Kosovo

Le Kosovo en forme longue la République du Kosovo, quelquefois francisé en Kossovo, et aussi nommé Kossovo-et-Métochie, est une république partiellement reconnue par la communauté internationale localisée en Europe du Sud.


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  • ... International : Les Serbes du Kosovo rêvent d'un avenir avec Belgrade. (source : lefigaro)
  • ... Hier, je suis allée en Serbie, sans pour tout autant quitter le Kosovo. Mjellma et moi avons pris le bus pour Mitrovica, ville divisée entre... (source : albanie-kosovo.blog.lemonde)
Republika e Kosovës (sq)
Republika Kosovo (sr)
Република Косово (sr)
République du Kosovo (fr)
Drapeau du Kosovo Armoiries du Kosovo
(Drapeau du Kosovo) (Armoiries du Kosovo)
carte
Langue officielle Albanais
Capitale Pristina
42°40′N 21°10′E / 42.667, 21.167
Plus grande ville Pristina
Forme de l'État République
 - -Président de la République
 - Premier ministre
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 159e
10 887 km2
%
Population
 - Totale (2009)
 - Densité
Classé e
1 804 838 hab.
165 hab. /km2
Indépendance
 - Déclaration d'indépendance1
De la Serbie
17 février 2008
Gentilé Kosovar, Kosovare



Monnaie Euro2 (EUR)
Fuseau horaire UTC +1 (été +2)
Hymne national Europe
Domaine internet
Indicatif
téléphonique
+381, +377 et +3863

1L'indépendance n'a été que partiellement reconnue internationalement
2Adopté unilatéralement. Le Kosovo ne fait pas partie de la zone euro et ne dépend pas de la Banque centrale européenne
3Indicatifs «empruntés» à la Serbie, à la Principauté de Monaco ainsi qu'à la Slovénie, dans l'attente de se voir attribuer un indicatif propre

Le Kosovo (en albanais Kosova ou Kosovë, en serbe Kosovo, Косово) en forme longue la République du Kosovo (en albanais, Republika e Kosovës, en serbe, Republika Kosovo, Република Косово), quelquefois francisé en Kossovo[1], et aussi nommé Kossovo-et-Métochie (en serbe, Kosovës dhe Metohis ou Kosovo i Metohija, Косово и Метохија) [2], est une république partiellement reconnue par la communauté internationale localisée en Europe du Sud. Le Kosovo n'est pas aujourd'hui membre de l'Organisation des Nations unies.

Au départ, le terme «Kosovo» désignait la vaste plaine constituant la partie orientale de la province du Kosovo telle qu'on la connaît aujourd'hui. Kos veut dire «merle» en serbe et ovo est un suffixe serbe indiquant l'appartenance. Kosovo veut dire par conséquent «des merles». Il se rapporte à un champ de bataille, Kosovo Polje, où l'armée serbe fut défaite par les Ottomans. Kosovo Polje se traduit par «Champ des Merles»[3]. Le gouvernement kosovar exerce de facto son pouvoir sur la majorité du territoire ; sa partie nord, 15 % de la région avec une population à majorité serbe[4], se trouve sous l'autorité de l'auto-proclamée Assemblée du Kosovo-et-Métochie qui ne représente presque que des Serbes et qui refuse la déclaration d'indépendance de 2008 des Albanais kosovars et revendique son maintien au sein de la Serbie.

Le Kosovo est toujours reconnu par les autorités de Serbie comme l'une de ses provinces autonomes, tout comme la Voïvodine.

Ce territoire actuellement à majorité albanaise a appartenu à différents États lors de son histoire. Retiré à Byzance par les Serbes en 1170, occupé par les Ottomans en 1459, il fit de nouveau partie de la Serbie depuis le traité de Bucarest de 1913 mettant fin à la deuxième Guerre balkanique, puis devint, après la Deuxième Guerre mondiale, une province autonome de la Serbie au sein des différentes Yougoslavies, avant d'être positionné sous administration de l'ONU le 10 juin 1999 en vertu de la résolution 1244 des Nations unies suite aux violents conflits qui ont opposé les autorités serbes et les séparatistes albanais à la fin des années 1990 ainsi qu'à l'épuration ethnique qui s'ensuivit. Depuis les accords de paix de Kumanovo, datés du même jour, une force de l'OTAN, la KFOR, assure la paix et l'ordre dans cette région. Les négociations sur le statut du Kosovo entre les autorités serbes et kosovares sont longtemps restées dans une impasse, les premières ne parlant que d'une large autonomie du Kosovo au sein de la Serbie, les secondes voulant l'indépendance.

