Uruguay

L'Uruguay, en forme longue la République orientale d'Uruguay ou la République orientale de l'Uruguay, en espagnol Uruguay...


Catégories :

Uruguay

Recherche sur Google Images :


Source image : pedagogie.ac-toulouse.fr
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • En regard de ses deux voisins (Brésil et Argentine), l'Uruguay peut paraître un... Numériquement, l'Uruguay fait partie des pays latino-américains les plus... (source : tlfq.ulaval)
República Oriental del Uruguay (es)
République orientale de l'Uruguay (fr)
Drapeau de l'Uruguay Armes de l'Uruguay
(Drapeau de l'Uruguay) (Armes de l'Uruguay)
Devise nationale  : Libertad o Muerte (en espagnol : «La liberté ou la mort»)
carte
Langue officielle Espagnol1
Capitale Montevideo
34°53′S 56°10′W / -34.883, -56.16734°53′S 56°10′W / -34.883, -56.167
Plus grande ville Montevideo
Forme de l'État République (Régime présidentiel)
José Mujica
Danilo Astori
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 88e
176 220 km2
1, 5 %
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 127e
3 477 778 hab.
19 hab. /km2
Indépendance
 - du Brésil
 
25 août 1825 (déclarée)
27 août 1830 (reconnue)
Gentilé uruguayen, uruguayenne


IDH (2004) Augmentation 0, 851 (élevé) (43e)
Monnaie peso uruguayen (UYU)
Fuseau horaire UTC -3
Hymne national 'Orientales, la Patria o la tumba'
Domaine internet . uy
Indicatif
téléphonique
+598

1Le portugais aussi, près de la frontière avec le Brésil.

L'Uruguay, en forme longue la République orientale d'Uruguay ou la République orientale de l'Uruguay, en espagnol Uruguay et República Oriental del Uruguay, est un pays d'Amérique du Sud localisé au sud du Brésil ainsi qu'à l'est de l'Argentine, dont il est scindé par le fleuve Uruguay qui lui a donné son nom. L'Uruguay a une superficie totale de 176 220 km² pour une population de 3 477 770 habitants.

La langue nationale est le castillan, fortement influencée par le rioplatense et par le portugais, d'ailleurs à la frontière avec le Brésil, les locaux parlent un Portunhol (ou Portuñol) riverense, mélange de portugais et de castillan. L'Uruguay a donné au portugais un statut égal à l'espagnol/castillan dans son dispositif éducatif le long de la frontière nord avec le Brésil[1]. Dans le reste du pays, il est enseigné comme une matière obligatoire à compter de la 6[2].

Sa capitale est Montevideo, qui est aussi la plus grande ville du pays avec près de 1 500 000 habitants. Elle est reconnue comme la ville d'Amérique Latine où la qualité de vie est la plus élevée, et fait partie des 30 villes les plus sûres du monde.

L'Uruguay est le pays le plus proche culturellement de l'Argentine, pays frère pour énormément d'Uruguayens. Le mode de vie y est européen teinté de culture guarani et africaine et le niveau de vie est énormément plus élevé que dans les autres pays latino-américains.

La monnaie nationale est le peso uruguayen.

L'Uruguay était reconnu dans les années 50 comme la «Suisse de l'Amérique latine».

Origine du nom

Le nom Uruguay vient du guarani. Quoique sa signification ne soit pas particulièrement claire, Félix de Azara affirma que ce nom sert à désigner un petit oiseau appelé el urú qui vit sur les rives du fleuve Uruguay (qui veut dire lui-même-alors «rivière du pays de l'urú» (río del país del urú). Néanmoins, l'un des accompagnateurs d'Azara donna une autre version en disant que le mot Uruguay se divise en deux parties : uruguá signifiant «escargot», et le ï signifiant rivière, la traduction serait par conséquent «rivière des escargots» (río de los caracoles). Enfin, le poète Juan Zorrilla de San Martín a interprété le mot d'une troisième façon, comme le «fleuve des oiseaux peints» (río de los pájaros pintados).

Histoire

Le serment des Treinta y Tres Orientales révolutionnaires uruguayens
Article détaillé : Histoire de l'Uruguay.

