Trinité-et-Tobago

Trinité-et-Tobago, la Trinité-et-Tobago ou Trinidad-et-Tobago, en forme longue la République de Trinité-et-Tobago ou la République de Trinidad-et-Tobago, en anglais Trinidad and Tobago...


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Trinité-et-Tobago

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  • Trinité et Tobago est un état indépendant depuis 1962. Cette indépendance a été acquise du Royaume-Uni qui colonisait ces îles depuis 1802.... (source : trinite-tobago)
  • ... Trinité -et- Tobago - Renseignements pour les voyageurs canadiens sur la sécurité, la santé, les exigences d'entrée, les lois locales, ... (source : voyage.gc)
  • Official Trinidad and Tobago Travel and Tourism Site featuring Events, Culture, History, Videos, Photos, and Activities to plan your next trip. (source : gotrinidadandtobago)
Republic of Trinidad and Tobago (en)
République de Trinité-et-Tobago (fr)
Drapeau de Trinité-et-Tobago Armoiries de Trinité-et-Tobago
(Drapeau de Trinité-et-Tobago) (Armoiries de Trinité-et-Tobago)
Devise nationale  : «Together we aspire, together we achieve» (Même parfait, même ouvrage)
carte
Langue officielle Anglais
Capitale Port-d'Espagne
Plus grande ville Port-d'Espagne
Forme de l'État République
 - Président
- Premier ministre
- George Maxwell Richard
- Kamla Persad-Bissessar
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 162e
5 128 km2
Négligeable
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 151e
1 229 953 hab.
240 hab. /km2
Indépendance
 - Date
Du Royaume-Uni
31 août 1962
Gentilé Trinidadiens


IDH (2004) Augmentation 0, 809 (élevé) (57e)
Monnaie Dollar de Trinidad-et-Tobago (TTD)
Fuseau horaire UTC -4
Hymne national Forged From The Love of Liberty
Domaine internet . tt
Indicatif
téléphonique
+1-868
Trinidad-et-Tobago carte fr.png

Trinité-et-Tobago, la Trinité-et-Tobago ou Trinidad-et-Tobago, en forme longue la République de Trinité-et-Tobago ou la République de Trinidad-et-Tobago, en anglais Trinidad and Tobago et Republic of Trinidad and Tobago, est un État caribéen localisé dans la mer des Antilles, au large du Venezuela. Membre du Commonwealth, la langue officielle est l'anglais. Trinité-et-Tobago se compose de deux îles distantes de 32 km : Trinité et Tobago. La capitale de ce pays est Port d'Espagne. Scarborough est le chef-lieu de l'île de Tobago.

Histoire

700 ans avant la découverte de Trinité-et-Tobago par Christophe Colomb, l'île était peuplée par de nombreux indiens Caraïbes ou Arawaks. Au moment de la colonisation par les Espagnols, on comptait 40 000 Amérindiens. Pour cette population, l'île de la Trinité servait de transit entre l'Amérique du Sud et la Caraïbe.

La colonisation

En 1498, Christophe Colomb découvre l'île qu'il baptise Trinidad (Trinité). En 1532, l'Espagne s'empare de l'île; commence la période de la colonisation espagnole. L'origine diverse de ses habitants donne naissance à une culture spécifique à l'île, dont le carnaval qui est un élément essentiel. Deux langues y cœxistent : le créole et le français, qui devient la langue véhiculaire. En effet, cette île est à prédominance française malgré sa colonisation par les Espagnols. Ce phénomène va faire dire à Eric Eustace Williams, historien trinidadien et premier ministre de son pays de 1962 à 1981 : «L'Espagne règne, mais la France gouverne[1]».

En 1797, Trinidad-et-Tobago sont conquises par les Anglais auxquels elles sont officiellement attribuées en 1802. Tobago est membre de la Windward Islands Colony (la colonie des îles-du-Vent) jusqu'en 1899, où elle est rattachée à Trinidad pour former une seule colonie, pour lui apporter une plus grande stabilité financière. Tobago devient alors une annexe de l'île de la Trinité.

Le Cacao Criollo, introduit par les Espagnols en 1525, est décimé en 1727[2] par des épidémies (Phytophthora) amenant les planteurs amérindiens, dont c'était l'unique exportation[3], à créer en 1757 un mélange avec l'autre variété, plus robuste, le forestero, pour créer le cacao Trinitario. Cette innovation est soutenue en 1783 par l'arrivée d'immigrants français créoles, tandis que l'île est toujours particulièrement peu peuplée : uniquement 2813 habitants dont 2082 sont des Amérindiens, soit une proportion de trois quarts, connue dans aucune autre île de la Caraïbe[4]. Mais dès 1789, les Amérindiens ne représentent plus que 11% de la population.