Le 17 février 2008, le parlement du Kosovo a proclamé unilatéralement l'indépendance du territoire[5], [6]. Ce n'était pas la première fois qu'une simple province autonome (et non une République fédérée d'un ancien État fédéral comme le sont la Slovénie, la Croatie, la Macédoine, la Bosnie, le Monténégro ou les anciennes républiques soviétiques) déclarait unilatéralement son indépendance : en 1991, le Tatarstan, la Tchétchénie, l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud, la Transnistrie et le Haut-Karabagh l'avaient déjà fait ; mais c'est la première fois qu'un certain nombre de nations (70 en 2010) reconnaissent cette indépendance : cet exemple a été suivi par la Russie qui, en 2008 a reconnu l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud (mais non le Kosovo). En octobre 2008, suite à un vote à l'Assemblée générale des Nations unies, la Serbie a saisi la Cour internationale de justice pour qu'elle statue sur la légalité de la déclaration d'indépendance du Kosovo[7], ce qu'elle fait le 22 juillet 2010, en affirmant que celle-ci ne violait pas le droit international, qu'il était envisageable de déclarer son indépendance sans violer le droit international. Par contre, la CIJ ajoute qu'elle n'est «pas tenue par la question qui lui est posée de prendre parti sur le point de savoir si le droit international conférait au Kosovo un droit positif de déclarer unilatéralement son indépendance. La Cour n'est pas chargée de dire si le Kosovo a accédé à la qualité d'État», cette reconnaissance n'étant envisageable que par l'ONU[8], [9], [10], [11]. L'hymne national kosovar, adopté le 11 juin 2008, est intitulé Europe.

Appellation

Le territoire est appelé «République du Kosovo» (en albanais, Republika e Kosovës, en serbe, Република Косово et Republika Kosovo) par le gouvernement kosovar. Il est dénommé «Province autonome de Kosovo-et-Métochie» (en serbe, Аутономна покрајина Косово и Метохија et Autonomna pokrajina Kosovo i Metohija, en albanais, Krahina Autonome e Kosovës dhe Metohis), en abrégé Kos-Met ou Kosmet (en cyrillique, КосМет), par la Serbie.

Histoire

Article détaillé : Histoire du Kosovo.

Antiquité

Les Illyriens apparaissent au XXe siècle av. J. -C. , à une époque charnière entre l'âge du bronze et l'âge du fer. Ils forment un royaume englobant une grande partie de la région balkanique. Les Illyriens sont reconnus comme les ancêtres directs, tant par leur culture que par leur langue, des actuels Albanais. D'ailleurs, "Illyrien" veut textuellement dire "les hommes libres", du mot "liri" qui veut dire liberté en albanais. Les Illyriens étaient divisés en plusieurs clans : les Taulantes, Ardianes, Dardaniens, Dalmates, Penestes, Kaones, Thesprotes, etc. L'actuel Kosovo se trouvait alors principalement compris dans la région peuplée par les Dardaniens qui vivaient aussi dans une partie de l'actuelle Albanie du nord, du sud de la Serbie et du nord de la Macédoine jusqu'aux environs de Skupi (actuelle Skopje). Après la conquête romaine, survenue aux alentours de 28 av. J. -C. , les Dardaniens sont progressivement romanisés et l'ancienne colonie grecque de Naissus (actuelle Niš), localisée en Dardanie orientale, devient un carrefour stratégique de la province romaine de Mésie supérieure. Elle est même la ville natale de l'empereur Constantin qui fera de la Dardanie une province romaine à part entière en 284.

Le Kosovo dans le royaume serbe médiéval

La chute de l'Empire romain marque le début de nombreuses invasions barbares slaves dans la péninsule balkanique, qui touchèrent autant la Dardanie que les autres régions des Balkans. Dès le Ve siècle, des tribus déferlent en masse, parvenant à s'implanter jusqu'en Thessalie, et ce dans la totalité des Balkans, certaines tribus étant même allées jusque dans le Péloponnèse. En cette même période, les Avars s'installent dans la contrée et asservissent certaines tribus slaves, surtout en Pannonie. Les tribus slaves forment alors de puissantes alliances, les sklavinies, qui, alliées aux Avars, vont être le fléau de l'Empire byzantin pendant près de deux siècles. Les anciennes provinces romaines sont dévastées et la province de Dardanie, dont faisait partie l'actuel Kosovo, n'y échappe pas. À la fin du XIe siècle, Vukan, le joupan (župan en serbe) de Rascie, alors l'État serbe le plus puissant des Balkans, agrandit les frontières de son pays vers le sud, en conquérant l'essentiel de l'actuel Kosovo, n'échouant que devant Lipljan car confronté à de forts contingents byzantins. La Rascie, y compris ses terres méridionales, passe de nouveau sous domination byzantine après le décès de Vukan en 1115. À la fin du XIe siècle, la dynastie serbe des Nemanjić parvient à étendre énormément la Serbie vers les terres slaves du sud. Ils décident par conséquent de déplacer le centre de gravité du royaume de Serbie vers le Kosovo. À cette époque, sous l'impulsion de Saint Sava, l'Église orthodoxe serbe devient autocéphale. En 1233, la ville de Peć en Métochie est choisie pour devenir le siège du premier archevêché serbe (sous la juridiction de Constantinople) fondé par Saint Sava qui en devient le premier archevêque. En 1346, l'archevêché se transforme en patriarcat autonome et Peć devient ainsi le siège de l'Église orthodoxe serbe.