L'histoire de ce pays débute réellement avec celle du peuple Guaraní et des Charrúas. Ces derniers étaient le groupement le plus nombreux et le plus organisé. Jugés inassimilables, leur annihilation fut décidée peu après la déclaration d'indépendance du pays vers 1830.
En 1516, les Espagnols découvrent le territoire mais le délaissent au départ du fait de la faiblesse de ses ressources naturelles.
La menace causée par l'expansion des Portugais conduit les Conquistadores à édifier la ville fortifiée de Montevideo en 1726 ainsi qu'à coloniser le pays.

Le début du XIXe siècle vit l'émergence de mouvements indépendantistes légèrement partout en Amérique du Sud, y compris en Uruguay — désigné alors sous le nom de Banda Oriental, c'est-à-dire «Région orientale»). Entre 1811 et 1817, le héros national de l'indépendance, José Gervasio Artigas, organisa les Orientaux dans l'objectif d'obtenir l'indépendance des Provincias Unidas del Rio de la Plata — aujourd'hui, une bonne partie de l'Argentine et l'Uruguay).

À la suite de trahisons et de multiples disputes entre les leaders locaux, les victoires initiales se transformèrent en défaites, et Artigas — suivi de dizaines de milliers de personnes — dut se réfugier en dehors de la Banda Oriental, puis s'exiler au Paraguay, d'où il ne revint jamais.

Le contrôle du territoire uruguayen fit l'objet d'un conflit entre les deux États naissants de l'Argentine et du Brésil : ce dernier finit par annexer la région en 1821 et la baptisa «Provincia Cisplatina». Mais le 19 avril 1825, le groupe nationaliste Treinta y Tres Orientales («les trente-trois Orientaux» en espagnol) conduit par Juan Antonio Lavalleja débarqua sur la plage de La Agraciada et commença la guerre d'indépendance contre le Brésil. Cette guerre se termina le 28 août 1828 par le Traité de Montevideo (1828). La première constitution de l'Uruguay fut signée le 18 juillet 1830.

Entre 1839 et 1851, l'Uruguay rencontra une guerre civile appelée «Grande Guerre» pendant laquelle les Colorados, partisans de Fructuoso Rivera, et les Blancos, partisans de Manuel Oribe, s'affrontèrent. Les Colorados finirent par l'emporter. À la fin du siècle, le pays participa à la guerre de la Triple Alliance contre le Paraguay.

Le caudillo blanco Aparicio Saravia, le dernier à avoir pris les armes contre le gouvernement (ici, en 1903, lors du pacte de Nico Pérez).

De 1903 à 1920, l'Uruguay rencontra une période de prospérité sous la présidence de José Batlle y Ordóñez et fut surnommé la «Suisse de l'Amérique» (Suiza de América)  ; le secret bancaire et le blanchiment d'argent qui s'y pratiquaient n'étaient pas étrangers non plus à ce qualificatif. L'ère Batlle donna son nom au «battlisme ». L'Uruguay fut ensuite touché par la crise de 1929, ce qui provoqua le coup d'Etat, en 1933, de Gabriel Terra, et n'en sortit vraiment qu'à partir de 1950. Le pays renoua alors partiellement avec une prospérité qui rappela l'ère Batlle, tandis qu'en 1952, un Conseil national du gouvernement (direction collégiale de l'exécutif) fut mis en place.

À partir de 1959, l'Uruguay fut frappé de plein fouet par une nouvelle crise, en premier lieu économique et sociale, puis politique. Le Conseil national du gouvernement fut renversé, et en décembre 1967, le vice-président Jorge Pacheco Areco accéda à la présidence, son prédécesseur étant mort quelques mois après avoir pris ses fonctions. L'inflation, qui dépasse les 100% annuels, est ramenée par Pacheco à 20%, qui établit un contrôle strict et pointilleux des salaires et des prix. D'autre part, pour faire face au mouvement social et syndical, Pacheco interdit plusieurs partis de gauche et promulgue des mesures de sécurité, les medidas prontas de seguridad   (es) à partir de juin 1968, l'Uruguay étant alors influencé par le mai 68 parisien. Sans cesse renouvelées avec l'accord du Parlement, ces mesures se transforment en état d'exception durable, avec l'application de la censure et des détentions sans inculpation, tandis qu'une guérilla urbaine, les Tupamaros, commence à se faire connaître avec la prise de Pando d'octobre 1969.