Forte de sa réussite, la culture du cacao Trinitario est introduite au Sri Lanka en 1834 et en 1880. Sa culture couvre ensuite à Singapour, aux îles Fiji et Samoa, en Tanzanie, à Madagascar ainsi qu'à Java[5].

Dès 1830, Trinité-et-Tobago en était le troisième producteur au monde[6] après le Venezuela et l'Équateur. La pénurie de main d'œuvre sur les plantations fut compensée entre 1838 et 1917, par l'arrivée de 500000 Indiens dans la Caraïbe[7] dont une partie à Trinité-et-Tobago. Entre 1866 et 1870, sous l'administration du gouverneur Gordœn, l'île décida d'attribuer les "terres de la Couronne" à des petits planteurs, le plus fréquemment des anciens esclaves, et les forêts de la plaine centrale devinrent des cacaoyères[8].. Près de 7000 des 11000 esclaves avaient en effet quitté les plantations de leurs ex-maîtres. [9].

Trinité-et-Tobago rencontra dans la foulée un "âge d'or du cacao" entre 1870 et 1930, année pendant laquelle sa production était de 30000 tonnes, puis une chute[10], face à la montée en puissance des pays africains.

L'indépendance de l'île

En 1962, Trinité-et-Tobago devient un État indépendant. Le début des années 1970 marque pour cette île une période de grave crise économique et sociale. Le choc pétrolier de 1973 génère une hausse rapide des revenus pétroliers du pays. Au début de l'année 1975, le taux de chômage atteint 17 % et celui de l'inflation 23 %.

En 1976, le pays devient une république au sein du Commonwealth. Dans les années 1990, l'île vit un essor économique grâce aux revenus du pétrole.

Géographie

Réunis depuis 1889 sous une même administration coloniale et obtenant l'indépendance en 1962 au sein du Commonwealth, Trinité-et-Tobago sont les îles les plus méridionales de la Caraïbe. Ces îles des Antilles sont situées à 12 km au large du Venezuela, à proximité du golfe de Paria. D'une superficie totale de 5 128 km2, cet État comprend deux îles (île de la Trinité et Tobago), distantes de 32 km et ayant pour superficie respective 4 827 km2 et 303 km2.

L'île de la Trinité est constituée de trois chaînes sédimentaires plissées, de direction est-ouest , entre lesquelles s'étendent deux plaines drainées par le Caroni au nord et l'Orthoire au sud. Quant à l'île de Tobago, c'est un plateau d'origine volcanique creusé de nombreuses vallées.

Les principales villes sont Port d'Espagne avec 50 076 habitants, San Fernando (30 115 habitants) et Arima (29 483 habitants). L'État compte plus de 1, 3 million d'habitants. La principale agglomération est l'East-West Corridor qui regroupe 41 % de la population.

La république de Trinité-et-Tobago est divisée en neuf comtés (Diego Martin, San Juan, Arima-Tunapuna-Piarco, Chaguanas, Couva-Tabaquite-Talparo, Sangre Grande, Siparia, Peñal Débé et Princes Town), trois municipalités (Port d'Espagne, Point Fortin et San Fernando) et une section (Tobago). Le pays est occupé par trois chaînes de montagne dans la partie nord qui sont la continuité de la cordillère vénézuélienne, Northern Range et Southern Rande. L'altitude maximale du pays est atteinte au mont Aripo qui culmine à 940 mètres.

Démographie

Article détaillé : Démographie de Trinité-et-Tobago.
Trinidad and Tobago.png

En 2009, Trinité-et-Tobago compte à peu près 1 220 000 habitants. La majorité (94, 2%) communiquent en anglais trinitéen. La densité de la population est d'environ 240 hab. /km². Le taux de fécondité est estimé à 1, 27 enfant par femme.

Le taux de mortalité est proche de 10, 5 pour mille; le taux de mortalité infantile à 4, 3 pour mille pour.

L'espérance de vie des hommes est inférieure à celle des femmes (73 ans contre 80, 7 ans).

Le taux d'homicides a été en 2008 de 44, 3 pour 100 000 habitants.

