Japon

Le Japon, en japonais Nippon ou Nihon, est un pays insulaire de l'Asie de l'Est. Localisé dans l'Océan Pacifique, il se trouve dans la mer du Japon, à l'est de la Chine, de la Corée et de la Russie, et au nord de Taïwan.


Catégories :

Japon

Définitions :

  • japonais - Relatif au Japon, à ses habitants ainsi qu'à sa culture; Relatif à la langue japonaise; Langue utilisée au Japon (source : fr.wiktionary)
  • Dictionnaire français-japonais Dictionnaire/lexique japonais/français disponible et téléchargeable librement. (source : dr-belair)
??
Nippon ou Nihon
(ja)
Japon (fr)
Drapeau du Japon Sceau Impérial du Japon
(Drapeau du Japon) (Sceau Impérial du Japon)
Devise nationale  : Paix et progrès
carte
Langue officielle Japonais (de facto)
Capitale Tōkyō
35°41′N 139°46′E / 35.683, 139.767
Plus grande ville Tōkyō[1]
Forme de l'État Monarchie constitutionnelle
 - Empereur
 - Premier ministre
Akihito
Naoto Kan
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 62e
377 835 km2
0, 9 %
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 10e
127 078 679[2] hab.
337, 3[3] hab. /km2
Formation
 Actuelle constitution
 
3 mai 1947
Gentilé Japonais, Japonaise
PIB (PPA) (2008) 4 354 milliards[4] (3e)
PIB (nominal) (2009) 5.075 milliards[5] (2e)
IDH (2007) 0.960 (très élevé) (10e)
Monnaie Yen (JPY)
Fuseau horaire UTC +9
Hymne national Kimi ga yo
Domaine internet . jp
Indicatif
téléphonique
+81


Le Japon, en japonais Nippon ou Nihon (???) , est un pays insulaire de l'Asie de l'Est. Localisé dans l'Océan Pacifique, il se trouve dans la mer du Japon, à l'est de la Chine, de la Corée et de la Russie, et au nord de Taïwan. Étymologiquement, les kanjis (ou idéogrammes) qui composent le nom du Japon signifient «lieu d'origine du soleil» ; c'est ainsi que le Japon est quelquefois désigné comme le «pays du Soleil levant».

Le Japon forme, depuis 1945, un archipel de 6 852 îles[6], dont les quatre plus grandes sont Honshū, Hokkaido, Kyūshū et Shikoku, et représentent à elles seules 97 % de la superficie du Japon. La majorité des îles sont montagneuses, quelquefois volcaniques ; par exemple, le plus haut sommet du Japon, le mont Fuji est un volcan (inactif depuis 1707). Le Japon est le dixième pays le plus peuplé, avec à peu près 127 millions d'habitants pour 377 835 km2 (337 hab. /km2). Le Grand Tōkyō, qui comprend la capitale Tōkyō et plusieurs préfectures environnantes, est la plus grande région métropolitaine du monde, avec d'avantage de 30 millions d'habitants.

Les recherches archéologiques démontrent que le Japon était peuplé dès la période du Paléolithique supérieur. Les premières mentions écrites du Japon sont de brèves apparitions dans des textes de l'histoire chinoise du Ier siècle. L'histoire du Japon est caractérisée par des périodes de grande influence dans le monde extérieur suivies par de longues périodes d'isolement. Depuis l'adoption de sa constitution en 1947, le Japon a maintenu une monarchie constitutionnelle avec un empereur et un parlement élu, la Diète.

Le Japon est la troisième plus grande puissance économique du monde par PIB nominal et la troisième par PIB à parité de pouvoir d'achat. Il est aussi le quatrième plus gros exportateur et le sixième plus gros importateur. C'est un pays développé, avec un niveau de vie particulièrement élevé (dixième plus haut IDH) et la plus longue espérance de vie au monde (selon les estimations de l'ONU) [7]. Mais ce tableau idyllique ne doit pas masquer d'importants problèmes qui pèsent sur l'avenir du pays : le Japon souffre d'un des taux de natalités les plus bas du monde, particulièrement en deçà du seuil de renouvellement des générations[8]. Le pays est aujourd'hui en déclin démographique[9]. Parallèlement c'est aussi le pays pour lequel le poids de la dette publique est principal au monde[10], cette dernière s'élevait en 2009 à 217, 7 % du PIB[11].

Étymologie

Article détaillé : Noms du Japon.

En japonais, «Japon» (??) se dit Nihon ou Nippon, et peut-être dans les documents administratifs Nipponkoku (????) prononcé plus rarement Nihonkoku, soit Nation japonaise. La forme abrégée Ni- (??) [12], toujours en préfixe, sert quelquefois dans un but qualificatif : ainsi trouve-t-on Nitchū (???) pour l'adjectif «nippo-chinois» ou «sino-japonais», Nisshōki (????) pour le drapeau national, Nikkei (???) pour tout ce qui a des origines japonaises.

Le nom ?? veut dire «origine du soleil». En effet, ? veut dire soleil (ou jour) et ? veut dire origine (ou racine). On peut par conséquent donner comme signification à ce nom «le pays du soleil levant». C'est lors des premiers échanges commerciaux avec la Chine (habituellement par le biais d'une lettre du prince régent Shōtoku) que cette appellation, logique du point de vue du voisin occidental chinois, fut introduite, tandis que les Japonais de l'époque désignaient leur pays sous le nom de Yamato (??? un ateji désignant à l'origine une région géographique de Nara) . Initialement prononcé Hi-no-moto, il lui fut préféré, à partir de l'époque de Nara (VIIIe siècle) les prononciations Nihon ou Nippon, appellations toujours en usage aujourd'hui.

Le nom japonais Nippon est utilisé sur les timbres, les billets de banque, et pour les événements sportifs internationaux, tandis que Nihon est utilisé plus souvent dans la vie quotidienne. Nippon peut faire aussi référence à l'empire du Japon et par conséquent à l'idéologie nationaliste de l'ère Shōwa. Il se retrouve dans le gentilé, Nihon-jin (???? littéralement «personne du Japon») , et le nom de la langue, Nihon-go (????) . Outre Nihon-jin, employé tout spécifiquement pour désigner des citoyens japonais localisés au Japon, sont aussi utilisés les termes de Hōjin (??? littéralement «personne du pays») pour les citoyens japonais présents à l'étranger (permet de désigner tant les touristes, les hommes d'affaires ou étudiants ayant quitté l'archipel pour des durées plus ou moins longues, expression surtout fréquente dans les médias quand elles parlent d'une catastrophe ayant fait des victimes japonaises). Nikkeijin (???? littéralement «personne de lignée japonaise») , ou Nikkei (??? littéralement «de lignée japonaise») , est le mot générique pour les immigrants japonais et leurs descendants dans le monde (dont la principale communauté reste les Nippo-Américains), de toute génération, y compris ceux venus ou revenus vivre ou travailler au Japon mais n'en ayant pas la citoyenneté[13].

Yamato (???) est désormais le nom qu'on donne à la période historique allant de 250 à 710. C'est en fait le nom de la première structure impériale connue qui exerçait son pouvoir autour de Nara (???) aux environs du Ve siècle. Actuellement, on trouve toujours le mot Yamato dans des expressions telles que Yamato-damashii (???? «l'esprit japonais») .

Le terme Japon viendrait sans doute de la prononciation chinoise de ?? (rìbĕn [ʐ̩˥˩. pən˨˩˦] en mandarin d'aujourd'hui) [14]. Marco Polo utilisait le terme de Cipangu, dérivé du chinois Zipang utilisé par les chinois pour désigner le Japon à cette époque[15].