Les Balkans à la fin du règne du prince Lazar (1329-1389)

À la mort de Dušan en 1355, l'essentiel du Kosovo se trouve alors sous la domination du prince serbe Vuk Branković. Le 26 septembre 1371, un affrontement décisif oppose les Ottomans à l'armée de Jovan Uglješa, seigneur d'un petit fief au sud de la Serbie, et celle de son frère, le roi Vukašin Mrnjavčević, cosouverain de Serbie avec l'empereur Uroš. Les Ottomans n'ont alors aucun mal à décimer l'armée serbe, s'ouvrant par la même occasion la porte des Balkans. Immédiatement affectée par la défaite serbe, Byzance est obligée de reconnaître la souveraineté ottomane. À cette époque, associé aux territoires du prince Lazar, le pays de Vuk Brankovič, englobant l'essentiel de l'actuel Kosovo, devient prospère. D'anciens marchés se transforment aussi en villes prospères comme Priština, Vučitrn ou encore Peć.

La conquête ottomane

Dès le milieu du XIVe siècle, les Ottomans obtiennent des Byzantins une tête de pont en Europe (péninsule de Gallipoli), puis se frayent en quelques décennies un chemin jusqu'au cœur des Balkans. Le sultan Mourad, fort de ses nombreuses conquêtes sur les anciens domaines byzantins, décide de lancer une offensive contre les pays balkaniques au printemps 1389, accompagné de ses fils Jakub et Bayezid. De l'autre côté, le prince Lazar Hrebeljanović parvient à réunir une puissante armée en ralliant ses alliés Vuk Branković, le prince albanais Gjergj Balsha II, Stefan Musić, les troupes du voïvode Vlatko Vuković de Hum et des troupes bosniaques dépêchées par le roi de Bosnie Tvrtko Ier comprenant divers nobles éminents de son royaume. La bataille de Kosovo Polje, le 15 juin 1389, ou "bataille du Champ des merles" (selon sa traduction en français, mieux connue), marque un tournant majeur dans l'histoire du Kosovo et de la Serbie. La victoire ouvre en effet aux Ottomans la porte des Balkans ; la Serbie n'étant plus en mesure de se défendre est menacée par les Turcs et aussi les Hongrois au nord. Progressivement, les princes serbes acceptent de devenir vassaux du nouveau sultan Bayezid Ier.

En septembre 1448, une armée de croisés et de mercenaires venus de Hongrie, de Pologne, de Valachie, de Bohême et d'Allemagne, commandée par le chevalier hongrois Jean Hunyadi (János Hunyadi en hongrois et Iancu de Hunedoara en roumain), traverse la Serbie et parvient jusqu'au Kosovo. Une grande bataille s'y engage du 17 au 19 octobre 1448, entre les croisés et l'armée du sultan Mourad II durant laquelle les croisés subissent un terrible revers.

Au Kosovo, la conversion des Albanais à l'islam débute rapidement quoiqu'elle reste faible dans cette partie de l'Empire. Dans certaines régions pauvres, il arrive que des villages entiers se convertissent pour ne plus payer le djizia et d'autres charges. L'invasion de l'Empire ottoman met fin aussi au dispositif féodal qui régnait toujours dans cette région. Les Ottomans, connaissant à cette époque une expansion culturelle sans précédent, transforment le pays au moyen d'une structure sociale et administrative bien plus développée.

En 1557, Mehmed pacha Sokolović décide d'accorder à l'Église serbe la restauration du patriarcat de Peć. Cependant, tandis que l'empire des Habsbourg est en guerre avec l'Empire ottoman, les Autrichiens prennent des mesures pour faciliter la création d'une zone militaire tampon entre les deux territoires. Après l'échec du second siège de Vienne, en septembre 1683, l'Empire ottoman reflue face aux Autrichiens qui, avec l'aide des Serbes et de tribus albanaises catholiques, traversent le Kosovo en 1689 et parviennent jusqu'à Skoplje en Macédoine.

Extension de l'Empire ottoman en 1801.

Le Kosovo dans le Royaume de Serbie

À l'hiver 1878, le congrès de Berlin accorde officiellement l'indépendance à la Serbie ou, plus précisément lui accorde les terres au nord du Kosovo. Quant au Kosovo, il reste dans l'Empire ottoman. Ayant étendu les frontières du nouvel État serbe aux régions de Niš, Pirot, Toplica et Vranje, plusieurs milliers d'Albanais, les Muhaxheri (réfugiés) habitant la région de Toplica près de Niš, sont chassés vers le Kosovo resté sous domination ottomane. En 1912, les États balkaniques nouvellement affranchis de l'occupation ottomane décident d'unir leurs forces pour libérer les terres restant sous contrôle ottoman. Soutenus par la Russie, ils repoussent les Ottomans aux portes de Constantinople. Tragiquement, une nouvelle guerrese déroule en 1913 et oppose cette fois les anciens alliés : la Deuxième Guerre balkanique. Au départ d'un désaccord sur le partage des précédentes conquêtes, cette guerre se solde par la victoire de la Serbie. Réunie à Londres, le 17 décembre 1912, la conférence des ambassadeurs refuse à la Serbie, sous pression de l'Autriche-Hongrie, l'accès à la mer qu'elle convoitait par la vallée du Drin (Drim en serbe) mais, sous pression française et russe, lui octroie le Kosovo et la Macédoine.