Concernant la population par tranche d'âge, 25, 6 % de la population ont moins de 25 ans, 58, 1% ont entre 25 et 64 ans et 16, 3 % ont plus de 65 ans.

Le taux d'urbanisation reste faible (50, 8 %) comparé à la moyenne. Particulièrement peu d'habitants sont analphabètes (0, 3% des hommes et 0, 4% des femmes).

Économie

Article détaillé : Économie de Trinité-et-Tobago.

Avec un PIB de 20, 38 milliards d'euros en 2009 [11], Trinité-et-Tobago fait partie des États les plus dynamiques de l'espace Caraïbe grâce à l'essor, depuis 1907, de son secteur pétrolier.

Malgré certaines difficultés dues au premier choc pétrolier (1973), il connaît au XXIe siècle une situation florissante grâce aux nouveaux investissements étrangers.

Trinité-et-Tobago renferme aussi des gisements de gaz naturel mais aussi de l'asphalte (production qui s'élève jusqu'à 26 000 tonnes par an). Ces dernières années, ce pays s'est énormément développé dans le secteur énergétique suite à l'intervention de l'entreprise Amoco, qui, en 1997 et 1998, a découvert d'importantes réserves de gaz et de pétrole.

Au XXIe siècle, le secteur pétrolier et gazier autorise ce pays de se placer cinquième producteur mondial de gaz naturel liquéfié (GNL), mais aussi premier fournisseur en GNL pour les États-Unis, ce qui représente 72% des importations américaines. La production de gaz est ainsi exportée à à peu près 50 % sous forme de GNL. Quant aux exportations (toutes catégories de marchandises confondues) vers les Etats-Unis, elles totalisaient en 2009 19 534 tonnes soit 59, 71% du trafic total depuis les Caraïbes vers les Etats-Unis, alors que la part de la totalité des échanges (importations et exportations) Antilles-Etats-Unis s'élevait à 40, 72%. [12]

Ces ressources naturelles ont permis de développer en grande partie l'industrie pétrochimique, ce qui place Trinité-et-Tobago comme premier exportateur mondial de méthanol et d'ammoniac.

Le secteur de l'énergie représente par conséquent à lui seul 40% du PIB et 86% du total des exportations du pays.

En 2005, la république de Trinité-et-Tobago a refusé de s'associer à une alliance appelée «Petrocaribe». Composée de 12 pays du CARICOM, cette alliance permet d'acheter le pétrole à des conditions de paiement préférentielles.

Les ressources en gaz naturel ont aussi permis le développement des industries de l'acier et de l'aluminium. D'autres ressources, comme le charbon, le fer ou le gypse, sont trop limitées pour jouer un rôle économique.

Le tourisme est un secteur en pleine expansion, mais comparé aux autres îles de la région, il est assez faible : tandis que la République dominicaine attire chaque année près de 2, 8 millions de visiteurs, Trinité-et-Tobago n'en accueille que le tiers.

L'activité agricole est assez importante. La production de canne à sucre était jusque là pratiquée dans ce pays mais elle a cessé depuis 2007, laissant place à la production d'autres produits tels que le cacao, le coco, les agrumes...

Malgré de nets efforts dans l'économie de ce pays, il reste cependant de nombreuses inégalités. Le gouvernement trinidadien s'est fixé comme objectif d'atteindre d'ici 2020 le statut de pays industrialisé. La réalisation de cet objectif dépend essentiellement de la découverte éventuelle de gisements de gaz.

Politique

Article détaillé : Politique de Trinité-et-Tobago.

Trinité-et-Tobago est une République dont le régime politique est inspiré du dispositif britannique.

Pouvoir exécutif

Le Président de la République est élu par un collège électoral composé des membres des deux chambres. Ce dernier appelle le Premier ministre parmi les parlementaires.

Pouvoir législatif

Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement. Ce dernier se compose de deux chambres :

Partis politiques et élections

En 2008, deux partis dominent la scène politique : le People's National Movement (PNM), aujourd'hui au pouvoir et dont l'électorat est surtout d'origine africaine, et l'United National Congress (UNC), qui recrute pour la majeure partie parmi la population venant du sous-continent indien.

Politique extérieure

Trinité-et-Tobago est membre : de l'ONU (Organisation des Nations Unies), de l'ŒA (l'Organisation des États américains), de l'ÆC (Association des États de la Caraïbe), de la CARICOM (Communauté caribéenne) et du Commonwealth.