La gauche met en place un Front large en vue des élections générales de 1971, pour défier les deux partis respectant les traditions, blancos et colorados. Présidé par le général Líber Seregni, démissionnaire du gouvernement Pacheco, ce dernier rassemble du Parti démocrate chrétien au Parti communiste, en passant par des dissidents blancos et colorados, dont Zelmar Michelini. Pour réprimer la gauche, des communistes aux socialistes, le gouvernement Pacheco sponsorise des escadrons de la mort, lesquels tentent d'assassiner le général Seregni, alors que la police commence à faire un large usage de la torture.

En novembre 1971, les élections sont remportées de justesse, dans un contexte de fraudes importantes, par le dauphin de Pacheco, Juan María Bordaberry. Ce dernier démantèle l'appareil de contrôle de l'économie mis en place par Pacheco, au risque de faire remonter l'inflation à un taux annuel de 100%. La montée en puissance de l'armée se poursuit, alors que l'«état de guerre interne» est voté après l'assassinat, par les Tupamaros, du sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Armando Costa y Lara, qui dirigeait les escadrons de la mort. En février 1973, après l'échec d'une tentative de reprise en main de celle-ci par Bordaberry, elle lui impose le Pacte de Boiso Lanza, qui établit un Conseil de sécurité nationale partageant, de fait, le pouvoir avec lui. Le processus débouche finalement sur le coup d'Etat du 27 juin 1973, Bordaberry restant en place mais sous étroite surveillance de l'armée, alors que les partis politiques sont dissous.

Militante contre la loi d'amnistie, dont l'abrogation fut soumise, sans succès, deux fois à référendum, en 1989 et lors des élections générales de 2009. Comme en Argentine, les procès contre les militaires de la dictature militaire sont récents, avec la condamnation, en octobre 2009, du général Gregorio Álvarez, dictateur entre 1981 et 1985, pour disparitions forcées et assassinats.

La dictature militaire dissout les partis politiques et suspend la Constitution, et bat des records mondiaux de répression en emprisonnant un habitant sur 450. Participant à l'opération Condor dès avant sa création officielle en 1975, les escadrons de la mort pourchassent les opposants, y compris hors des frontières (surtout en Argentine, où sont assassinés, en mai 1976, les parlementaires Michelini et Héctor Gutiérrez Ruiz, ainsi qu'un couple de Tupamaros et un communiste).

L'échec de la dictature, entériné par le refus massif de la population lors du plébiscite de 1980 sur la réforme constitutionnelle visant à entériner la dictature, aboutit à une transition démocratique qui n'aboutit qu'avec les élections de 1984 et la libération des prisonniers politiques en 1985. L'armée continua cependant à surveiller étroitement la scène politique jusqu'aux années 2000, alors que les gouvernements civils élus, blanco (Luis Alberto Lacalle, 1990-1995) et colorado (Julio María Sanguinetti, 1985-1990 et 1995-2000), mettaient en place une politique néolibérale, bientôt inspirée du «consensus de Washington». L'une des principales réalisations de la période qui suivit fut le rapprochement de l'Uruguay avec ses voisins pour former le Mercosur. Ces échanges ont amené l'espoir pour le pays d'un retour à la prospérité dans un futur proche, déçus par la crise bancaire de 2002 génèrée par la crise argentine.