Province autonome du Kosovo rattachée à la République socialiste de Serbie, membre de la République fédérale socialiste de Yougoslavie (1974-1990).


L'indépendance du Kosovo célébrée avec des drapeaux albanais à Vienne.

Le Kosovo yougoslave

Le 1er décembre 1918 naît le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, État qui se veut rassembler l'ensemble des Slaves du sud en son sein comme l'avaient imaginé certains intellectuels serbes et croates des XVIIIe et XIXe siècles. Le nouveau royaume regroupe les régions balkaniques slaves anciennement contrôlées par l'Empire austro-hongrois (Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine et Voïvodine serbe) mais aussi l'État serbe indépendant et le Monténégro qui s'était réunifié à la Serbie quelque temps jusque là. La dictature du roi de Serbie ne fait qu'augmenter les tensions nationalistes. Le Kosovo, après avoir été occupé par l'armée serbe, est incorporé au royaume et formellement rattaché au nouvel État. Le monarque, tout en matant la résistance des Kaçaks, Albanais qui résistent à cette reconquête, et des Komitadjis de Macédoine, entreprend de «désalbaniser» la région en encourageant les Albanais à partir et en y facilitant la réinstallation de familles serbes et monténégrines.

Le Kosovo, la Métochie et une partie du Monténégro se voient inclus dans l'État d'Albanie sous contrôle de l'Italie fasciste. Tito reconnaît à la conférence de Bujan le «droit des Albanais à l'autodétermination». Cependant, après que Tito eut rompu ses relations avec Joseph Staline, le 28 juin 1948, le parti communiste albanais sous la direction d'Enver Hoxha prend le parti de Staline. La frontière du Kosovo avec l'Albanie est alors fermée. La constitution yougoslave est amendée en vue d'accorder plus de contenu à l'autonomie de Kosovo, la «province socialiste autonome du Kosovo» étant formellement déclarée depuis 1945. Cet effort culmine avec la constitution de février 1974 où la République socialiste de Serbie perd tout droit de regard sur les affaires internes du Kosovo : ce dernier est directement représenté dans les instances fédérales, «à égalité de droit» des républiques et des provinces autonomes mais aussi des peuples et des nationalités.

Le Kosovo dans la République serbe

En mars 1981, des manifestations d'Albanais réclamant le statut de république tournent à l'émeute : la répression serbe fait des dizaines de morts et des centaines de blessés du côté albanais[12]. Slobodan Milošević, devenu deuxième homme du parti communiste yougoslave, met en œuvre deux coups de force dans les provinces autonomes et républiques liées à la Serbie : «Révolution des yaourts» en 1988 en Voïvodine et «Révolution antibureaucratique» au Monténégro en janvier 1989. Puis, il décide de supprimer l'autonomie constitutionnelle du Kosovo en mars 1989. Des chefs politiques albanais s'organisent en conséquence contre la suppression d'autonomie du Kosovo. Le 2 juillet 1990, une majorité des députés chassés du parlement publient une «déclaration constitutionnelle» faisant du Kosovo une république. Puis, après le référendum des mois de septembre et octobre 1991, l'indépendance du Kosovo est proclamée. Ibrahim Rugova met sur pied une société parallèle au Kosovo : il remporte des élections clandestines et devient président de la République du Kosovo. Déçus par l'indifférence de la communauté internationale, certains Albanais rejettent l'autorité de Rugova.

En 1997, l'Armée de libération du Kosovo connue sous son acronyme UÇK (en albanais Ushtria Çlirimtare e Kosovës et en serbe Oslobodilačka Vojska Kosova) profite du pillage des arsenaux en Albanie pour s'équiper et entreprendre une campagne de guérilla : elle revendique plusieurs attentats contre l'armée et la police serbes. En réponse à ces actions, et en particulier pour neutraliser son opposition par une nouvelle guerre, Milošević massacre en février et mars 1998 les familles de guérilleros présumés, provoquant une insurrection massive. Cette insurrection lui permet ensuite, sous prétexte de contre-terrorisme, de lancer une campagne de destruction de dizaines de milliers de maisons, chassant plus d'un million d'Albanais du Kosovo vers l'Albanie, la Macédoine et le Monténégro. Après leur expérience en Croatie puis en Bosnie-Herzégovine et craignant une extension du conflit à la Macédoine, les pays occidentaux décident de réagir. C'est à cette période que le gouvernement allemand présente un faux plan serbe de déportation des Albanais du Kosovo, le plan Fer-à-cheval. Finalement, entre le 24 mars 1999 et le 10 juin 1999, l'OTAN procède à des frappes aériennes sur la Serbie (Opération Allied Force) et contraint Milošević à se retirer du Kosovo. La région passe sous l'administration des Nations unies en vertu de la résolution 1244 du Conseil de sécurité en date du 10 juin 1999. Près d'un million de Kosovars reviennent progressivement sur leurs terres.

La République du Kosovo

De 1999 à 2008, le statut final du Kosovo est indéterminé, ce qui paralyse son développement politique et contribue à une situation sociale tendue. En droit international, la résolution 1244, tout en affirmant le caractère provisoire de ce statut, affirme l'attachement de l'ONU à l'intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie, remplacée en février 2003 par la Serbie-et-Monténégro dont la Serbie est l'héritière politique.

Le 2 novembre 2005, l'ancien président finlandais Martti Ahtisaari est mandaté par l'ONU pour superviser les négociations entre le gouvernement serbe et le gouvernement kosovar sur le statut final du Kosovo. Après le décès du président Ibrahim Rugova, figure emblématique du mouvement indépendantiste albanais, le 21 janvier 2006, des pourparlers entre le gouvernement du Kosovo, la diplomatie européenne et le gouvernement serbe prennent place à Vienne entre mars 2006 et mars 2007. Le 26 mars 2007, Ahtisaari soumet ses propositions sur le statut final du Kosovo au Conseil de sécurité des Nations unies. Il prévoit d'accorder au Kosovo le statut d'État indépendant, possédant ses propres symboles, sa constitution et son armée, sous le contrôle de la communauté internationale. Les États-Unis étaient favorables à l'indépendance de la province, tandis que la Russie et la Serbie affirment que cette indépendance serait contraire au principe de l'unité territoriale de la Serbie défendu par la résolution 1244[13].

Article détaillé : Indépendance du Kosovo.

Le 17 février 2008, le parlement de la province, réuni en session extraordinaire, vote le texte présenté par le premier ministre Hashim Thaçi proclamant l'indépendance du Kosovo :

«Nous proclamons l'indépendance du Kosovo, État indépendant et démocratique [... ] À partir de désormais, le Kosovo a changé de position politique, nous sommes désormais un État indépendant, libre et souverain[5]

Le nouveau gouvernement de la république du Kosovo n'exerce cependant pas un contrôle réel sur la partie nord du pays, les populations d'origine serbe étant majoritaires dans les communes de Zvečan, Zubin Potok et de Leposavićet de Mitrovica. Dans les jours suivants un certain nombre de pays dont les États-Unis, la France, l'Allemagne ou le Royaume-Uni (voir la section dédiée) reconnaissent l'indépendance du Kosovo malgré les protestations de la Serbie. Le Conseil de sécurité de l'ONU est divisé sur la question, la Russie et la Chine ayant déclaré la déclaration d'indépendance du Kosovo illégale.

Le 2 décembre 2008, l'accord sur le déploiement (accord établi avec l'aval de Belgrade, Moscou, l'Union européenne et les États-Unis mais aussi par l'unanimité du conseil de sécurité[14], [15]) des forces de EULEX (décembre 2008), renforce l'idée d'une partition du Kosovo entre Serbes et Albanais mais aussi dans l'esprit de la communauté internationale une partie des Serbes et Albanais du Kosovo y voit aussi une solution au problème kosovar[16].

Fêtes et jours fériés

Date Nom français Nom local Remarques
date variable début du Ramadan Dita e Par e Ramazinit
date variable Aïd el-Fitr Bajrami i Vogël
date variable Aïd el-Kebir Bajrami Madh
17 février Jour de l'Indépendance Dita e Pavarësisë
1 janvier Nouvel An Viti i Ri
8 mars Journée de la femme Dita e Grave

Géographie

Carte du Kosovo.
Article détaillé : Géographie du Kosovo.

Le Kosovo possède une superficie de 10 877 km². C'est une région principalement montagneuse, avec cependant deux plaines :

Cette division en deux plaines se retrouve dans le nom, désuet, de Kosovo-et-Métochie, et a eu une influence dans l'histoire. Ainsi, après les guerres des Balkans (1912-1913), le Kosovo a été intégré à la Serbie, tandis que la majeure partie de la Métochie a été rattachée au Monténégro.

Démographie

Émigration massive des jeunes albanais

Environ 65 % de la population a moins de 30 ans. Le pays fait face à une volonté massive d'émigration, y compris d'immigration illégale en Europe de l'Ouest[4].

Un État multiethnique

Carte de répartition ethnique au Kosovo en 2005.

Selon l'office statistique du Kosovo, la population du Kosovo est estimée[Quand ?] à 1, 8 à 2 millions d'habitants[réf.  nécessaire] (le rapport est rejeté par Belgrade[17]) quoique le sondage ait été boycotté par énormément de non-Albanais[18].

En juillet 2009, la population du Kosovo était estimée à 1, 8 million d'habitants[19].

Selon le gouvernement kosovar, 92 % de la population est albanaise, 5, 3 % serbe et 2, 7 % autre[20]. Selon le CIA World Factbook, en 2007 le Kosovo comptait 2 126 708 habitant dont 88% d'Albanais, 7% de Serbes et 5% de Bosniaques, Gorans, Roms, Turcs, Ashkalis et d'Égyptiens[21].

Les tensions interethniques

Violence interethniques au Kosovo depuis 1999

En 1999, le Kosovo n'est plus sous administration serbe, mais des tensions ethniques persistent, surtout au Nord du Kosovo surtout serbe et contrôlé par Belgrade.

En mars 2004, des violences entre Serbes et Albanais ont duré pendant trois jours. Le point de départ de cette violence était la disparition de 2 enfants albanais, mort noyés dans la rivière qui sépare la ville de Mitrovica en deux, tandis qu'ils tentaient de fuir un groupe de Serbes. Au total, onze Albanais et sept Serbes ont trouvé la mort et de centaines d'autres ont été blessés.

[Carla del Ponte]], l'ex-procureur du Tribunal pénal international de La Haye, en quittant son poste à la Haye, a aussi accusé l'UCK, dans un ouvrage publié en 2008 chez Feltrinelli, de s'être livré à des activités mafieuses, surtout l'implication dans un trafic international d'organes prélevés à des Serbes déportés et tués [22]. Le Ministère des Affaires étrangères suisse (DFÆ), dont dépend aujourd'hui Carla del Ponte, ambassadrice à Buenos Aires, s'est distancé de ces accusations [22], alors que l'organisation Human Rights Watch les a jugées «crédibles»[23].

Contrôlée par Belgrade et ses services secrets, la partie Nord du Kosovo est un véritable chaos. Les groupes criminels serbes font subir la loi de la violence et des règlements de compte. En juillet 2010, une grenade a été jetée dans la foule des manifestants, faisant 11 blessés et un mort (Mesud Dzekovic, un pédiatre grièvement blessé par l'explostion «au thorax et surtout au cœur», est décédé à l'hôpital [24], [25], [26]. Trois jours après l'attentat contre les manifestants, Petar Miletic, député serbe du Kosovo et l'un des seuls à prendre part aux institutions légitimes kosovares, reçoit une balle dans le genou à la sortie de son appartement[27]. Il est un des 10 députés non-albanophones dans les instances du Kosovo sur 120 députés, ce qui déplaît fortement aux extrémistes serbes, qui ne reconnaissent pas les institutions kosovares.

Population

Article détaillé : Histoire du Kosovo.

Les Albanais ont constitué la majorité de la population depuis le XIXe siècle. La composition ethnique avant le XIXe siècle est sujet de débat. Le concept moderne de nationalité ou d'ethnicité fondé sur l'appartenance linguistique, religieuse et culturelle ne s'est développé qu'avec le nationalisme romantique et ne s'est répandu dans les Balkans qu'à la fin du XIXe siècle[28]. Il y a peu de données concernant la population du Kosovo au haut Moyen Âge, il existe cependant les données cadastrales établie par l'Empire ottoman mentionnant, en 1455, 13 000 habitations serbes, 75 habitations valaques et 46 habitations albanaises sur les terres de la Dynastie des Branković, représentant à peu près 80% de l'actuel Kosovo[29]. D'autre données comme le registre du Sandjak de Shkodra (qui comprend toute la zone de Peć/Peja au Kosovo), daté de 1485 montre une majorité albanaise dans la région de Shkodra, un équilibre dans la région de Piper, Shestan, ou Altun-Ili (Gjakova), et une minorité importante dans la zone de Peć (Peja) [30].

Suite à la deuxième guerre austro-turque au XVIIe siècle, un nombre important de Serbes fuit le Kosovo. Selon la tradition serbe, il s'agirait de 200 000 à 500 000 Serbes, le chiffre réel semble plus proche de 40 000[28] à 60 000[31].

Au cours du XXe siècle, la population du Kosovo a énormément évolué et quoique plusieurs recensements aient été réalisés, les plus récents sont soit contestés par les Serbes (pour ceux de 1971 et 1981), soit non pertinent (le recensement de 1991 a été boycotté par la grande majorité des Albanais).

Langues

Le dialecte des Albanais du Kosovo est le guègue quoique l'albanais «standard» soit désormais beaucoup utilisé[32], [33]. Le serbe est la langue des Serbes et s'est vu consacré comme langue officielle par la Serbie comme par le projet de constitution des indépendantistes kosovars[34]. À côté de l'albanais, il existe un enseignement primaire et secondaire en turc et en bosniaque [35].

Religion

90 % de la population à peu près est de tradition musulmane[36], essentiellement sunnite avec une minorité bektachie[37]. L'islam est la religion de la majorité des Albanais, des Bosniaques, Turcs, Gorans, et de certain Roms, Ashkali et Égyptiens. À peu près 3% de la population est de tradition catholique romaine. La population serbe est particulièrement beaucoup de tradition chrétienne orthodoxe.

Économie

L'indépendance du Kosovo pose la question de la viabilité de son économie, toujours particulièrement dépendante de l'aide extérieure, comme le constatait dès 2006 le Centre franco-autrichien pour le rapprochement en Europe[38]. En dépit de la présence de 10 000 soldats de l'OTAN, de 2000 policiers, de juges et de procureurs de l'UE, le Kosovo reste un foyer et un centre pour les activités du crime organisé, selon un rapport de la Commission européenne de 2009 [4], [39].

L'activité économique du Kosovo est faible avec un PIB par tête proche des pays les plus pauvres de la planète ; en Europe il est comparable à celui de l'Albanie, de la Moldavie et de la Macédoine (nettement inférieur à 1 000 dollars). Les Nations unies qui administrent la province (et désormais l'État) depuis la fin du conflit de 1999, avaient prévu un plan et des aides économiques, mais on ne peut pas parler de réussite. L'Union européenne a versé des aides assez conséquentes, mais les besoins restent énormes. Ambitionnant de rejoindre l'Union européenne, le Kosovo fait d'ores et déjà partie des pays qui utilisent de facto l'Euro.

Les problèmes économiques auxquels devra faire face le nouvel État sont nombreux :

Aujourd'hui le secteur privé se développe assez vite, le secteur public est à la traine, ce qui résulte aussi des choix de l'Union européenne [réf.  nécessaire].

Le principal employeur du pays est la base américaine de Camp Bondsteel, la plus grande aux Balkans, faisant du Kosovo un État particulièrement dépendant économiquement des États-Unis. Ces derniers se servant de cette base stratégique comme point de contrôle de la région, et d'observation de la Fédération de Russie.

Le 29 juin 2009, le Kosovo est devenu le 186e État membre du FMI. Il s'agit de la 1re institution mondiale à intégrer le Kosovo depuis son indépendance[40].

Ressources

Le Kosovo peut compter sur une importante exploitation minière (actuellement publique) qui alimente la centrale électrique du pays. L'agriculture est un secteur peu productif. Les services quant à eux se développent[réf.  nécessaire] assez vite. Mais dans la totalité, l'économie kosovare est particulièrement moyenne.

Culture

Le 11 juin 2008, le Parlement kosovar a adopté l'hymne de la république du Kosovo[41], composition intitulée «Europe», sans paroles pour «respecter la nature multiethnique du Kosovo». Le vote a été acquis dans les conditions suivantes : 72 députés ont voté pour, 15 députés ont voté contre et 5 députés se sont abstenus.

Cet hymne a été composé par Mendi Mengjiqi.

Culture albanaise

La culture des Albanais du Kosovo est particulièrement étroitement liée à celle des Albanais d'Albanie.

Le dialecte parlé est le guègue, typique des Albanais du nord.
L'éducation, les livres, les médias, les journaux, et la langue officielle des administrations se fait dans le dialecte standard de l'albanais, qui est proche du dialecte tosque.

L'éducation est donnée pour l'ensemble des degrés de niveaux : primaire, secondaire, et universitaire. L'université de Pristina est l'université publique du Kosovo. La bibliothèque nationale (Albanais : Bibloteka Kombëtare), localisé dans le centre de Priština, est la principale et la plus grande bibliothèque du Kosovo. Il y a énormément d'autres universités privées, dont l'université américaine du Kosovo, etc., et énormément d'écoles secondaires et d'universités telles que l'université de Mehmet Akif.

Kosovafilmi est une compagnie cinématographique (production et distribution) produisant des films en albanais, créée en 1969 par des réalisateurs. Le théâtre national du Kosovo (albanais : Teatri Kombëtar i Kosovës) est le théâtre principal où des pièces sont montrées régulièrement par des artistes albanais et internationaux.

Musique

Les chanteurs comme Shkurte Fejza, Shyhrete Behluli, Adelina Ismajli ou Mahmut Ferati sont particulièrement populaire au Kosovo (dans la communauté albanaise). Les genres de musiques fluctuent entre musique respectant les traditions folklorique, hip hop, r'n'b, etc.

Culture serbe

Les Serbes considèrent le Kosovo sous un angle spécifique dans la mesure où il abrite plusieurs monastères de l'Église orthodoxe serbe ayant une valeur spirituelle forte.

Liste de monastères orthodoxes serbes au Kosovo :

Plusieurs de ces monuments ont été positionnés sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO, et sur la liste du patrimoine mondial en péril[42], [43], comme par exemple le Patriarcat de Peć. Depuis juin 1999, près de 150 lieux de culte chrétien ont été pillés, incendiés, profanés ou vandalisés par les extrémistes albanais[44].

Institutions et politique

Principales villes et divisions administratives du Kosovo.
Article détaillé : Politique du Kosovo.

Le 15 juin 2008 est entrée en vigueur la constitution kosovare. Elle dispose surtout que «la République du Kosovo est un État laic et neutre en matière de convictions religieuses» et fixe comme langues officielles l'albanais et le serbe [45].

Pouvoir exécutif

Pouvoir législatif

Pouvoir judiciaire

Le Parlement kosovar a plusieurs membres dont le président du Parlement Jakup Krasniqi

Autonomie des Serbes du Nord du Kosovo

Carte des communes du Kosovo, avec le nord du Kosovo en orange. La rivière Ibar divise la ville de Mitrovica.

La partie nord du Kosovo (15 % de la province[4]), région détachée de la Serbie et rattachée au Kosovo en 1945 par Tito[46] (Severno Kosovo, Северно Косово en serbe, Kosova Veriore en albanais), désignée avant 1999 comme Ibarski Kolašin (Ибарски Колашин), est peuplée d'environ 50 000 habitants, surtout des Serbes, et se compose des communes de Zvečan, Zubin Potok et Leposavić.

Depuis 1999 et le départ de l'armée et la police serbe, plus de 200 000 Serbes et Tziganes ont été contraints de quitter le Kosovo[47], [48]. Les serbes restés au Kosovo demandent leur rattachement à la Serbie. De fait, la province est difficilement contrôlée par les autorités kosovares ; des affrontements ont éclaté en mars 2008[49], [50].

Le gouvernement serbe de Boris Tadić a proposé le rattachement du Nord du Kosovo à la Serbie afin d'assurer la sécurité de la minorité serbe[51], [52], suivant la même logique que celle du séparatisme kosovar : des violences interethniques ont gravement touché la minorité serbe du Kosovo depuis 1999[53].

Le 28 juin 2008, les Serbes de cette zone ont constitué une Assemblée du Kosovo-et-Métochie dont le président du parlement est Milan Ivanović [54] (en serbe : Заједница општине Аутономнe Покрајинe Косово и Метохија).

Les Serbes du Nord du Kosovo utilisent pour monnaie le Dinar serbe, les plaques de leurs automobiles, leurs assurances, les factures qu'ils payent sont toutes payées à Belgrade et non à Priština. D'un point de vue juridique et administratif, ils ne dépendent pas de Priština, mais de Belgrade[46], [55].

Subdivisions administratives

Articles détaillés : Communes du Kosovo et Localités du Kosovo.

La commune (en albanais : komuna) ou municipalité (en serbe : општина et opština) est la division administrative de base du Kosovo. Chacune de celles-ci est incluse dans un district. Le découpage en 30 communes remonte à l'an 2000 et a été effectué par la Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo. Un nouveau découpage, avec 6 communes supplémentaires, a été mis en place pour les élections municipales de novembre-décembre 2009 : il permet une meilleure représentation des minorités serbe et turque[35].

Reconnaissance internationale

Article détaillé : Indépendance du Kosovo.

Le Kosovo n'est reconnu ni par l'ONU (ce qui nécessiterait la reconnaissance de la majorité des États membres de l'ONU), ni par l'Union européenne à cause de l'opposition de plusieurs de ses membres. Surtout, ce sont les États qui entretiennent de bonnes relations avec les États-Unis et leurs alliés qui ont reconnu l'indépendance, au contraire de la Russie, la Chine par exemple ou encore une très large partie de l'Amérique du Sud. Certains États néenmoins membres de l'Union européenne ou de l'OTAN, la refusent par crainte de légitimer des volontés séparatistes sur leur propre territoire, c'est le cas surtout de l'Espagne.

Reconnaissance du Kosovo dans le monde.

États qui ont déjà exprimé leur position sur la question de l'indépendance du Kosovo.

États ayant reconnu l'indépendance

Au 25 octobre 2010, 71 États membres de l'ONU, mais aussi Taïwan[62], ont formellement reconnu le Kosovo comme un État indépendant et souverain.

États membres de
l'Union européenne
Autres États
membres de l'OCDE
Autres États
membres de l'OCI
Autres États

États opposés

30 États ont déclaré qu'ils ne reconnaîtraient pas l'indépendance du Kosovo, soit à cause de la Résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies soutenant l'intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie dont la Serbie est l'héritière juridique, ou pour d'autres raisons, surtout le fait que le statut d'origine du Kosovo n'était pas celui d'une République fédérée, mais celui d'une simple région autonome, ce qui selon ces mêmes pays risque de créer un précédent ne respectant pas le droit international.

États membres de
l'Union européenne
États membres de la CEI
Autres États

Reconnaissance par les organisations internationales et les fédérations sportives

Fédérations reconnaissant le Kosovo Fédérations ayant donné un statut spécifique au Kosovo Fédérations ayant refusé de reconnaître le Kosovo

Bibliographie

Notes et références

  1. Kossovo et Kosovo étaient deux graphies avec un usage particulièrement partagé dans les divers encyclopédies, dictionnaires et autres documents jusqu'à la médiatisation de la région dans les années 1990 qui a distingué la seconde graphie, Kosovo, qui est d'un usage international.
  2. la seconde partie du nom provient de Métochie ou Métochion, qui veut dire «dépendant d'un monastère orthodoxe» en grec. Suite à la fin du contrôle serbe sur la province, cette graphie fut abandonnée dans l'usage international mais toujours utilisé par les autorités de Belgrade
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Voir aussi

Liens externes

Catégorie Kosovo de l'annuaire dmoz

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