Histoire

Jimmu, fondateur légendaire du Japon (par Tsukioka Yoshitoshi)
L'empereur Meiji (1909)
Article détaillé : Histoire du Japon.

La légende rapporte que le Japon fut fondé au VIIe siècle av. J. -C. par l'empereur Jimmu. Le système d'écriture chinois, mais aussi le bouddhisme furent introduits durant les Ve et VIe siècles par les moines bouddhistes chinois et coréens, amorçant une longue période d'influence culturelle chinoise. Les empereurs étaient les dirigeants symboliques, tandis que le véritable pouvoir était le plus fréquemment tenu par les puissants nobles de la Cour, des régents du clan Fujiwara (du VIIIe siècle au milieu du XIe siècle) aux shoguns (général en chef des armées, à partir de 1192). L'apogée de l'autorité impériale se situe au début de l'époque de Nara (première partie du VIIIe siècle) ainsi qu'à la fin de celle de Heian par le biais du dispositif des empereurs retirés (d'environ 1053 jusqu'à 1085-1092).

À partir du XVIe siècle, des commerçants venus dans un premier temps du Portugal (1543), puis des Pays-Bas et d'Angleterre débarquèrent au Japon avec des missionnaires chrétiens. Au cours de la première partie du XVIIe siècle, le bakufu (shogunat) Tokugawa craignit que ces missionnaires portugais fussent la source de périls analogues à ceux que subirent ses voisins (telles les prémices d'une conquête militaire par les puissances européennes ou un anéantissement total[16]) et la religion chrétienne fut formellement interdite en 1635 sous peine de mort accompagnée de torture. Puis, en 1639, le Japon cessa toute relation avec l'étranger, à l'exception de certains contacts restreints avec des marchands chinois et néerlandais à Nagasaki, exactement sur l'île de Dejima.

Cet isolement volontaire de deux siècles dura jusqu'à ce que les États-Unis, avec le commodore Matthew Perry, forcent le Japon à s'ouvrir à l'Occident par la politique de la canonnière en signant la convention de Kanagawa en 1854 après le pilonnage des ports japonais.

En uniquement quelques années, les contacts intensifs avec l'Occident transformèrent profondément la société japonaise. Le shogun fut forcé de démissionner et l'empereur fut réinvesti du pouvoir.

La restauration Meiji de 1868 mit en œuvre de nombreuses réformes. Le dispositif de type féodal et l'ordre des samouraïs furent officiellement abolis et de nombreuses institutions occidentales furent adoptées (les préfectures furent mises en place). De nouveaux dispositifs juridiques et de gouvernement mais aussi d'importantes réformes économiques, sociales et militaires transformèrent le Japon en une puissance régionale. Ces mutations donnèrent naissance à une forte ambition qui se transforma en guerre contre la Chine (1895) et contre la Russie (1905), dans laquelle le Japon gagna la Corée, Taïwan et d'autres territoires.

L'expansionnisme militaire du Japon avait débuté dès le début du XXe siècle avec l'annexion de la Corée en 1910. Il prit de l'ampleur au cours de l'ère Shōwa avec l'invasion de la Mandchourie en 1931 puis des provinces du nord de la Chine. En 1937, l'empire se lança dans une invasion de la Chine qui débuta avec le bombardement stratégique de Shanghai et de Canton, ce qui entraîna une résolution de blâme de la Société des Nations à l'encontre du Japon mais en particulier un écrasement des forces du Guomindang. Plus de deux cent mille civils chinois furent exterminés lors du massacre de Nankin (Nanjing) par l'armée impériale japonaise.

L'attaque de Pearl Harbor dans l'archipel d'Hawaii en 1941, visant à détruire une partie de la flotte de guerre américaine, engagea l'empire dans la Deuxième Guerre mondiale au côté de l'Axe. Le Japon agrandit par conséquent toujours son emprise jusqu'à occuper la Birmanie, la Thaïlande, Hong Kong, Singapour, l'Indonésie, la Nouvelle-Guinée, l'Indochine française et la majeure partie des îles du Pacifique. Ce gigantesque empire militaire, nommé officiellement Sphère de coprospérité de la grande Asie orientale, était conçu pour servir de réservoir de matières premières. L'occupation de ces territoires fut marquée par d'innombrables exactions à l'encontre des populations d'Extrême-Orient, crimes pour lesquels les pays voisins du Japon demandent toujours des excuses ou des réparations actuellement.

L'empereur Shōwa procéda finalement à la reddition de l'empire du Japon le 14 août 1945 après les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki et l'invasion soviétique du Manzhouguo. Le traité de paix avec la Russie est toujours en négociation, en règlement du problème des îles Kouriles du Sud, occupées par cette dernière depuis la fin du conflit.

Le Japon, dont plusieurs des villes majeures ont été dévastées par les bombardements, est occupé par les troupes du Commandant suprême des forces alliées, MacArthur. Ce dernier met en place le tribunal de Tōkyō pour juger quelques-uns des dirigeants politiques et militaires de l'empire mais exonère l'ensemble des membres de la famille impériale mais aussi les membres des unités de recherche bactériologiques.

Confiné à l'archipel, le pays demeura sous la tutelle des États-Unis jusqu'en 1951 (traité de San Francisco). Ceux-ci imposèrent une nouvelle constitution, plus démocratique, et apporterent une aide financière qui encouragea le renouveau du Japon. L'économie se rétablit ainsi rapidement et permit le retour de la prospérité dans l'archipel dont les Jeux olympiques de Tōkyō et le lancement du Shinkansen en 1964 furent les symboles.

Des années 1950 jusqu'aux années 1980, le Japon connaît un apogée culturel et économique et une formidable croissance. Cependant, ce «miracle économique» prend fin au début des années 1990, date à laquelle la bulle spéculative japonaise éclate, marquant le début de la «décennie perdue». Ces années sont aussi marquées par une certaine instabilité politique (avec la première chute d'un gouvernement par une motion de censure en 1993) et plusieurs catastrophes d'origines humaines (Attentat au gaz sarin dans le métro de Tōkyō en 1995) ou naturelles (tremblement de terre de Kōbe, aussi en 1995).

Actuellement, quoique sa part soit assez faible dans les finances de l'État, le Japon occupe, en matière de budget militaire, la cinquième place dans le monde en chiffres absolus, mais l'importance de ce budget ne fait pas pour tout autant du Japon une grande puissance militaire. La constitution japonaise interdit en effet le maintien d'une armée, le droit de belligérance et le lancement de toute opération militaire en dehors de ses frontières autre que dans le cadre de l'autodéfense. La «force d'autodéfense» japonaise est un corps militaire professionnel disposant de moyens techniques avancés.

Avec la guerre en Irak en 2003, la constitution a été aménagée pour pouvoir déployer des troupes hors de son territoire dans le cadre d'opérations à caractère non strictement militaire (reconstruction, aide humanitaire…). De la sorte, le Japon espère acquérir un rôle diplomatique plus en rapport avec sa puissance économique.

Politique

Article détaillé : Politique du Japon.
Palais de la Diète, le Parlement japonais

Le Japon est une monarchie constitutionnelle. Régie par la Constitution de 1947, où l'empereur (??, ?) n'occupe plus qu'une place honorifique, alors que la majeure partie du pouvoir politique est détenu par un parlement bicaméral, la Diète (??, ?) . Le pouvoir exécutif appartient au cabinet (??, ?) , responsable devant la Diète, dirigé par le Premier ministre (????, ?) et composé de ministres d'État (????, ?) devant tous être des civils. Le Premier ministre est choisi au sein de la Diète par ses pairs avant d'être appelé par l'empereur. Il a le pouvoir de nommer et de démettre les autres ministres, dont une majorité doit être membre du Parlement. La constitution attribue la souveraineté, qui revenait jusque là à l'empereur, au peuple japonais.