Après le gouvernement libéral de Batlle (2000-2005), les élections de 2004 marquèrent, pour la première fois, la victoire de la gauche, le Front large remportant massivement celles-ci, conduisant son candidat présidentiel, le socialiste Tabaré Vázquez, à assumer la présidence (2005-2010). Formant un gouvernement avec une majorité de socialistes, mais incluant d'ex-Tupamaros, réunis au sein du Mouvement de participation populaire (MPP), dont José Mujica et Eduardo Bonomi, Vázquez parvient à faire baisser de façon importante la dette, tout en augmentant les salaires minimums et en faisant baisser le chômage et la pauvreté. L'Uruguay connaît alors des taux de croissance à 10%, qui baissent subitement en 2009, sous l'influence de la crise mondiale. Les élections générales de 2009 sont à nouveau remportées par le Front large, qui remporte une majorité absolue dans les deux chambres. Le MPP se confirme comme la force politique principale de ce dernier, l'ex-Tupamara Lucía Topolansky étant la sénatrice élue avec le plus de voix. Son mari, José Mujica, est élu président.

Politique

Article détaillé : Politique de l'Uruguay.
Le Palais Législatif (Palacio Legislativo) est le parlement uruguayen.
Parlement du Mercosur, à Montevideo.

La Constitution, qui s'inspire de celle des États-Unis, a été adoptée le 27 novembre 1966. La ley de lemas, modifiée par la réforme constitutionnelle de 1997, régit le dispositif électoral, en mélangeant vote majoritaire pour la présidentielle, représentation proportionnelle pour l'élection des parlementaires, et «double vote simultané», ces différentes élections ayant lieu le même jour. Cependant, depuis 1997, des élections primaires sont obligatoires au sein des partis, qui ne peuvent plus présenter plusieurs candidats à la présidence.

Le 1er mars 2005, Tabaré Vázquez a été élu président de l'Uruguay, il était le candidat de la coalition de gauche. Il s'agissait du premier président à n'être ni un Blanco, ni un Colorado depuis plus de 150 ans. José Mujica (Front large) a été élu président de l'Uruguay en novembre 2009.

L'Uruguay fait partie des pays constituant le Mercosur, avec l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et le Venezuela. Sur le plan intérieur, le gouvernement tente d'enrayer la montée du taux d'inflation, de diminuer le chômage et de stabiliser la dette extérieure.

Départements

Article détaillé : Départements de l'Uruguay.

L'Uruguay est divisé en 19 départements (castillan : departamentos, singulier - departamento) dirigés par un intendant (intendente municipal) qui est élu pour 5 ans au suffrage universel direct. Les édiles de l'Assemblée Départementale (Junta Departamental) ont un pouvoir législatif au niveau du département.

Les premiers départements sont constitués dès 1816 et le plus jeune date de 1885, c'est celui de Flores.

Carte politique de l'Uruguay
Département Capitale
Artigas Artigas
Canelones Canelones
Cerro Largo Melo
Colonia Colonia del Sacramento
Durazno Durazno
Flores Trinidad
Florida Florida
Lavalleja Minas
Maldonado Maldonado
Montevideo Montevideo
    
Département Capitale
Paysandú Paysandú
Río Negro Fray Bentos
Rivera Rivera
Rocha Rocha
Salto Salto
San José San José de Mayo
Soriano Mercedes
Tacuarembó Tacuarembó
Treinta y Tres Treinta y Tres

Géographie

Carte de l'Uruguay
Image satellitaire de l'Uruguay
Article détaillé : Géographie de l'Uruguay.

L'Uruguay se situe dans la continuité géographique de la Pampa argentine, c'est-à-dire que le pays est essentiellement constitué de grandes plaines. On trouve aussi des montagnes de faible altitude mais particulièrement escarpées, comme la Cuchilla de Hædo et la Cuchilla Grande. Le point culminant du pays est le Cerro Catedral (Colline Cathédrale) avec ses 514 m.
Les précipitations sont généralement constantes au cours de l'année, ce qui n'empêche pas des périodes de sécheresse ou, au contraire, des pluies particulièrement abondantes (selon les années).

Relief

Le relief est lié dans la partie sud aux terres de la Pampa et est constitué par de vastes plaines ondulées et sillonnées par des collines de faible élévation nommées cuchillas. Principales sont la Cuchilla Grande et la Cuchilla de Hædo.