Trinité-et-Tobago est un pays à revenu intermédiaire qui est en bonne santé économique. Cela lui donne par conséquent vocation à consolider son rôle à l'échelle régionale au sein de la CARICOM, dont le Secrétaire général est trinitéen depuis 1992 (M. Carrington), et au sein de la direction des pays d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud avec lesquels le pays est lié par des accords commerciaux et de coopération.

Des ambassades de Trinité-et-Tobago devraient être prochainement ouvertes non seulement au Costa Rica ou à Cuba mais également en Malaisie ou encore en Ouganda, pour que le pays étende sa couverture diplomatique.

Le Premier ministre trinitéen, lors du 8ème Sommet de l'Union africaine de janvier 2007, a proposé à 7 pays (Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, Nigeria, Congo, Cameroun et Angola) l'expertise trinitéenne en matière énergétique.

Trinité-et-Tobago accueillera en 2009 le sommet des Amériques et le sommet du Commonwealth.

Le pays est aussi un des initiateurs de l'Association des États de la Caraïbe dont le secrétariat général se trouve à Port d'Espagne.

En ce qui concerne la crise haïtienne Trinité-et-Tobago a adopté une attitude assez ouverte et s'est attaché à ce que la communauté caribéenne puisse apporter une aide au peuple haïtien. C'est ainsi que des ingénieurs de la compagnie trinitéenne Petrotrin se sont rendus à Port-au-Prince en mai 2005 pour évaluer les besoins du pays en matière énergétique.

En matière de lutte contre la drogue, le pays participe activement à la coopération régionale et accueille le siège du secrétariat du Groupe d'action financière des Caraïbes (GAFIC)  : Le pays organisé le 22 et 23 mai 2007 la neuvième réunion à haut-niveau du mécanisme de coordination et de coopération UE- Amérique latine-Caraïbes sur les drogues, donnant la possibilité de l'adoption d'une déclaration fixant pour les années à venir de nouveaux axes de coopération entre les deux régions.

De plus, Trinité-et-Tobago a signé un accord, en septembre 2005, avec l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime. Il permet aux personnels des services de police, de l'immigration et des douanes de bénéficier d'un programme de formation en matière d'application de la loi.

Les États-Unis et Trinité-et-Tobago entretiennent une relation privilégiée : l'essentiel des investissements provient de cette puissance mondiale. C'est surtout pourquoi, lors du dernier sommet des Amériques qui s'est tenu à Mar del Plata en novembre 2005, Trinité-et-Tobago s'est montré partisan du projet de zone de libre échange des Amériques (ZLEA).

Dans le cadre du 10e FED (Fond européen de développement de 2008 à 2013), la programmation de l'aide de l'Union européenne se monte à 25, 9 M€ et se fixe comme priorités le soutien à la transition économique et l'appui à la bonne gouvernance.

Sports

Le sport est un élément capital sur les deux îles. Trois sont particulièrement populaires dans le pays : l'athlétisme, le football et le cricket.

Ato Boldon à gauche.

En athlétisme, le plus célèbre athlète est Ato Boldon, qui a remporté de nombreuses médailles aux 100 m et 200 m, avec surtout une médaille d'argent sur le 100 m aux jeux Olympiques de Sydney en 2000 et une médaille d'or sur 200 m aux championnats du monde d'athlétisme de 1997 à Athènes. Aujourd'hui de nombreux athlètes trinitéens sont reconnus internationalement, comme Marc Burns, Darrel Brown ou encore le vice-champion olympique au 100 m Richard Thompson.

Le football est particulièrement populaire à Trinité-et-Tobago, en particulier depuis la qualification historique du pays pour sa première participation à une coupe du monde, en 2006 en Allemagne. Il était alors le plus petit pays représenté. Cette qualification a été acquise grâce à Dwight Yorke, un attaquant trinitéen qui a évolué plusieurs années dans l'équipe de Manchester United avec laquelle il a remporté de nombreux titres dont celui de meilleur buteur de la Ligue des Champions (compétition européenne de football).

Le cricket est aussi particulièrement populaire sur les deux îles. L'équipe de Trinité-et-Tobago dispute des compétitions régionales contre des îles et fédérations voisines, mais pas de rencontres officiellement «internationales». Au niveau international, les meilleurs joueurs de Trinité-et-Tobago peuvent être choisis au sein de l'équipe des Indes occidentales, qui fédère plusieurs nations des Caraïbes. Le batteur Brian Lara détient ou a détenu plusieurs records du monde à ce niveau.