La branche législative, et par conséquent la Diète, se compose dans un premier temps d'une chambre basse, la Chambre des représentants (???, ?) de 480 sièges, dont 300 membres sont élus par le mode uninominal à un tour et 180 par la proportionnelle régionale. Les représentants sont élus pour quatre ans au suffrage universel (il faut avoir vingt ans pour voter). La chambre haute, nommée Chambre des conseillers (???, ?) , de 242 membres, se compose de personnes élues pour une durée de six ans, renouvelée par moitié l'ensemble des trois ans. Le suffrage est universel et secret. Le mode de scrutin est aussi mixte : 146 conseillers sont élus par un scrutin majoritaire plurinominal dans le cadre des préfectures, et 96 conseillers à la proportionnelle nationale.

La vie politique a longtemps été dominée après la fin de l'occupation américaine par le Parti libéral démocrate (PLD), qui a apporté la totalité des Premiers ministres au pays de 1955 à 1993 et de 1996 à 2009. Ce dernier, de tendance conservatrice libérale, gouverne seul ou en coalition, surtout avec le Kōmeitō, parti sous influence de la secte Sōka Gakkai, dont les députés sont surtout issus, entre 1998 et 2009. Le principal parti d'opposition a longtemps été le Parti socialiste japonais (PSJ) jusqu'à ce que ce dernier souffre de la perte de son électorat respectant les traditions suite à son alliance de 1994 à 1996 avec le PLD dans une grande coalition gouvernementale et sa transformation en 1996 en Parti social-démocrate (PSD). Depuis les années 1990, l'opposition non communiste a été animée par le Parti démocrate du Japon (PDJ), fondé en 1996 et réformé en 1998, composé d'anciens dissidents tant de l'ancien PSJ que du PLD et se positionnant au centre ou alors au centre-gauche de l'échiquier politique japonais avec une idéologie proche de la Troisième voie sociale-libérale. Il est finalement arrivé au pouvoir à l'issue des élections législatives du 30 août 2009 et son président, Yukio Hatoyama, est devenu le 60e Premier ministre du Japon le 16 septembre 2009. Naoto Kan lui succède le 4 juin 2010. Il dirige un gouvernement de coalition bipartite avec le Nouveau parti du peuple (NPP, centre-droit).

Plusieurs centaines de milliers de Coréens ont le statut de résidents permanents au Japon depuis plusieurs générations et parmi eux, un grand nombre refusent de prendre la nationalité japonaise pour ne pas devoir renoncer à leur nationalité coréenne ; ils sont par conséquent toujours reconnus comme des étrangers sur le plan légal, même si nombre d'entre eux utilisent fréquemment un nom japonais ou ne savent pas parler coréen. Ils bénéficient cependant du statut de «résidents permanents spéciaux» qui leur donne certains avantages comparé aux autres résidents permanents.

Ils ne peuvent malgré tout pas voter aux élections japonaises et accéder à certains postes élevés de la fonction publique sans se faire naturaliser. Il y a cependant un débat sur la possibilité de donner le droit de vote aux élections locales aux résidents permanents, comme c'est le cas depuis 2005 dans certaines régions de Corée du Sud. Il s'agissait de l'une des principales promesses de campagne du PDJ, désormais au pouvoir.

Le Japon pratique la peine de mort. C'est un usage qui a tendance à croître entre 2006 et 2009 (les exécutions ont doublé en un an et les condamnations ont été multipliées par 6 en quatre ans). Cependant, la première ministre de la Justice de l'administration démocrate au pouvoir depuis 2009, Keiko Chiba, est une opposante historique à la peine capitale.

Relations étrangères et armement

Le JDS Hyuga, un des deux porte-hélicoptères de la force maritime japonaise d'auto-défense

Le Japon entretient d'étroites relations économiques et militaires avec son principal allié, les États-Unis[17] officialisé par le traité de coopération mutuelle et de sécurité entre les États-Unis et le Japon de 1960. État membre de l'Organisation des Nations unies depuis 1956, le Japon a été un membre non-permanent du Conseil de sécurité pour un total de 18 ans et le sera pour la période 2009-2010. Il est aussi l'une des nations du G4 qui cherchent à devenir un membre permanent au Conseil de sécurité[18]. Comme membre du G8, de l'APEC, de l'ASEAN Plus Trois et participant au sommet de l'Asie orientale, le Japon participe activement aux affaires internationales et renforce ses liens diplomatiques avec des partenaires importants dans le monde entier. Le Japon a signé un pacte de sécurité avec l'Australie en mars 2007[19] et avec l'Inde en octobre 2008[20]. Il est aussi le troisième plus grand donateur d'aide publique au développement, après les États-Unis et le Royaume-Uni, avec un don de 8, 86 milliards de dollars US en 2004[21]. Le Japon a contribué avec des troupes non-combattantes à la coalition militaire en Irak de 2004 à 2008[22].

Le Japon est engagé dans plusieurs conflits territoriaux avec ses voisins : avec la Russie sur les îles Kouriles, avec la Corée du Sud sur les rochers Liancourt, avec le République populaire de Chine et Taïwan sur les îles Senkaku, et avec la République populaire de Chine sur la ZEE autour d'Okinotorishima, rendant complexes les relations entre la Chine et le Japon.

Le Japon est aussi confronté à un différend avec la Corée du Nord sur son enlèvement de citoyens japonais et sur ses armes nucléaires. Suite à la contestation des îles Kouriles, le Japon est techniquement toujours en guerre avec la Russie, car aucune solution à la question n'a jamais été signée[23].

L'armée du Japon est restreinte par l'article 9 de la Constitution japonaise, qui fait renoncer le Japon à son droit de déclarer la guerre ou à utiliser sa force militaire comme moyen de règlement des différends internationaux. Les forces du Japon sont régies par le ministère de la Défense, et sont composée d'une force terrestre, maritime et aérienne. Les forces qui ont été récemment utilisées dans des opérations de maintien de la paix et pour le déploiement de troupes japonaises en Irak a marqué la première intervention militaire du Japon à l'étranger depuis la Deuxième Guerre mondiale[22].

Géographie

Carte du Japon
Article détaillé : Géographie du Japon.

Le Japon est un archipel de plus de trois mille kilomètres de long, s'étalant de la Russie (îles Kouriles) au nord à Taïwan au sud, le long de la côte orientale de l'Asie. Quatre îles principales sur les 4 000 de l'arc insulaire représentent 95 % du territoire[24] : du nord au sud, Hokkaidō (79 000 km2), historiquement peuplée par les Aïnous, Honshū (227 000 km2) la plus grande et la plus peuplée avec 105 millions d'habitants, Shikoku (18 000 km2), l'île de la mer intérieure et Kyūshū (36 000 km2), en face de la Corée du Sud.

En outre, l'archipel comporte à peu près trois mille autres îles, plus petites (surtout dans la préfecture d'Okinawa). Naha, sur l'île Okinawa Hontō dans l'archipel des Ryūkyū (archipel Nansei), est localisée à plus de six cents kilomètres au sud-ouest de Kyūshū. Au sud de Tōkyō, l'archipel des Nanpō s'étire sur plus de mille kilomètres jusqu'à Iwo Jima. Au nord, Sakhaline (Karafuto en japonais) et les îles Kouriles (Chishima rettō, qui s'étendent à plus de mille deux cents kilomètres au nord-est de Hokkaidō), annexées par la Russie quelques jours après la défaite du Japon face aux États-Unis en août 1945, sont quelquefois reconnues comme les points extrêmes de l'archipel.

Le Japon est scindé, d'un point de vue géographique et non pas politique, en huit régions (voire neuf, si la préfecture d'Okinawa n'est pas inclus dans le Kyūshū) qui sont du Nord au Sud : Hokkaidō, Tōhoku, Kantō, Chūbu, Kansai (fréquemment nommé Kinki), Chūgoku, Shikoku et Kyūshū. La région du Chūbu est quelquefois décomposée en trois régions : la région de Hokuriku sur la côte nord-ouest , la région de Kōshinetsu à l'est et la région de Tokai au sud. Les limites de ces dernières ne sont cependant pas fixées avec précision.

Subdivisions administratives

Article détaillé : Subdivisions du Japon.
Préfectures du Japon

Le Japon est subdivisé en quarante-sept préfectures (ou départements), dont une préfecture métropolitaine ou métropole (Tōkyō), une préfecture insulaire ou territoire (Hokkaidō), deux préfectures gouvernementales ou gouvernements urbains (Ōsaka et Kyōto) et 43 préfectures rurales.

Préfectures
(01) Hokkaidō (???) (territoire) (02) Aomori (??) (03) Iwate (??)
(04) Miyagi (??) (05) Akita (??) (06) Yamagata (??)
(07) Fukushima (??) (08) Ibaraki (??) (09) Tochigi (??)
(10) Gunma (??) (11) Saitama (??) (12) Chiba (??)
(13) Tōkyō (??, métropole) (14) Kanagawa (???) (15) Niigata (??)
(16) Toyama (??) (17) Ishikawa (??) (18) Fukui (??)
(19) Yamanashi (??) (20) Nagano (??) (21) Gifu (??)
(22) Shizuoka (??) (23) Aichi (??) (24) Mie (??)
(25) Shiga (??) (26) Kyōto (??, gouvernement urbain) (27) Ōsaka (??, gouvernement urbain)
(28) Hyōgo (??) (29) Nara (??) (30) Wakayama (???)
(31) Tottori (??) (32) Shimane (??) (33) Okayama (??)
(34) Hiroshima (??) (35) Yamaguchi (??) (36) Tokushima (??)
(37) Kagawa (??) (38) Ehime (??) (39) Kōchi (??)
(40) Fukuoka (??) (41) Saga (??) (42) Nagasaki (??)
(43) Kumamoto (??) (44) Ōita (??) (45) Miyazaki (??)
(46) Kagoshima (???) (47) Okinawa (??)

Deux préfectures ont des subdivisions spécifiques qui leur est propre : Hokkaidō qui a tout son territoire divisé en sous-préfectures et Tōkyō qui présente elle aussi des circonscriptions administratives spécifiques à travers les vingt-trois arrondissements spéciaux (qui ont statut de municipalités urbaines sans en avoir l'ensemble des compétences, certaines étant exercées directement par le Gouvernement métropolitain) et les quatre sous-préfecture] insulaires du Pacifique. Sinon, l'ensemble des préfectures (ou sous-préfectures) sont organisées en municipalités urbaines (les villes) ou rurales (les bourgs et villages, eux-mêmes regroupés en districts ruraux).

Les principales villes du Japon classées en ordre décroissant d'habitants sont (chiffres de 2005) [25] :

L'agglomération de Tōkyō, englobant entre autres Yokohama, Kawasaki et Saitama est , avec d'avantage de 33 millions d'habitants[27], la plus peuplée du monde.

Relief

Carte topographique du Japon.

Les montagnes occupent 71 % du territoire, les piémonts 4 %, les plaines hautes 12 % et les plaines basses 13 %. Uniquement légèrement plus du cinquième du territoire est habitable (80 500 km2), et la plus grande plaine de l'archipel, celle du Kantō, n'atteint pas 15 000 km2 [[24]]. Le massif montagneux des Alpes japonaises s'étire du Nord au Sud sur plus de 1 800 km, le long des 4 îles principales. Le point culminant du Japon est le célèbre mont Fuji[28] atteignant 3 776 m d'altitude. C'est un relief volcanique, toujours actif, mais peu menaçant.

La rareté des plaines (excepté près des littoraux), particulièrement peuplées (plus de 800 habitants par km² sur la côte Est de Honshū), oblige l'exploitation des collines et des montagnes avec le dispositif des cultures en plateaux (les versants sont recouverts de bassins successifs de taille décroissante avec la hauteur, donnant la possibilité de la culture du riz, du soja, etc. ). Si les côtes du Japon sont longues (33 000 km) et d'une grande variété, les fleuves sont courts, pentus et violents, et se prêtent peu à la navigation[24].

Le Japon exprime avant tout par sa géographie le contraste le plus remarquable qui soit au monde entre un milieu éminemment ingrat qui n'offre à ses habitants qu'une superficie cultivable inférieure à 78 000 km2 (moins de 24 % de la superficie totale) et la présence de 127 millions d'habitants (chiffre de 2007).

Volcanisme et séismes

Comme le Japon est localisé dans une zone de subduction de 4 plaques tectoniques (Pacifique, Nord-américaine, des Philippines et Eurasiatique), de nombreux volcans, comme le mont Unzen, sur l'île de Kyūshū, sont actifs.

Des milliers de secousses telluriques d'intensité variable (de 4 à 7, 3 sur l'échelle de Richter) sont ressenties dans le Japon tout entier chaque année. D'autre part, les puissants et ravageurs tremblements du plancher sous-marin génèrent des raz-de-marée nommés tsunamis. 1/5e des séismes d'une magnitude égale ou supérieure à 6 recensés dans le monde surviennent au Japon[29].

Le séisme de Kōbe en 1995 fit 6 437 morts et 43 792 blessés. Celui du Kantō en 1923 fit lui plus de cent mille morts, occasionnant la destruction par incendie de la majorité des maisons en bois.

Les sources naturelles d'eau chaude (appelées onsen) sont nombreuses et particulièrement populaires. Elles ont fréquemment été aménagées en bains publics, hôtels ou stations thermales pour les séjours de villégiature et retraites de santé. On peut par exemple s'y baigner dans des «baignoires» naturelles de 40 à 65 °C.

Climat

Le Japon vu par satellite

L'archipel est particulièrement étiré sur l'axe Nord-Sud de la latitude de Québec à celle de Cuba[24], le Japon possède une gamme climatique étendue. L'île de Hokkaidō connaît un climat tempéré, avec des étés doux et des hivers froids avec de fortes chutes de neige qui tiennent au sol durant plusieurs mois. À l'inverse, le climat des îles Ryukyu est de type subtropical, sans gel ni neige, avec des températures minimales hivernales supérieures à 16 °C[24]. Tōkyō, Nagoya, Kyōto, Ōsaka et Kōbe, à l'est et au centre-ouest de la plus grande île (Honshū), ont un climat de type subtropical humide caractérisé par des hivers assez doux, avec peu ou pas de neige, et des étés chauds et humides, avec une saison des pluies (tsuyu) de début juin à mi-juillet. Le climat de Fukuoka (Hakata) , sur l'île de Kyūshū, est assez tempéré avec des hivers doux et un été court, tandis que celui d'Okinawa Hontō est quasi-tropical.

L'archipel japonais connaît une alternance des vents et des courants marins qui influent sur son climat. En hiver, les vents sibériens déferlent sur la mer du Japon et provoquent d'énormes chutes de neige sur la côté occidentale de l'archipel. À l'inverse, la côte orientale est protégée par la chaîne des Alpes japonaises et connaît des hivers secs et ensoleillés, avec des températures tiédies par l'effet du courant chaud Kuro-shio au Sud-Est . En été, le courant froid Oya-shio abaisse les températures sur les côtes du Nord-Ouest[24].

L'archipel japonais est touché par les tempêtes tropicales et les cyclones (appelés typhons), en particulier entre juin et octobre. En 2004, dix cyclones se sont abattus sur le Japon, parmi lesquels Meari qui a fait vingt-deux morts et six disparus. Le bilan matériel de la saison 2004 est catastrophique : au moins 155 milliards de yens (1, 4 milliard de dollars américains ou 1 milliard d'euros) de dégâts. Les typhons les plus violents du XXe siècle au Japon ont dévasté Muroto en 1934 (trois mille morts) et la baie d'Ise en 1959 (cinq mille morts).

Environnement

L'histoire environnementale du Japon et les politiques actuelles reflètent un équilibre fragile entre le développement économique et la protection de l'environnement. Dans la rapidité de la croissance économique après la Deuxième Guerre mondiale, les politiques d'environnement ont été délaissées par le gouvernement et les entreprises industrielles. Conséquence inévitable, la pollution a fortement sévi au Japon dans les années 1950 et 1960 et a entraîné certains fléaux comme la maladie de Minamata. Avec la montée des préoccupations sur le problème, le gouvernement a introduit de nombreuses lois sur la protection de l'environnement[30] en 1970 et a créé le Ministère de l'Environnement en 1971. Le premier choc pétrolier a aussi encouragé l'utilisation efficace de l'énergie au Japon en raison du manque de ressources naturelles[31]. Les questions environnementales aujourd'hui prioritaires comprennent la pollution de l'air en zones urbaines (les NOx, ou oxydes d'azote, sont des substances toxiques irritantes pour les voies respiratoires), la gestion des déchets, l'eutrophisation de l'eau, la conservation de la nature, la gestion des produits chimiques et la coopération internationale pour la conservation de l'environnement[32].

Aujourd'hui, le Japon fait partie des leaders mondiaux dans le développement de nouvelles techniques respectueuses de l'environnement. Les automobiles hybrides de Toyota et Honda ont été désignées comme ayant la plus haute économie de carburant et les plus basses émissions[33]. Ceci est dû à la technique de pointe des dispositifs hybrides, aux biocarburants, à l'utilisation de matériel léger ainsi qu'à une meilleure ingénierie.

Le Japon prend aussi en considération les problèmes entourant le changement climatique. Comme signataire du Protocole de Kyoto, et hôte de la conférence de 1997 qui l'a établi, le Japon est dans l'obligation de diminuer ses émissions de dioxyde de carbone et de prendre d'autres mesures liées à la lutte contre le changement climatique. La Cool Biz, présentée par l'ancien Premier ministre Junichiro Koizumi, avait pour cible la réduction de l'utilisation de l'énergie grâce à la réduction de l'utilisation de la climatisation dans les bureaux du gouvernement. Le Japon va forcer l'industrie à faire des réductions d'émissions de gaz à effet de serre, en vertu de ses obligations liées au Protocole de Kyoto[34].

Le Japon est classé 30e dans le classement des pays selon leur indice de durabilité environnementale[35].

Démographie

Article détaillé : Démographie du Japon.

Le faible taux d'immigrants associé à un taux de natalité bas fait que le Japon est aujourd'hui en «crise démographique» : le recul de l'âge de la retraite est à l'ordre du jour, et des personnes âgées débutent même à être réembauchées pour combler le manque de plus en plus apparent de main-d'œuvre jeune. Entre 1980 et 2005, la part des plus de soixante-cinq ans dans la population japonaise a doublé, pour dépasser les 20 % en 2006, chiffre qui serait porté à 40 % en 2050.

Pour la première fois en 2005 la population a reculé (perdant à peu près trente mille habitants, cela avec un taux de fécondité de 1, 25 enfant par femme ; Tōkyō passant sous la barre de 1 enfant par femme avec un taux de 0, 98) dans un pays où les structures conçues pour accueillir les enfants en bas âge sont rares.
En 2008, l'indicateur conjoncturel de fécondité du pays (1, 37 enfants par femme) a remonté pour la 3ème année consécutive après sa valeur la plus basse (1, 26 en 2005, 1, 32 en 2006 et 1, 34 en 2007), et il y a eu 2 000 naissances de plus qu'en 2007 (en partie car année bissextile). Néanmoins, la mortalité a atteint son second record en 2008 avec à peu près 1, 14 million de décès dans l'année, ce qui se traduit en termes de bilan par 51 000 japonais de moins qu'en 2007[36].

Sans modification démographique à court-terme (et les prospectivistes n'en attendent pas), le Japon comptera à peu près quatre-vingt-dix millions d'habitants en 2050. À ce rythme, ils seront moins de soixante millions en 2100. Quatre-vingts pour cent des Japonais se disent particulièrement préoccupés par les conséquences du vieillissement de la population pour leurs retraites, les dépenses de santé et la fiscalité.

De plus, la répartition de la population est hétérogène, principalement concentrée sur la bande littorale sud du pays tandis que l'intérieur du pays et l'île de Hokkaidō sont particulièrement peu peuplés. Actuellement, les zones urbaines représentent 80 % de la population. La mégalopole japonaise, le plus souvent désignée sous le nom de Taiheiyō Belt («ceinture Pacifique»), qui s'étire sur mille deux cents kilomètres de Tōkyō au nord de Fukuoka concentre plus de cent millions d'habitants.

Le Japon comptait 2 217 000 étrangers à la fin 2008, soit 1, 74 % de la population totale, avec une augmentation de 50 % en dix ans. Les Chinois représentent le groupe principal (30 %), avec 655 000 personnes, suivi des Coréens (589 000), Brésiliens (313 000), Philippins (211 000) et Péruviens (60 000) [37].

Les Japonais sont probablement issus de vagues d'immigration successives venues de Chine, de Corée et des îles du Pacifique[38].

Pyramide des âges du Japon, 2005

Économie

La Bourse de Tōkyō est la seconde plus grande au monde avec une capitalisation boursière de plus de quatre mille milliards de dollars.

Le Japon est appelée troisième puissance économique mondiale avec 5, 72 % du PIB mondial (4 376 milliards de dollars), selon les chiffres de la Banque mondiale de l'année 2009[39]. Elle se situe derrière les États-Unis et la Chine mais devant l'Allemagne et la France[39].

Les immenses groupes (Toyota, Nissan, Honda, Mitsubishi, Canon, Panasonic, Sony, Akai, Sharp, Nintendo, etc. ) édifiés sur cette modeste surface placent le Japon parmi les grandes nations industrielles : première place mondiale pour l'automobile, l'électronique, deuxième place pour la construction navale (cargos, porte-conteneurs, pétroliers…). C'est aussi une économie de services particulièrement diversifiée et compétitive, en particulier performante dans les secteurs de pointe.

Après la Deuxième Guerre mondiale, durant laquelle le pays a subi de lourdes pertes humaines et matérielles, le Japon a progressé à un rythme extraordinaire jusqu'à conquérir ce rang de deuxième économie mondiale. C'est ce qu'on a nommé le miracle économique japonais (années 1950-1960). Les Jeux olympiques d'été de 1964 à Tōkyō ont joué un rôle d'accélérateur à cette forte croissance. Ces progrès sont essentiellement attribués à la présence d'origine d'un capital humain important, à la coopération entre l'État (MITI puis METI) et les entreprises, à une production tournée vers les marchés extérieurs (importantes exportations vers l'Asie et l'Amérique), à une forte éthique du travail, à la maîtrise des techniques de pointe grâce à la recherche, à la faiblesse relative des dépenses militaires (1 % du produit intérieur brut) [40].

L'organisation économique du Japon a quelques traits propres :

Jusqu'à il y a peu de temps, une part importante des employés de l'industrie disposait d'une garantie d'emploi à vie, mais depuis l'éclatement de la bulle spéculative japonaise, les licenciements et en particulier la fermeture de très nombreux sous-traitants ont écorché ce mythe. La crise a génèré une croissance du chômage (plus de 5 % au début des années 2000, mais redescendu sous les 4 % en 2008) et de la pauvreté, avec la multiplication des sans domicile fixe et des travailleurs précaires.

L'industrie, secteur prépondérant de l'économie (avec 39 % du produit intérieur brut, contre 25 % aux États-Unis, et 33 % de la population active, contre 25 % en France), est particulièrement dépendante des importations de matières premières et d'énergie. En effet, le territoire japonais ne pourvoit qu'à 3 ou 4 % des ressources naturelles dont a besoin le pays. Le secteur agricole, bien moindre, est fortement subventionné, pour des raisons politiques et sociales. Les rendements sont parmi les plus hauts du monde. Le plus fréquemment autosuffisant en riz, le Japon importe la moitié de sa consommation des autres céréales. Cependant l'autosuffisance alimentaire plafonne à 40 %. La flotte de pêche japonaise est une des plus importantes au monde et réalise presque 15 % des prises totales. Quant à la marine marchande, celle-ci dispose de 3 720 navires pour 173, 285 millions de tonnes de port en lourd - dont 161, 085 millions sous pavillon étranger - (au 1er janvier 2009), se plaçant ainsi au premier rang des nations maritimes (devant la Grèce) et représentant une part importante (15, 68 %) du tonnage total mondial[41]. Il est à noter que 74, 11 % du tonnage total japonais est immatriculé au Panama[réf.  nécessaire].

Pendant trois décennies, la croissance a été spectaculaire : en moyenne et hors inflation 10 % par an dans les années 1960, 5 % dans les années 1970 et 4 % dans les années 1980. Au cours des années 1970-1980, le capitalisme japonais a délocalisé sa production de type fordiste dans le reste de l'Asie orientale, en Asie du Sud-Est et en Amérique du Nord. L'objectif est triple : contourner les quotas de plus en plus nombreux imposés par les différents barrières protectionnistes américaines ou européennes ; diminuer les coûts de production grâce à une main-d'œuvre meilleur marché et faiblement qualifiée ; conquérir, aussi, les marchés locaux et nationaux grâce à une installation sur place. C'est ainsi que le Japon s'est progressivement ouvert vers le sud-ouest et l'ouest[42].

Dans les années 1990, la croissance a été nettement plus faible, principalement à cause de surinvestissements à la fin des années 1980, des accords du Plaza de 1985, et d'une politique économique d'austérité conçue pour purger les excès antérieurs des marchés boursiers et immobiliers. Les efforts du gouvernement pour relancer la croissance auront peu de succès, le pays s'enfonçant dans un long cycle de déflation aux conséquences dévastatrices pour les entreprises les moins compétitives et pour les ménages les plus fragiles.

La signature d'accords avec l'Organisation mondiale du commerce força le Japon à diminuer ses subventions aux agriculteurs, ouvrant la voie aux riz américains ou vietnamien, sujet sensible dans un pays où le riz forme la base alimentaire quotidienne. La crise économique asiatique de 1997 a eu pour effet d'accentuer cette situation économique tendue.

Depuis fin 2002, un mouvement de reprise s'est amorcé, tiré par le rapide développement du voisin chinois, qui est devenu le premier importateur de produits japonais[43], et , plus il y a peu de temps, par la demande intérieure (consommation des ménages, chômage en baisse…) et l'assainissement du secteur bancaire. Ceci s'est confirmé début 2006, lorsque le Japon a pu officiellement annoncer avoir vaincu la déflation persistante depuis le début des années 2000. Actuellement, malgré un endettement public record (environ 160 % à 170 % du produit intérieur brut[44]), le Japon a réussi à sortir de la crise immobilière. Le ralentissement économique mondial en 2008 apporte cependant à cette économie fortement exportatrice un défi complexe à relever.

À long terme, la surpopulation des zones habitables et le vieillissement de la population sont deux problèmes majeurs. La robotique est une des grandes forces de l'économie japonaise à long terme, à tel point qu'elle est reconnue comme le laboratoire de la société post-industrielle. 410 000 des 720 000 robots industriels du monde se trouvent au Japon, soit 57 %. L'emploi au Japon reste un sujet de préoccupation de premier plan.

Depuis le 1er septembre 2009, un accord de libre-échange et de partenariat économique (ALEPE) entre la Suisse et le Japon est en vigueur. [45]

Infrastructures

Article détaillé : Transport au Japon.

Le pays possède l'un des réseaux de transport les plus performants au monde, la quasi-totalité de son territoire étant accessible en transports en commun. Cette facilité à se déplacer a contribué au développement économique et démographique du pays.

Au Japon, la voie ferrée est le principal moyen de transport des passagers : le réseau de trains, métros et lignes à grande vitesse (Shinkansen) est dense et particulièrement efficace. Il est complété par des réseaux de bus locaux, en zone urbaine comme en zone rurale.

L'infrastructure routière nipponne est bien entretenue et couvre efficacement tout le territoire, jusqu'aux zones montagneuses les plus reculées. Il y a de plus des projets de dédoublement des grands axes routiers à travers les montagnes (projet appelé «Japan corridor»).

Le Japon possède d'autre part la première flotte commerciale maritime du monde (voir chapitre «Économie»).

Le Japon possède aussi un réseau de transport aériens particulièrement moderne, avec deux compagnies aériennes : Japan Airlines et All Nippon Airways.

Le débit moyen de 17, 13 Mbs en téléchargement est le deuxième plus élevé du monde (consultation du site en janvier 2010) [46].

Tourisme

Article détaillé : Tourisme au Japon.

En 2006, le Japon a accueilli 7, 3 millions de touristes, se classant au 30e rang mondial[47]. En 2007, les dix principaux pays d'origine des touristes étaient[48] :

  1. Corée du Sud Corée du Sud (2 600 694 visiteurs)
  2. Taïwan Taïwan (1 385 255 visiteurs)
  3. République populaire de Chine Chine (942 439 visiteurs)
  4. États-Unis États-Unis (815 882 visiteurs)
  5. Hong Kong Hong Kong (442 042 visiteurs)
  6. Australie Australie (222 518 visiteurs)
  7. Royaume-Uni Royaume-Uni (221 945 visiteurs)
  8. Flag of Thailand.svg Thaïlande (167 481 visiteurs)
  9. Canada Canada (165 993 visiteurs)
  10. France France (137 787 visiteurs)

Science et techniques

Photo de presse du plus récent robot Honda, ASIMO

Le Japon fait figure de locomotive dans la recherche scientifique, surtout l'électronique, les machines-outils et la recherche médicale. Près de 700 000 chercheurs se partagent un budget de 130 milliards de dollars US dédié à la recherche et au développement, le troisième plus grand au monde[49]. A titre d'exemple, certaines des plus importantes contributions du Japon à la technologie se trouvent dans les domaines de l'électronique, l'automobile, les machines, la construction parasismique, la robotique industrielle, l'optique, la chimie, les semi-conducteurs et les métaux. Le Japon est le leader incontesté en termes de production et d'utilisation de la robotique, et possède plus de la moitié (402 200 sur 742 500) des robots industriels utilisés pour la construction dans le monde[50]. Les sociétés japonaises sont par exemple à l'origine des robots Qrio, ASIMO et Aibo. Le Japon est le plus grand producteur mondial d'automobiles[51] et regroupe six des quinze plus grandes entreprises de construction automobile au monde, et sept des vingt plus importants fabricants de semi-conducteurs actuellement.

L'agence d'exploration aérospatiale japonaise (JAXA) est l'agence spatiale du Japon qui fait de la recherche spatiale, de la recherche en aviation et qui développe des fusées et des satellites. C'est une participante à la Station spatiale internationale et le Japanese Experiment Module (Kibō) a été ajouté à la Station spatiale internationale au cours de vols d'assemblage de la navette spatiale américaine en 2008[52]. L'agence a des plans d'exploration de l'espace, tels que le lancement de Venus Climate Orbiter en 2010[53], [54], le développement de la Mercury Magnetospheric Orbiter qui sera lancée en 2013[55], [56] et la construction d'une base lunaire en 2030[57]. Le 14 septembre 2007, le Japon a lancé SELENE, une mission lunaire japonaise avec une fusée H-IIA (type H2A2022) du centre spatial de Tanegashima. SELENE est aussi connu sous le nom de Kaguya, la princesse lunaire du conte folklorique Kaguya-hime[58]. Kaguya est la plus grande mission de sonde lunaire depuis le programme Apollo. Sa mission est de recueillir des données sur la Lune, son origine et son évolution. Elle est entrée en orbite lunaire en octobre 2007[59], [60], volant à une altitude d'environ 100 kilomètres[61].

Éducation et santé

Un des bâtiments de l'Université de Tōkyō, l'une des plus prestigieuses universités du Japon
Article détaillé : Système éducatif au Japon.

Dans un premier temps, les lycées et les universités ont été introduit au Japon en 1872 suite à la restauration de Meiji[62]. Depuis 1947, l'enseignement obligatoire au Japon se compose de l'école primaire et secondaire, qui dure neuf ans (à partir de 6 ans jusqu'à l'âge de 15 ans).

Au Japon, les services de soins médicaux sont apportés par les gouvernements nationaux et locaux. Le paiement pour les services médicaux est offert par le biais d'une assurance de soins de santé qui assure une relative égalité d'accès, avec des frais fixés par un comité gouvernemental. Les personnes sans assurance peuvent participer à un programme national d'assurance maladie gérés par les gouvernements locaux. Depuis 1973, l'ensemble des personnes âgées ont été couvertes par l'assurance parrainée par le gouvernement[63]. Les patients sont libres de choisir les médecins et les établissements de leur choix[64].

Culture

Article détaillé : Culture japonaise.

La culture japonaise est influencée par celle de la Chine et celle de la Corée. Mais elle en est aussi différente. Les influences culturelles étrangères se sont historiquement effectuées via la Corée du fait de leur proximité géographique. L'arrivée des Portugais et plus tard des Américains a quelque peu modifié ce dispositif.

Langues

Article détaillé : Japonais.

La société japonaise est linguistiquement particulièrement uniforme avec 98, 2 % de la population ayant le japonais pour langue maternelle. Les 1, 8 % restant étant constitués essentiellement de populations d'immigrants venus de Corée (sept cent mille personnes) et de Chine (trois cent cinquante mille personnes), mais aussi de Vietnamiens, de Brésiliens, d'Américains (quatre-vingt mille personnes), d'Européens (quarante-cinq mille personnes). Il existe quelques variations dialectales sur l'ile d'Okinawa. L'Aïnous d'Hokkaidō est toujours parlé au sein de la communauté du peuple autochtone mais reste néanmoins en voie de disparition.

Religions

Le sanctuaire shintoïste d'Iwashimizu Hachiman, dans la préfecture de Kyōto.
Article détaillé : Religion japonaise.

La plupart des Japonais ne croient pas en une religion spécifique et unique quoiqu'un certain nombre d'entre eux se soient convertis au christianisme suite à l'arrivée du jésuite espagnol saint François Xavier en 1549. Les Japonais sont profondément animistes, de nombreuses amulettes, utilisées tant à la maison qu'en voyage, en attestent. Leur pratique est chamanique au travers du shintoïsme, les autres religions n'étant qu'une appropriation animiste des dieux d'autres lieux dans leur panthéon personnel ou collectif. Cependant, nombreux sont les Japonais, en particulier au sein de la jeune génération, qui sont opposés aux religions pour des raisons historiques et en raison du développement de la science. Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, il fut exigé du peuple japonais de participer aux cérémonies shintoïstes et les activités des autres religions furent limitées. Ce shintoïsme d'État fut indissociable du nationalisme nippon qui prônait une élimination pure et simple des apports, néenmoins anciens, du bouddhisme et enfin du christianisme apporté par les missionnaires portugais. Énormément d'autres ont su garder une vision plus apaisée de la religion et en «utilisent» plusieurs dans leur vie. Ainsi, une même personne peut aller invoquer les dieux au sanctuaire shintoïste à l'occasion du Nouvel An et tenter d'attirer leur attention avant les examens d'entrée à l'école ou à l'université. Raisonnant de manière confucianiste, elle souhaitera quelquefois un mariage à l'occidentale dans une église chrétienne après une cérémonie plus respectant les traditions et aura des funérailles dans un temple bouddhiste. Au début du XVIIe siècle et après une période de relative tolérance, le christianisme fut interdit puis pourchassé jusqu'à une quasi-clandestinité des chrétiens du pays, mis à part sur l'île de Kyūshū, surtout à Nagasaki, mais aussi dans la moitié sud du Japon, où les chrétiens sont plus nombreux.

Aujourd'hui, la situation s'est inversée et un certain nombre de nouvelles religions ou sectes, dont la Sōka Gakkai et ses six millions de membres, qui se sont établies juste avant ou suite à la Deuxième Guerre mondiale occupent une place importante au Japon.

Jours fériés

Article détaillé : Fêtes et jours fériés japonais.
Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local En japonais Remarques
1er janvier Jour de l'An Ganjitsu ??
2e lundi de janvier Jour de l'accession à la majorité Seijin no Hi ???? déplaçable depuis 2000,
15 janvier jusque là
11 février Anniversaire de la fondation de l'État ??????
20 ou 21 mars Équinoxe de printemps ???? déplaçable selon l'Observatoire
29 avril Fête de Shōwa ???? l'anniversaire de l'empereur Shōwa (Hirohito)
3 mai Commémoration de la constitution Kenpō Kinen Bi ?????
4 mai Fête de la nature Midori no Hi ?????
5 mai Fête des enfants Kodomo no Hi ?????
3e lundi de juillet Fête de la mer Umi no Hi ??? déplaçable depuis 2003,
20 juillet jusque là,
3e lundi de septembre Fête des personnes âgées ???? déplaçable depuis 2003,
15 septembre jusque là
22 ou 23 septembre Équinoxe d'automne ???? déplaçable selon l'Observatoire
2e lundi d'octobre Fête des sports ???? déplaçable depuis 2000,
10 octobre jusque là
3 novembre Fête de la culture Bunka no Hi ????
23 novembre Fête du travail ??????
23 décembre Anniversaire de l'empereur Tennō Tanjōbi ?????

Note : quand la date d'un jour férié tombe un dimanche, c'est le lendemain qui est férié. Exemple : le 11 février 2007 était un dimanche, le 12 février 2007 a par conséquent été férié.

Symboles nationaux

Sport

Article détaillé : Sport japonais.
Combat de sumo

Le baseball est le sport national du Japon. Le championnat du Japon de baseball a été créé en 1937[68]. Actuellement, c'est le sport le plus populaire dans le pays. L'un des plus célèbres joueurs de baseball japonais est Ichirō Suzuki, qui après avoir gagné la récompense du meilleur joueur japonais en 1994, 1995 et 1996, joue désormais pour les Mariners de Seattle dans la Ligue majeure de baseball. Avant cela, Sadaharu Oh était le plus connu en dehors du Japon, après avoir frappé plus d'home-runs au cours de sa carrière au Japon que son contemporain Hank Aaron en avait frappé en Amérique.

Le sumo est aussi un sport particulièrement populaire au Japon. Les arts martiaux tels que le judo, le karaté, l'aïkido et le kendo moderne sont aussi beaucoup pratiqués et appréciés dans le pays. Après la restauration de Meiji, de nombreux sports occidentaux ont été introduits au Japon et ont commencé à se répandre à travers le dispositif éducatif[69].

Le Japon a été le lieu de la Coupe Intercontinentale de 1981 à 2004 et le co-hôte de la Coupe du monde de football de 2002 avec la Corée du Sud. Le Japon est l'une des plus grandes équipes de football en Asie, ayant remporté la Coupe d'Asie à trois reprises.

Le golf est aussi populaire au Japon[70], de même que les formes de course automobile, comme le Super GT et la Formula Nippon[71]. Le Twin Ring Motegi a été achevé en 1997 par Honda, qui produit les moteurs de la série, afin d'ajouter une épreuve japonaise au championnat américain de l'IndyCar Series.

En outre, un sport peu connu du grand public est né au Japon : l'airsoft. Il fut créé après la Deuxième Guerre mondiale, suite aux restrictions imposées par les Américains concernant les armes à feu au Japon.

Codes

Le Japon a pour codes :

Notes et références

  1. Tōkyō n'est cependant plus une ville actuellement au sens administratif et juridique du terme, mais une métropole correspondant à l'échelon préfectoral. La ville la plus peuplée disposant d'une administration est Yokohama
  2. Estimation en juillet 2010, CIA World Factbook
  3. (ja) Selon les données de Statistics Bureau of Japan au 1er octobre 2008
  4. PIB à parité de pouvoir d'achat, selon le Fonds monétaire international (FMI).
  5. PIB nominal, selon la CIA (FMI).
  6. (en) Facts and Figures of Japan 2007 01 : Land [pdf]
  7. United Nations World Population Propsects : 2006 revision – Table A. 17 for 2005-2010 [pdf]
  8. (en) En 2010, le taux d'accroissement démographique au Japon est négatif à -0.191%, et le taux de fertilité est estimé à 1, 2 enfant par femme, selon The World Factbook, CIA (2010) .
  9. (fr) Frédéric Lemaître, «Les Japonais menacés de disparition, par Frédéric Lemaître», dans Le Monde du 29 septembre 2007, mis en ligne le 28 septembre 2007, [lire en ligne]
  10. La Tribune - Les pays du monde les plus endettés - 11/02/2010
  11. Reuters, le 12/07/2010 - Le Japon en situation de blocage politique - Selon les données du FMI, le poids de la dette représentait en 2009 217, 7 % du PIB.
  12. http ://kanji. free. fr/kanji. php?unicode=65E5
  13. (en) «JA Vocabulary», Runker_room. tripod. com
  14. Dumaine, David. Petites histoires des noms de pays. Paris : Flammarion, 2006, p.  56-57. (ISBN 2-08-163123-7)
  15. Voir page 58 in Uma Epopéia moderna, Sociedade Brasileira de Cultura Japonesa. Comissão de Elaboração da História dos 80 Anos da Imigração Japonesa no Brasil, 1992
  16. Le royaume tibétain de Gugé subit en 1630 un anéantissement total suite à l'accueil bienveillant de missionnaires chrétiens par son roi. Cet accueil provoqua l'invasion du Ladakh par son voisin rival, qui profita de l'agitation génèrée par la colère des autorités bouddhistes contre la menace de la perte de leur monopole religieux et de leur influence
  17. Michæl Green : Japan Is Back : Why Tokyo's New Assertiveness Is Good for Washington, Real Clear Politics. Consulté le 2007-03-28.
  18. UK backs Japan for UNSC bid, Cenral Chronicle. Consulté le 2007-03-28.
  19. Japan-Australia Joint Declaration on Security Cooperation
  20. Joint Declaration on Security Cooperation between Japan and India
  21. Table : Net Official Development Assistance In 2004 - Organisation for Economic Co-operation and Development, 11 avril 2005 [pdf]
  22. Tokyo says it will bring troops home from Iraq, International Herald Tribune (2006-06-20). Consulté le 2007-03-28.
  23. CIA - The World Factbook - Russia
  24. Augustin Berque, «Un archipel montagneux aux multiples climats», dans Jean-François Sabouret, Japon, peuple et civilisation, La Découverte, coll.  «Poche», 2004 (réimpr.  2006), 232 p. (ISBN 2-7071-4433-9) , partie Territoire et population, p.  13-16
  25. (en) Statistics bureau, Ministry of Internal Affairs and Communications, Statistical Handbook of Japan
  26. (en) Population of Tokyo, Tokyo Metropolitan Government
  27. Tokyo, «la ville dense» par la Chambre de commerce et d'industrie de Paris
  28. L'appellation Fujiyama est erronée, car le nom japonais est Fujisan. L'erreur provient du fait que yama et san sont deux lectures du même kanji, ?, signifiant montagne.
  29. Le Japon frappé par un puissant séisme, Le Monde, 26-02-2010. Mis en ligne le 26+02-2010, consulté le 27 février 2010
  30. ??????????, Environmental Restoration and Conservation Agency
  31. Japan'international cooperation for energy efficiency & conservation in Asian region. , Takeshi Sekiyama, Energy Conservation Center, 2008 [pdf]
  32. ŒCD Environmental Performance Review of Japan - Organisation for Economic Co-operation and Development [pdf]
  33. (en) Automaker Rankings 2007 : The Environmental Performance of Car Companies - Union of Concerned Scientists, 15 octobre 2007
  34. World Business Council for Sustainable Development (WBCSD)
  35. (en) 2005 Environmental Sustainability Index Benchmarking National Environmental Stewardship - Yale Center for Environmental Law and Policy (université Yale) et Center for International Earth Science Information Network (université Columbia), 2005 [pdf]
  36. Annonce de Monsieur Tarô Asô, Ministère de la Santé, du Travail et du Bien-Être, repris par ADIT-Japon (BE Japon numéro 505 du 12/06/2009)
  37. Registered foreign population in Japan hits record-high 2.21 million, AP (Kyodo), 10 juillet 2009 [lire en ligne]
  38. Voir page 80 in Japan : restless competitor - The pursuit of economic nationalism, Malcolm Trevor, Japan Library, 2001
  39. (en) PIB PPA 2009, World Development Indicators database, Banque mondiale, 09/07/2010 [pdf]
  40. Université de Sherbrooke, «Évolution des dépenses militaires du Japon en % du PIB»
  41. Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, Étude sur les transports maritimes 2009, Genève, aout 2010 [pdf]
  42. Selon Philippe Pelletier, Japon, crise d'une autre modernité, éditions Belin, La Documentation française, 2004.
  43. La Chine est devenue le premier importateur de produits japonais
  44. L'année Stratégique 2008, Analyse des enjeux internationaux, page 485.
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Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

Article détaillé : Bibliographie sur le Japon.

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