Climat

Avec ses étés chauds et ses hivers doux, le climat en Uruguay est tempéré, presque semi-tropical (moyenne 17 °C) et les précipitations sont assez copieuses et plus ou moins homogènes pendant toute l'année. Le littoral connaît un climat maritime, avec une certaine amplitude, du fait du courant chaud du Brésil, qui augmente la température des côtes de l'Atlantique à partir de janvier jusqu'au début mai ; et du courant froid des îles Malouines refroidissant leurs eaux de juin à septembre. L'effet des deux courants détermine une température moyenne de la mer au niveau superficiel (Punta del Este) entre 8 °C et 23 °C selon l'époque de l'année.

Hydrographie

L'Uruguay est l'unique pays sud-américain qui se trouve totalement dans la zone tempérée. L'absence d'importants dispositifs orographiques contribue à ce que les variations de températures, de précipitations et d'autres paramètres soient petites.

Frontières

Économie

Article détaillé : Économie de l'Uruguay.
Punta del Este, principale station balnéaire uruguayenne.
Montevideo, centre économique de l'Uruguay.

L'économie de l'Uruguay est particulièrement marquée par l'agriculture et surtout par l'élevage, puisque le pays se trouve dans le prolongement des prairies de la pampa argentine. Suivent l'industrie, essentiellement agroalimentaire, et le tourisme, qui se développe de plus en plus. Les groupes de papier Stora Enso et Arauco   (en) ont annoncé, en mai 2009, qu'ils achèteraient la firme espagnole Enso [3], ce qui ferait de cette cœntreprise [4] la plus grande propriétaire terrienne d'Uruguay [5], avec 130 000 hectares de terres, soit près de la moitié du total des propriétés terriennes de Stora Enso [6].

Le pays qui, dans les années 1950, avait une compétitivité économique égale à celle des pays européens, est plongé dans une crise économique depuis les années 1960 et a énormément de difficulté à s'en relever. La principale tâche du nouveau gouvernement est par conséquent logiquement d'effacer progressivement la dette extérieure de 12, 75 milliards de dollars et de rétablir l'équilibre de certains indicateurs économiques tels que la balance commerciale.

La crise a été accentuée par l'effondrement de l'économie argentine dès 1999, l'Argentine étant son principal partenaire économique.

L'Uruguay accueille chaque année de nombreux touristes argentins, américains, et brésiliens.

En 1994, 6% uniquement des foyers uruguayens vivaient au-dessous du seuil de pauvreté national, et 94% de la population uruguayenne appartenait à la classe moyenne ou aisée. Quoiqu'il n'existe aucune source d'information fiable ou précise concernant le niveau de pauvreté actuel en Uruguay, ce dernier pourrait avoir doublé ou même triplé depuis la fin des années 1990, ramenant à 15 ou 30% les foyers vivant dans la pauvreté, tandis que le chômage touche aujourd'hui 12% des actifs.

Cependant, l'Uruguay est un paradis fiscal au sein du Mercosur et attire chaque année de nombreux Argentins fuyant la crise économique dans leur pays, mais aussi des Brésiliens en quête d'une vie meilleure. Le pays possède, entre autres, l'un des niveau de vie les plus élevés d'Amérique latine mais aussi des niveaux d'éducation parmi les plus élevés du monde.

Le PIB par habitant en Uruguay est de 8 400 dollars. (PPA, 2001)

Démographie

Évolution de la démographie entre 1961 et 2002 (chiffre de la FAO, 2004). Population en milliers d'habitants.
Article détaillé : Démographie de l'Uruguay.

La population de l'Uruguay est principalement concentrée sur le littoral. Elle était estimée en 2004 à 3 240 887 habitants, dont 1 565 473 hommes et 1 675 414 femmes. La population est principalement urbaine (90, 7 %) et vit dans les 20 plus grandes villes du pays, essentiellement à Montevideo (1, 4 million d'habitants).