Culture

Le carnaval

Il existe à Trinité-et-Tobago un carnaval, le plus célèbre de la Caraïbe. Il est un élément essentiel de la culture du pays. Il se déroule chaque année jusqu'au mardi gras dans les rues de Port d'Espagne. Cet événement est particulièrement important pour les habitants, il représente toute une tradition.

Celle-ci a des origines françaises. Elle remonte à l'arrivée sur les îles des premiers colons catholiques français invités par les Espagnols à la fin du XVIIIe siècle. Les colons français ont acclimaté leur tradition du carnaval, des bals costumés et des grandes fêtes qui précèdent le Carême. Les esclaves œuvrant dans les plantations de café et de cacao ont parodié leurs maîtres dans des fêtes secrètes pour oublier la dureté du travail. Actuellement, c'est toute la population du pays qui est concernée par cet événement dans lequel un autre aspect de la culture trinidadienne est fortement présent : la musique. Ce carnaval se déroule au son du calypso donné par les steel bands, et de la soca, plus énergique, en particulier plébiscitée par les jeunes. Le calypso est un style de musique local dans lequel le chanteur ou la chanteuse improvise. C'est un style qui a comme origine l'époque de l'esclavages ou des conflits coloniaux. Le "steel pan" est un instrument de musique fabriqué originellement avec des fûts de pétrole vides. Dans les années 1930, l'idée de l'instrument est née : les habitants ont commencé à frapper sur des récipients en métal. Cela apportait une sonorité complètement différente des tambours de peaux tendues déjà bien connus. Au fil des années, l'instrument a évolué, surtout grâce à des personnalités comme Winston Spree Simon ou encore Elie Mannette. Ils ont énormément contribué à son amélioration technique. Actuellement, mondialement connu, il est utilisé lors de nombreux événements musicaux. Conçu et fabriqué à partir de bidons de pétrole, il peut produire différentes tonalités.

Le créole trinitéen

Le créole trinitéen à base lexicale française, proche du créole martiniquais, est actuellement peu employé et , de là, moins compris. Cependant, des personnes le parlent toujours fréquemment dans certains villages du nord de l'île. Il y a également des créoles à base lexicale anglaise. Ce sont le créole trinitéen et le créole tobagodien.

Noël

Lors des fêtes de fin d'année, des groupes de parang jouent dans leurs quartiers. Habituellement, les musiciens pourvus d'instruments à cordes et de chachas interprètent des chants religieux en espagnol. Progressivement l'Anglais, la soca et les rythmes indiens se mélangent à cette musique.

Héritage indien

Au XIXe siècle, une forte immigration indienne fut organisée pour remplacer les esclaves dans les plantations. En conséquence, La culture trinidadienne comporte un important héritage indien. Il se retrouve surtout dans la musique et la cuisine.

Fêtes

Galerie photos

Notes et références

  1. (fr) "L'Espagne règne, mais la France gouverne" : Citation d'Eric Eustace Williams au peuple trinidadien
  2. Histoire de la production de cacao de Trinidad et Tobago, par Frances L. Bekele, Unité de recherche sur le cacao, Université des Antilles, St. Augustine
  3. Histoire générale des Antilles et des Guyanes : des Précolombiens à nos jours, par Jacques Adélaïde-Merlande, page 127
  4. Histoire générale des Antilles et des Guyanes : des Précolombiens à nos jours, par Jacques Adélaïde-Merlande, page 127
  5. http ://www. zchocolat. com/z33/chocolat/chocolat/production-cacao. asp
  6. Histoire de la production de cacao de Trinidad et Tobago, par Frances L. Bekele, Unité de recherche sur le cacao, Université des Antilles, St. Augustine
  7. http ://www. potomitan. info/ki_nov/trinidad/trinindians. php
  8. Histoire générale des Antilles et des Guyanes : des Précolombiens à nos jours, par Jacques Adélaïde-Merlande, page 220
  9. Histoire générale des Antilles et des Guyanes : des Précolombiens à nos jours, par Jacques Adélaïde-Merlande, page 220
  10. Booms et crises du cacao : les vertiges de l'or brun? Par François Ruf, page 173
  11. Fonds Monétaire International
  12. American Association of Port Authorities Port Industry Statistics 1992-2009 http ://www. aapa-ports. org/Industry/content. cfm?ItemNumber=900

Liens externes

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