La majorité des Uruguayens sont des descendants d'Européens arrivés au XIXe siècle, dont la majorité étaient originaires d'Espagne ou d'Italie. Les descendants d'Européens représentent 88 % de la population. À peu près 8 % des Uruguayens sont métis, d'une ascendance à la fois européenne et amérindienne. Les personnes d'origine africaine représentent 4 % des habitants et les Amérindiens représentent moins de 1 % de la population nationale (essentiellement des Guaranis car il n'y a plus aucun descendant des Charrúas, habitants originels de l'Uruguay exterminés au XIXe siècle. Ces deux dernières décennies, à peu près 500 000 Uruguayens ont émigré vers l'Argentine, l'Espagne ou encore les États-Unis d'Amérique.

À cause d'un faible taux de natalité n'atteignant que 14, 44 ‰, de l'espérance de vie élevée (75, 92 ans) et de l'émigration (0, 32 émigrants pour 1 000 habitants), la population du pays vieillit assez vite. D'autre part, la croissance de la population n'est que de 0, 51 %.

Culture

Constructivo con campana (tableau de Joaquín Torres García)
Article détaillé : Culture de l'Uruguay.

La vie culturelle de l'Uruguay s'est épanouie dans plusieurs grands domaines, dont la peinture (avec Juan Manuel Blanes et Pedro Figari), la sculpture (avec José Belloni) et la musique avec le candombé et le tango (avec Jaime Roos et Jorge Drexler). Les écrivains sont José Enrique Rodó, Horacio Quiroga, Juan Carlos Onetti, Mario Benedetti, Eduardo Galeano, Jorge Majfud et Ricardo Paseyro.

En ce qui concerne la langue, l'espagnol est presque l'unique langue parlée. La religion catholique représente 66 % de la population : cependant l'État est scindé de l'Église depuis 1916, d'où le refus d'appeler les fêtes par leurs noms religieux.

Le football occupe une place particulièrement importante dans la vie sportive, en particulier depuis les coupes du monde de 1930 (première coupe du monde, elle a eu lieu en Uruguay) et 1950, toutes deux remportées par l'équipe nationale des «Célestes». Les sports équestres hérités des gauchos («bouviers») jouent aussi un rôle essentiel.

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Nouvel an Año nuevo
6 janvier Épiphanie Reyes Magos
7 et 8 février Carnaval Carnaval
du 20 au 26 mars Semaine sainte Semana Santa avec la séparation État/Église, il devient la «semaine du tourisme»
19 avril Débarquement des 33 Orientaux Desembarco de los 33 Orientales
1er mai Journée internationale du Travail Día Internacional del Trabajo
18 mai Bataille de Las Piedras Batalla de Las Piedras
19 juin Naissance de José Artigas Natalicio de José Artigas
18 juillet Serment de la Constitution Jura de la Formción
25 août Déclaration d'indépendance Declaratoria de la Independencia
12 octobre Journée de l'hispanité Día de la Raza
2 novembre Jour des morts Día de los Difuntos
25 décembre Noël Navidad avec la séparation État/Église, il devient le «jour de la Famille»

Codes

L'Uruguay a pour codes :

Notes et références

  1. http ://fr. wikipedia. org/wiki/Portugais#R. C3. A9partition_g. C3. A9ographique
  2. http ://fr. wikipedia. org/wiki/Portugais#R. C3. A9partition_g. C3. A9ographique
  3. Stora Enso cierra plantas en Finlandia, El Pais, 24 juillet 2009
  4. Stora Enso and Arauco join forces to create a leadership position in low-cost pulp through the acquisition of the majority of Grupo ENCE's operations in Uruguay for USD 344 million, communiqué de Stora Enso, 18 mai 2009
  5. Stora Enso nousee Uruguayn maaherraksi, Talouselämä , 18 mai 2009
  6. Stora Enso poursuit son développement en Amérique du sud, Le Papetier de France , 25 mai 2009

Voir aussi

Liens externes

Catégorie Uruguay de l'annuaire dmoz

Sites officiels :

Sites d'informations générales :

Recherche sur Amazone (livres) :



Principaux mots-clés de cette page : uruguay - pays - argentine - josé - population - uruguayen - gouvernement - montevideo - état - brésil - habitants - 2009 - selon - del - nom - fut - politique - élections - codes - orientale - grande - amérique - vie - crise - enso - liste - espagnol - ville - détaillé - derniers -


Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Uruguay.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 09/11/2010.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu