Belgique

La Belgique, en forme longue le Royaume de Belgique, en néerlandais België et Koninkrijk België, en allemand Belgien et Königreich Belgien, est un État fédéral d'Europe de l'Ouest.


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  • La création de trois Régions en a été la conséquence : la Région flamande, la Région de Bruxelles-Capitale et la Région wallonne. Les Régions belges sont ... (source : belgium)
Royaume de Belgique (fr)
Koninkrijk België (nl)
Königreich Belgien (de)
Drapeau de la Belgique Armoiries de la Belgique
(Drapeau de la Belgique) (Armoiries de la Belgique)
Devise nationale  : «L'union fait la force» (français, version originale)
«Eendracht maakt macht» (néerlandais)
«Einigkeit macht stark» (allemand)
carte
Langues officielles néerlandais, français, allemand
Capitale Bruxelles[1]
50°54′N 4°32′E / 50.9, 4.533
Plus grande ville Bruxelles-Capitale
Forme de l'État Monarchie parlementaire fédérale
 - Roi
Premier ministre
Albert II
Yves Leterme (démissionnaire)
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 135e
30 528 km2
6, 20%
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 76e
10 666 866[2] hab.
349 hab. /km2
Indépendance
 - De l'Autriche
- De la France
- Des Pays-Bas
- Reconnue

1790
1814
1830
1839
Gentilé Belge
PIB (PPA) (2008) 390 milliards[3] (29e)
PIB (nominal) (2008) 506 milliards[4] (20e)
IDH (2008) Augmentation 0, 948 (très élevé) (17e)
Monnaie Euro (EUR)
Fuseau horaire UTC +1 (été +2)
Hymne national La Brabançonne
Domaine internet . be
Indicatif
téléphonique
+32


La Belgique, en forme longue le Royaume de Belgique, en néerlandais België et Koninkrijk België, en allemand Belgien et Königreich Belgien, est un État fédéral[5] d'Europe de l'Ouest. Il est un membre fondateur de l'Union européenne dont il accueille les principales institutions (le conseil européen, le Conseil de l'Union européenne et la commission européenne), mais aussi celles d'autres organisations internationales comme l'OTAN, Eurocontrol ou les ACP. La Belgique couvre une superficie de 30 528 km2 avec une population d'environ dix millions et demi d'habitants. Sa capitale est Bruxelles.

La Belgique est entourée par les Pays-Bas, l'Allemagne, le Luxembourg, la France et la mer du Nord. Elle s'étire sur une distance de 318 kilomètres entre La Panne et Arlon. Son relief est peu élevé : il s'étage graduellement vers le sud-est pour culminer à 694 m au signal de Botrange.

De la fin du Moyen Âge jusqu'à la révolution politico-religieuse du XVIIe siècle, ce territoire est un centre commercial et culturel prospère. La quasi-totalité de son territoire (à l'exception de la Principauté de Liège) a été réunie par les ducs de Bourgogne au XVe siècle. Après l'avènement du protestantisme sous la domination espagnole, les Dix-Sept Provinces sont scindées et le nord – les futurs Pays-Bas – devient indépendant. La partie méridionale, catholique, passe aux mains de diverses puissances européennes (Espagne, Autriche, France) et est réunie en 1815 avec les anciennes Provinces-Unies pour former le Royaume des Pays-Bas. La partie méridionale de ce nouvel État accède à l'indépendance en 1830 suite à la Révolution belge. L'histoire récente du pays a été marquée par une industrialisation précoce, par la colonisation du Congo, par les deux guerres mondiales et par l'émergence de conflits politiques entre les deux principales communautés linguistiques du pays, les Flamands, d'expression néerlandaise, et les francophones.

La Belgique est une monarchie constitutionnelle dont le roi actuel est Albert II, sixième roi des Belges, depuis 1993. C'est un État fédéral depuis 1994. Il existe six entités fédérées : trois régions (bruxelloise, flamande et wallonne) et trois communautés (flamande, française et germanophone). La population belge est répartie comme suit : 1, 0 million d'habitants vit en région bruxelloise (9, 74 %), 6, 1 millions en région flamande (57, 80 %) et 3, 4 millions en région wallonne (32, 46 %).

La Belgique a trois langues officielles : l'allemand, le français et le néerlandais. C'est un pays de tradition catholique romaine, mais qui connaît une certaine déchristianisation[6].

Géographie physique

Article détaillé : Géographie de la Belgique.

Situation

Le Royaume de Belgique se situe dans l'Hémisphère nord ainsi qu'à l'est du méridien de Greenwich (latitude nord et longitude est ). Il couvre en latitude sur 2 degrés, de Meerle au nord (51 °30') à Torgny au sud (49 °30'), et compte moins de 4 degrés en longitude, de La Panne comme point le plus à l'ouest (2 °33') à Manderfeld à l'est (6 °24'). Son centre géographique se situe à Nil-Saint-Vincent, dans le Brabant wallon, à 50 °38'de latitude nord et 04 °40'de longitude est . Il s'étire sur une distance maximale de 318 kilomètres entre La Panne et Arlon.

La Belgique partage ses frontières avec la France (645, 6 km), les Pays-Bas (459, 6 km) [7], l'Allemagne (153, 4 km) [8] et le Luxembourg (150, 4 km) et possède 73, 1 km de frontières maritimes[9]. La superficie du pays est de 30 528 km² ; et de 33 990 km² en ajoutant les eaux territoriales[10].

Relief et climat

Le signal de Botrange, point culminant de la Belgique à 694 m

Son relief est peu élevé : il s'étage graduellement de la côte vers le sud-est du pays, pour culminer à 694 m au signal de Botrange. Trois zones géographiques peuvent être distinguées : la basse Belgique (moins de 100 m d'altitude), la moyenne Belgique (de 100 à 200 m) et la haute Belgique (de 200 à plus de 500 m). La basse Belgique débute après le littoral, une bande de plages de sable et de dunes, par des polders pour s'enfoncer au sein des terres avec la plaine flamande et la Campine. La moyenne Belgique s'élève progressivement vers les vallées de la Sambre et de la Meuse, c'est une zone qui se compose de bas plateaux limoneux fertiles avec à l'ouest le plateau hennuyer-brabançon ainsi qu'à l'est la Hesbaye. Au sud du sillon Sambre-et-Meuse débute la haute Belgique, la région la moins peuplée et la plus boisée du pays, avec le plateau du Condroz et les vallées de la Meuse et de l'Ourthe. Il y a également le pays de Herve qui couvre à l'est entre la Meuse et la Vesdre, puis la région de la Fagne-Famenne au sud du Condroz, et ensuite toujours plus au sud l'Ardenne ainsi qu'à l'est les Hautes Fagnes qui culminent à 694 m au signal de Botrange. Il y a également la Gaume, ou Lorraine belge, qui jouit d'un climat plus clément, en particulier au flanc de la troisième cuesta où on cultive même la vigne. Le climat est océanique tempéré avec des précipitations régulières, 200 jours de pluie par an en moyenne[11], et habituelles sur toute l'année (Cfb dans la classification de Köppen). Les vents dominants soufflent du secteur sud-ouest .

Hydrographie

À cause de sa densité de population élevée, la Belgique fait face à de sérieux problèmes environnementaux. Un rapport de 2003 suggère que la qualité des eaux de surface de Belgique est la pire des 122 pays étudiés[12]. Dans l'étude de 2008 sur l'indice de performance écologique, la Belgique a obtenu un score total de 78, 4% et est classée antépénultième des pays de l'Union européenne, quoiqu'elle soit 57e sur 149 pays[13].

Géographie humaine

Langues

Régions linguistiques de Belgique :
     Région de langue néerlandaise          Région bilingue de Bruxelles-Capitale      Région de langue française      Région de langue allemande

Le pays, rencontre des cultures germanique et romane, comprend différentes communautés linguistiques et culturelles. Les trois langues officielles sont le néerlandais, le français et l'allemand. Elles sont positionnées sur un pied d'égalité au niveau fédéral. Parmi les différentes régions, seule la Région de Bruxelles-Capitale (habitée par près de 10% de la population) est officiellement bilingue (français et néerlandais). La Région flamande (habitée par près de 58% de la population), localisée au nord-ouest , est officiellement unilingue néerlandophone. La Région wallonne (habitée par plus de 32% de la population), localisée au sud-est , est officiellement unilingue francophone, à l'exception de la région de la Communauté germanophone de Belgique, laquelle comprend 75 000 personnes, soit moins d'un pour cent de la population belge. Des minorités linguistiques sont présentes dans les régions unilingues, leurs importances respectives ne peuvent être qu'estimées, les recensements linguistiques étant interdits par la loi en Belgique. Les néerlandophones représenteraient 57 % à 60 % de la population belge, et les francophones 40 % à 43 %[14]. À côté des langues officielles, sont parlées des langues régionales endogènes ou des dialectes. Il s'agit du brabançon, du champenois, du flamand occidental, flamand oriental, du francique ripuaire, du limbourgeois, du lorrain, du luxembourgeois, du picard et du wallon. La diversité linguistique provoque fréquemment des conflits politiques, liés à d'autres enjeux (la position arithmétiquement minoritaire des francophones, celle, plus socioculturelle de la langue néerlandaise au départ, la francisation de Bruxelles, la politique étrangère de l'entre-deux-guerres, les problèmes économiques wallons, en particulier à partir des années 1960,  etc. ), qui ont génèré un dispositif de gouvernance complexe.

Démographie

Article détaillé : Démographie de la Belgique.

La population belge est répartie sur l'intégralité du territoire, avec une forte densité et de grandes disparités.

Population : 10 584 535 habitants (2007). 0-14 ans : 16, 5 % ; 15-64 ans : 66, 1 % ; + 65 ans : 17, 4 %
Densité : 342 hab. /km²
La densité de population est la troisième plus importante de l'Union européenne, après celle de Malte et des Pays-Bas et avant le Royaume-Uni et l'Allemagne.
Espérance de vie des hommes : 76 ans (en 2007)
Espérance de vie des femmes : 82 ans (en 2007)
Taux de croissance de la population : 0, 12 % (en 2007)
Taux de natalité : 10, 29 ‰ (en 2007)
Taux de mortalité : 10, 32 ‰ (en 2007)
Taux de mortalité infantile : 4, 6 ‰ (en 2007)
Taux de fécondité : 1.65 enfants/femme (en 2010)
Taux de migration : 1, 22 ‰ (en 2007)
Taille moyenne des hommes : 1, 76 m

Religion

Article détaillé : Religion en Belgique.

La liberté de religion est inscrite dans la Constitution. La plus commune est la religion catholique, d'autres, telles que l'islam, le protestantisme, le judaïsme et christianisme orthodoxe sont pratiquées en Belgique.

La Belgique subventionne les églises et les organisations philosophiques non confessionnelles reconnues sur son territoire. Cette particularité est inscrite dans l'article 181 de la Constitution belge :

«Les traitements et pensions des ministres des cultes sont à charge de l'État ; les sommes nécessaires pour y faire face sont chaque année portées au budget. (…) [15]»

À ce titre, l'État belge a dépensé en 2003[16] :

Un 7e culte pourrait être reconnu : le bouddhisme. Ce dernier est fort de 30 000 à 50 000 adeptes.

Histoire

Article détaillé : Histoire de la Belgique.

Habitée dès le Mésolithique (stations dans la vallée de la Meuse), la Belgique connaît une occupation humaine ininterrompue au cours de la préhistoire (nombreux sites néolithiques) puis la protohistoire (nombreux sites de l'âge du bronze et de l'âge du fer. Conquis par Rome autour de 50 avant notre ère, le territoire est englobé dans la Gaule belgique. A la suite des invasions germaniques et pendant tout le Moyen Âge, le territoire est partagé entre l'influence latine (France, Espagne) et germanique (Pays-Bas, Empire germanique) selon l'allégeance des féodaux qui se partagent le territoire. De la fin du Moyen Âge jusqu'à la révolution politico-religieuse du XVIIe siècle, ce territoire est un centre commercial et culturel prospère mais ne forme pas encore le pays actuel. Sa quasi-totalité (à l'exception de la Principauté de Liège) fait partie des Dix-sept Provinces réunies par les ducs de Bourgogne au XVe siècle sous le nom de "Leo Belgicus". Après la chute de la maison de Bourgogne et l'avènement du protestantisme sous la domination espagnole, les Dix-sept Provinces sont scindées suite à dissidences religieuses et le nord – les futurs Pays-Bas – devient indépendant, portant en premier lieu le nom de "Belgica Fœderata", alors que le sud, la future Belgique moderne, est "Belgica Regia". Les soulèvements contre les excès de taxation des espagnols et les répressions qui s'en suivirent, mêlées aux guerres contre la France et les Pays-Bas du nord font du XVIe siècle, un "siècle de malheur". Vient alors la domination autrichienne qui finira par un soulèvement. Il s'en suit une brève période d'indépendance sous le nom de "Etats Belgiques Unis". Mais le pays est annexé par la France, puis en 1815, réuni avec les anciennes Provinces-Unies pour former le Royaume des Pays-Bas. La partie méridionale de ce nouvel État accède à l'indépendance en 1830 suite à la Révolution belge. L'histoire récente du pays a été marquée par une industrialisation précoce, par la colonisation du Congo, par les deux guerres mondiales et par l'émergence de conflits politiques entre les deux principales communautés linguistiques du pays, les Flamands, d'expression néerlandaise, et les francophones.

Préhistoire

Un des crânes découverts par Philippe-Charles Schmerling en 1830 à Engis - Collection du Grand Curtius

Il s'en fallut de peu pour que l'homme de Néandertal, découvert en 1856, ne porte le nom de la localité belge de Spy. C'est là qu'en 1886 les restes de deux squelettes humains furent identifiés comme étant contemporains de ceux de Néandertal : l'homme de Spy. Dès 1830, des restes humains sont retrouvés à Engis, mais ils ne furent pas directement reconnus comme appartenant à un homme fossile. Au cours du XXe siècle, de nombreuses stations paléolithiques et mésolithiques ont été découvertes dans la vallée de la Meuse, essentiellement dans des abris sous roches et des cavernes naturelles (Hastière, Han-sur-Lesse, Sclayn) mais également en terrain découvert (Namur). Au Néolithique (vers -4000 en Belgique), la population humaine gagne les plateaux d'Ardenne, du Condroz, mais aussi les plaines de Flandre et de Hesbaye : de nombreux sites d'occupation ont été étudiés.

Protohistoire

Outre de nombreux éperons barrés dans la vallée de la Semois, plusieurs centaines de tombelles de l'âge des métaux ont été identifiées à travers tout le pays. Le territoire se trouvait en effet dans la zone d'influence de la civilisation celte de Champagne.

Antiquité

La conquête romaine intervient en Gaule autour de 50 avant notre ère. La plus vieille utilisation des termes Belgæ et Belgica qui nous est parvenue est dans la Guerre des Gaules de Jules César. Il divise la Gaule qu'il a conquise en trois parties : les Gaulois eux-mêmes, les Aquitains et les Belges. Ces derniers sont scindés des Gaulois par la Seine et la Marne. Sous Auguste, la Gaule est divisée par Marcus Agrippa en trois provinces et l'une d'entre elles porte le nom de Belgica. Cette dernière sera réorganisée sous Domitien qui la divise en trois nouvelles provinces, une Gallia Belgica et deux Germania. La Gallia Belgica sera toujours ensuite divisée en deux : la Belgica Prima et la Belgica Secunda. La Belgique actuelle n'a que peu à voir avec ces provinces romaines, l'essentiel de son territoire se situe en Germanià Inferior (plus tard nommée Germania Secunda) et en Belgica Secunda[réf.  nécessaire].

Moyen Âge

Une immigration graduelle de tribus germaniques franques durant le Ve siècle profite de la lente désagrégation du pouvoir romain en Gaule ; le territoire passe aux mains des Mérovingiens, unifiés sous l'autorité de Clovis, à Tournai, en 510. Ses successeurs se partageront un territoire à cheval sur la France et la Belgique actuelles. Renversés en 751 à la faveur d'un coup d'État, les derniers rois mérovingiens cèdent le pouvoir aux Carolingiens. Après une période de stabilité sous Charlemagne, l'empire est une nouvelle fois morcelé, au IXe siècle. Le territoire de l'actuelle Belgique passe aux mains de Lothaire, avant d'être partagé entre le royaume de France et l'empire germanique. A la fin du Moyen Âge, par le jeu des alliances et des mariages, la majeure partie du territoire de la Belgique, passé aux mains des Bourguignons, entre dans la maison des Habsbourg. Philippe le Bon, le grand unificateur, unira le pays sous le nom de "Leo Belgicus", comme en témoigne une carte officielle de l'époque. Après la chute de son fils, Charles le Téméraire, le pays restera sous l'autorité des Habsbourg qui culminera sous Charles Quint.

Temps Modernes

L'empereur Charles Quint complète dans les années 1540 l'union des Dix-sept Provinces, dont il établit l'unité par la Pragmatique Sanction de 1549, et contrôle officieusement la Principauté de Liège[17]. Cette unité sera brève, tant que les guerres de religion et les appétits politiques la feront voler en éclats. La guerre de Quatre-Vingts Ans, de 1568 à 1648, divise le territoire en deux : une république fédérale au nord, les Provinces Unies (Belgica Fœderata), et , au sud, les Pays-Bas méridionaux (Belgica Regia) toujours dirigés par la couronne des Habsbourgs espagnols puis autrichiens. Cette partie comprend environ tout le territoire de la Belgique moderne, à l'exception de la Principauté de Liège. Jusqu'à son indépendance, ce territoire est convoité par les nombreux souverains et gouvernements français et est le théâtre largement de batailles des guerres franco-espagnoles et franco-autrichiennes durant les XVIIe et XVIIIe siècles, ce qui lui vaut de porter le surnom de «champ de bataille de l'Europe» — une réputation qui sera renforcée par les deux Guerres mondiales. En 1789-1790, la région prend une première fois son indépendance, suite à la Révolution brabançonne, sous la forme des États-Belgiques-Unis mais ceux-ci ne perdurent pas à cause des luttes intestines entre Statistes et Vonckistes ainsi qu'à cause de l'absence de reconnaissance et d'appui de la part des nations étrangères[18]. Après les campagnes militaires de 1794 dans les guerres de la Révolution française, les Pays-Bas belgiques — y compris les territoires qui n'ont jamais été sous la domination personnelle des Habsbourgs, comme la Principauté de Liège — sont annexés par la Première République française, mettant fin au règne hispano-autrichien sur la région. Les Pays-Bas belgiques sont réunifiés par le Royaume-Uni des Pays-Bas à la dissolution du Premier Empire français en 1815.

La réunification ne tient pas. Sous le pouvoir jugé trop «napoléonien» de Guillaume Ier, la restriction des libertés politique et religieuse, la sous-représentation politique et l'«exploitation fiscale» des provinces méridionales font naître une opposition catholique à laquelle s'allient les libéraux du sud du pays. Cet unionisme devient «particulièrement belge et décrit des griefs particulièrement belges»[19]. Le régime périclite alors dans le sud et la scission est effective, le roi ne pouvant se maintenir en Belgique que par l'usage de la force[20].

Période contemporaine

Indépendance

Article détaillé : Révolution belge.

La révolution belge de 1830 conduit à une seconde indépendance et l'établissement d'un État neutre sous l'autorité d'un gouvernement provisoire et d'un congrès national. Avec l'installation de Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha comme premier roi des Belges, la Belgique devient une monarchie constitutionnelle et une démocratie parlementaire. L'unionisme entre catholiques et libéraux, scellé en 1827-1828, est consacré par un compromis en 1830 : la construction d'un État libéral où il n'y a pas de politique anticléricale et où le catholicisme s'est vu consacré comme religion de la majorité, le tout basé sur une constitution intouchable à leurs yeux, qui garantit un nombre élevé de libertés comparé aux autres lois principales de l'époque[21]. Cet unionisme se transforme après l'indépendance en «une coalition électorale et gouvernementale permanente, constituée de membres modérés des deux partis qui n'ont pas oublié les leçons de la Révolution brabançonne»[22]. Le pays est alors dirigé par une oligarchie élue au suffrage censitaire et capacitaire à représentation majoritaire[23], dont la langue est de facto le français[24]. L'unionisme persistera tant que la peur d'une annexion néerlandaise ou française sera forte. Les libéraux créent ensuite leur parti et il s'ensuivra une période avec un dispositif bipolaire entre tendances libérales et catholiques. La naissance d'un parti catholique organisé en 1869 voit les conservateurs en 1884 s'installer au pouvoir pendant 30 ans, et les socialistes créent le parti ouvrier en 1885. Le pays connaît le vote plural à représentation proportionnelle le 18 avril 1893 et — plus tardivement et par étapes — le suffrage universel mais aussi les premières avancées en matière de droits linguistiques comme la loi Coremans-De Vriendt en 1898. Il faut cependant attendre le 10 avril 1967 pour voir une version complète en néerlandais de la Constitution officiellement reconnue[25] et 1991 pour la version en allemand[26].

Grâce à une industrialisation précoce dès les débuts de la Révolution industrielle au XVIIIe siècle, favorisée par des territoires densément peuplés et par un blocus continental sous Napoléon Ier, la Belgique connaît une forte expansion économique et devient une puissance industrielle importante[27]. Par l'interventionnisme de l'État, le pays se dote rapidement du premier réseau ferroviaire du continent européen, qui restera le plus dense[28]. Il est le berceau d'avancées technologiques dans de nombreux domaines comme par exemple la chimie avec la découverte d'un procédé de fabrication industrielle de la soude par Ernest Solvay. Par l'initiative de son deuxième roi, Léopold II, qui a acquis l'État indépendant du Congo comme possession privée après la Conférence de Berlin en 1884-1885, la Belgique devient un empire colonial en 1908 après que le roi a légué la souveraineté de son domaine à l'État belge. La reprise par l'État du Congo (77 fois la superficie de la Belgique actuelle) s'impose à la fin de 1905 après le rapport d'une commission d'enquête déplorant l'exploitation des autochtones et les abus qu'ils subissent, en particulier pour la récolte du caoutchouc naturel[29]..

Première Guerre mondiale

En 1914, la Première Guerre mondiale éclate. L'Empire allemand ignore la neutralité de la Belgique et l'envahit en appliquant le Plan Schlieffen pour prendre à revers les armées françaises. Le plan allemand ne réussit pas du fait de la résistance de l'armée belge à laquelle les stratèges allemands ne s'attendaient pas.
Après les batailles de Liège, de Hælen et le siège d'Anvers, la Belgique est finalement presque entièrement occupée. Alors que le gouvernement s'installe à Sainte-Adresse en France, Le roi Albert Ier reste au commandement de l'armée qui combat pendant quatre ans sur les rives de l'Yser défendant le dernier morceau de territoire resté libre.
L'occupation allemande met en place une Flamenpolitik conçue pour diviser la Belgique en deux états satellites : la Flandre et la Wallonie.

En Afrique, l'armée du Congo belge, épaule, mais sans concertations communes, les forces britanniques et remporte plusieurs victoires contre les forces de l'Afrique orientale allemande, jusqu'à la prise de Tabora le 19 septembre 1916. Elle obtient l'établissement d'une base militaire à Kisumu[30], [31] puis à Mwanza afin d'être en mesure de ravitailler et d'évacuer ses troupes via la ligne de chemin de fer reliant cette ville au port de Mombasa.

Après la guerre, la quatrième partie du traité de Versailles de 1919, nommée «Accords Orts-Milner» donne à la Belgique les territoires du Ruanda-Urundi[32] ainsi qu'une communication par chemin de fer avec un port franc sur la côte orientale de l'Afrique orientale britannique[réf.  nécessaire].
Le traité donne aussi à la Belgique la circonscription prussienne d'Eupen-Malmedy, rattachement sanctionné par un plébiscite controversé. Historiquement, le territoire d'Eupen avait appartenu jusqu'en 1815 au duché du Brabant (les Pays d'Outre-Meuse et le duché de Limbourg), Sankt-Vith faisait partie du duché de Luxembourg et Malmedy de la principauté abbatiale indépendante de Stavelot-Malmedy. Le vote n'est pas à bulletin secret, ce qui fait craindre aux électeurs des représailles : seuls 271 sur 33 726 électeurs déclarent leur attachement à la Prusse[33]. La libération est aussi l'occasion pour le roi d'instaurer le suffrage universel masculin, grâce à une «petite entorse» au droit constitutionnel belge[34].

Entre-deux-guerres

Durant l'entre-deux-guerres, l'histoire de la Belgique est identique au reste de l'Europe occidentale : une reconstruction énergique durant les années folles, une crise économique entre 1931 et 1935, l'émergence de partis fascistes avec la flambée rexiste de 1936-1937 autour de Léon Degrelle et le VNV flamand de Staf de Clercq. Les mouvements wallons et flamands connaissent aussi une radicalisation et un raffermissement après la période de patriotisme belge à la fin de la guerre. En 1934, le roi Albert Ier décède inopinément et son fils Léopold III lui succède. Alors que l'instabilité ministérielle et les divisions nationales s'aggravent, des solutions de type autoritaire sont avancées par les divers partisans d'un «ordre nouveau», qui ont l'oreille complaisante du roi. En 1936, la Belgique dénonce l'alliance de 1920 avec les Franco-britanniques et se replie dans une stricte neutralité, refusant jusqu'au bout toute coopération avec les états-majors alliés, alors même que la menace hitlérienne s'affirme aux frontières. Par des voies discrètes, des informations sont cependant communiquées à la France révélant que les services de renseignement ont acquis la conviction que l'attaque allemande se ferait par le sud de l'Ardenne belge. [réf.  nécessaire] L'État-major français considère néanmoins les Ardennes impraticables pour une armée moderne.

Deuxième Guerre mondiale

Article détaillé : Armée belge en 1940.

En mai 1940, la Belgique est de nouveau envahie par l'Allemagne. L'armée belge ne résiste pas longtemps à la Blitzkrieg allemande, mais alors que le gouvernement et le Parlement sont partisans de poursuivre la lutte hors des frontières aux côtés des Alliés, le roi Léopold III de Belgique, voyant poindre la défaite alliée qui laissera le pays isolé face à la puissance écrasante de l'Allemagne, estime la guerre finie pour le royaume. Le 28 mai 1940, au terme d'une campagne de dix-huit jours, le roi entre en conflit avec le gouvernement qui veut s'exiler en l'emmenant avec lui. Le roi refuse, estimant que son statut de chef de l'armée lui fait obligation, de par la constitution, de rester avec celle-ci, à faute d'être reconnu comme déserteur. Le roi tombe alors aux mains des allemands comme «prisonnier de guerre» et le gouvernement belge, qui veut continuer la guerre, même sans le chef de l'Etat, déclare ce dernier «dans l'impossibilité de régner» (de par la constitution qui fait un devoir au gouvernement d'assumer seul ses responsabilités et collégialement, sans le blanc seing royal quand le roi n'a plus sa liberté d'action). Le gouvernement en exil du premier ministre Hubert Pierlot se réfugie à Londres (après toute une odyssée en France achevée en ce qui concerne Hubert Pierlot et Paul-Henri Spaak, ministre des affaires étrangères, par une traversée clandestine de l'Espagne aux mains d'un gouvernement pro allemand). Le gouvernement belge pleinement légal et disposant du Congo va alors mettre les forces de la colonie, ses productions agricoles et minérales -surtout l'uranium- à la disposition des alliés. En même temps, il patronne la reconstitution de forces militaires belges et la participation belge dans la Royal Air Force, mais aussi l'effort de la marine marchande au service des alliés et la campagne victorieuse des troupes belges d'Abyssinie contre les italiens. En Belgique, se développe une résistance armée soutenue par des parachutages d'armes et des émissions de propagande par la radio belge de Londres. Le roi, lui, reste silencieux durant toute l'occupation et ne donne aucun signe apparent d'appui à la résistance, au gouvernement de Londres ainsi qu'à la cause alliée. Des révélations publiées longtemps après la guerre révèlent cependant qu'il a rédigé par deux fois à Hitler pour protester contre des déportations, mais sans autre effet que la menace d'être déporté lui-même avec sa famille, ce qui finira d'ailleurs par être exécuté par les nazis. Il y a également eu un échange de communications entre le roi et le gouvernement en exil à Londres, à l'initiative de ce dernier qui tentait un rapprochement dans l'objectif d'apaiser le conflit né en mai 1940.

En mai 1940, des millions de Belges ont pris le chemin de l'exil vers la France, «craignant, comme le confirme l'historien Max Lagarrigue, de subir les mêmes atrocités que durant la Grande Guerre»[35]. Accueillis pour leur grande majorité dans le Midi de la France, ils rentrent pour la majorité en septembre - octobre 1940. «Les Allemands vont favoriser et encourager leur retour pour remettre en marche le bassin sidérurgique belge qui participera à l'effort de guerre de l'occupant»[36].

Les Belges vivent sous l'occupation jusqu'à la Libération par les forces alliées en septembre 1944. Les quatre années passées sous l'administration militaire allemande, dirigée par le général Alexander von Falkenhausen, voient surtout la déportation sans retour de 25 000 Juifs du pays vers Auschwitz-Birkenau, avec la collaboration quelquefois des autorités. La municipalité d'Anvers envoie sa police participer aux rafles allemandes, celle de Liège livre à l'occupant des listes de juifs, mais celle de Bruxelles s'y refuse et son bourgmestre, le docteur "Jef" Van de Meulebrouck est arrêté. Le collège des secrétaires généraux de ministères se contente de gérer le pays comme il le peut, confronté aux exigences ainsi qu'aux réquisitions allemandes. Certains secrétaires généraux seront limogés et remplacés par des collaborateurs des Allemands. Aidé des collaborationnistes, l'occupant traque les résistants qui sont arrêtés par milliers, fréquemment torturés et déportés en camps de concentration depuis le fort de Breendonk. A la suite d'attentats de la résistance, près de 300 otages sont aussi fusillés en représailles. Livré au pillage, à la faim et au marché noir, le pays voit aussi plusieurs centaines de milliers des siens envoyés travailler de force dans les usines de guerre nazies outre-Rhin. La sympathie de certains milieux flamands pour l'occupant, qui ne va pas hésiter à attiser la division des Flamands et des Wallons pour mieux régner, contribuera à nourrir de nouvelles rancœurs intercommunautaires après la libération. La collaboration économique a été forte dans la totalité du pays. Le fasciste wallon Léon Degrelle, d'origine française par ses parents et partisan avant la guerre des théories de Charles Maurras (extrême droite française), s'est reconverti en pro-nazi et a déclaré, en 1941, le «caractère germanique» de la Wallonie. Des "volontaires" flamands et wallons vont combattre en Russie aux côtés de la Wermacht. Après la libération de 1944 par les anglais accompagnés des forces belges de la brigade Piron, une dernière offensive allemande oppose la Wermacht et des troupes spéciales de S. S. aux G. I. américains. C'est la bataille des Ardennes avec son cortège d'atrocités perpétrées par des S. S. contre la population. Mais, à la fin de décembre 1944, les derniers soldats allemands sont chassés de Belgique.

Après la Guerre

La Libération est mouvementée. Il n'y a pas comme en 1918 une exaltation nationale. La guerre a laissé des séquelles : la répression de l'incivisme et de la collaboration se fait dans un contexte fréquemment passionné. Un certain nombre de personnes sont condamnées judiciairement[37] alors que l'épuration civique se fait aussi de manière extra-judiciaire, surtout par des sanctions administratives[38]. Cette politique de répression donne lieu à des dérapages qui amènent à la démission de plusieurs ministres de la Justice. Cela, plus une différence de climat sensible en Flandre fait émerger une nouvelle revendication dans le mouvement flamand : l'amnistie[39]. En plus de la répression et des demandes d'amnistie, la question royale pèse lourdement sur la vie politique du pays : le roi Léopold III, transféré dans le Reich en juin 1944[40], ne peut rentrer au pays après sa libération en mai 1945, car son «testament politique» rédigé au printemps 1944, peu amène pour les Alliés et le gouvernement en exil et ignorant la résistance, a montré son décalage avec le gouvernement Pierlot, l'opinion et l'évolution générale.

Remise en question du régime

La question du retour du roi se cristallise autour d'un clivage politique et communautaire : les sociaux-chrétiens et la forte majorité des Flamands y sont favorables, les autres partis et la majorité des Wallons hostiles[39]. Cette question royale conduira à l'abdication de Léopold III ainsi qu'à l'intronisation de son fils Baudouin en juillet 1951. Les partis politiques s'affrontent aussi dans une nouvelle guerre scolaire dans les années 1950 avec comme épilogue le Pacte scolaire de 1958, avec un rapport de force différent selon la région, présageant la prochaine importance du clivage linguistique et des problèmes communautaires[41], [42].

Colonies

La présence coloniale belge en Afrique s'arrête en 1960 avec l'indépendance du Congo et en 1962 avec celle du Burundi et du Rwanda dont la Belgique est , depuis l'issue de la Première Guerre mondiale, la puissance mandataire par la Société des Nations pour en avoir chassé les troupes allemandes. Les deux guerres ont mis le Congo Belge à contribution avec les levées de soldats noirs - commandés par des officiers belges - et les victimes qui en résultèrent. Initialement, de 1914 à 1918, lors des deux campagnes qui chassèrent les Allemands de l'Afrique Orientale Allemande. Par la suite, en 1941 et 1942, lors des victoires contre les troupes italiennes d'Ethiopie. Outre les morts et les blessés, une importante participation civile fut organisée par les Belges, durant les deux guerres, avec l'organisation de colonnes d'approvisionnement, alors que l'agriculture et les richesses minérales étaient exploitées pour appuyer l'effort de guerre. C'est en particulier au cours de la seconde guerre mondiale que les richesses minières du Congo Belge furent utilisées pour conforter le rôle de la Belgique dans le camp allié, surtout par l'exploitation de l'étain, du cuivre et de l'uranium. Le génocide rwandais de 1994 suscitera d'âpres polémiques, avec la découverte des conséquences d'une politique coloniale belge qui avait continué la politique des anciens colonisateurs allemands de clivage entre les communautés hutu et tutsi (en imposant la mention de l'ethnie sur les cartes d'identité).

Après 1960

En 1960, la Belgique est aussi secouée par une crise politique. Pour faire face aux difficultés dues à la perte du Congo belge et les nouvelles conditions de compétition économique en Europe, la coalition socio-chrétienne et libérale élabore un programme de relance économique et d'austérité — la loi unique — qui entraîne durant l'hiver 1960-1961 la plus grande grève générale que la Belgique ait connue. Celle-ci est initiée par la partie wallonne de la FGTB et est énormément plus suivie en Wallonie où elle s'accompagne de la menace de scinder le pays de la part des militants wallons[43]. Ces événements marquent le début de la cristallisation du clivage linguistique qui entraîne de nouvelles législations linguistiques dont la fixation de la frontière linguistique, la scission de l'université de Louvain, et en particulier marque la fin de l'État unitaire belge par la création des Communautés en 1970 et des Régions en 1980 par une suite de révisions de la constitution[44]. Les années 1980 sont marquées par le passage à un État fédéral qui est officiellement reconnu par la constitution de 1993.

Les années 1960 et 70 ont vu la Flandre devenir la région la plus productive et puis la plus riche du pays, et l'anglais quelquefois remplacer le français comme première langue étrangère en Flandre. Le déclin wallon a résulté d'un désinvestissement relatif par les grands holdings du secteur privé, mais dans les années 1990, la réforme du Système de retraite en Belgique a amené les industriels, l'Etat et les syndicats à rechercher une plus forte croissance économique en remédiant au problèmes des pré-retraites et du faible taux d'emploi des seniors en wallonie.

Relations européennes

La Belgique est un des pays fondateurs de l'OTAN, avec le traité de Bruxelles en 1958 et le Traité de l'Atlantique Nord le 4 avril 1949, et de l'Union européenne avec la création du Benelux le 5 septembre 1944, la signature de la Communauté européenne du charbon et de l'acier le 18 avril 1951 et du Traité de Rome le 25 mars 1957.

Étymologie

La première mention de la Belgica nous est parvenue dans la Guerre des Gaules, relatant la conquête du territoire par Jules César. Ces termes disparaissent presque complètement après les grandes invasions, en ne subsistant que sous la plume de quelques ecclésiastiques. Ils ne réapparaissent qu'à la seconde moitié du IXe siècle après la scission de l'empire de Charlemagne avec la création de la Lotharingie. Les clercs de l'époque utilisent le terme Belgica pour désigner le royaume de Lothaire II localisé entre la Gallia de Charles le Chauve et la Germania de Louis le Germanique. Les appellations Belgæ, Belgica, Gallia Belgica disparaissent de nouveau au XIIe siècle après la disparition de la Lotharingie[45].

Aux XVe et XVIe siècles, les différents territoires se retrouvent progressivement sous la même autorité. Le terme Belgica réapparaît avec les humanistes de la Renaissance mais son utilisation reste limitée dans les cercles intellectuels mais répond à un besoin car on cherche des dénominateurs communs pour ces principautés. Sous Philippe le Bon, duc de Bourgogne unificateur des provinces de ce qu'on nomme d'un nom particulièrement général "les Pays-bas bourguignons", apparaît l'expression "Leo Belgicus" représentée par un lion dressé dont la silhouette recouvre plus ou moins la forme géographique des possessions bourguignonnes. Un autre terme apparaît : Belgium, Belgia. À cette époque, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et le Nord de la France actuels étaient connus comme les Pays-Bas ou les Provinces belgiques, qui couvraient plus ou moins le territoire des Dix-sept Provinces, sans la principauté de Liège qui a toujours été une enclave. Plus tard, après les soulèvements populaires contre la politique oppressive du successeur de Charles-Quint, la division des dix-sept provinces des pays-bas bourguignons donne naissance à deux noms propres pour désigner les deux pays, "Belgica Fœderata" pour les Pays-Bas du Nord, "Belgica Regia" pour ceux du Sud, ces derniers occupant, sur la carte de l'Europe occidentale, la place de ce qui sera plus tard celle de la Belgique moderne. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le mot Belgique redevient par conséquent un terme administratif et aussi le nom d'une allégorie représentant la nymphe des Pays-Bas. Sa portée sémantique se réduit cependant après la division des Dix-sept provinces qui résulte de la guerre de Quatre-Vingts Ans : il est de plus en plus utilisé pour ne parler que des provinces méridionales et ses habitants mais reste un synonyme de néerlandais y compris en néerlandais. Les États-Belgiques-Unis (Belgique étant alors un qualificatif) est l'expression officielle de la nation éphémère née de la révolution brabançonne de 1789. Cela se dit Verenigde Nederlandse Staten ou Verenigde Belgische Staten en néerlandais lors de l'annexion par la France[46], mais aussi la réunion de la Principauté de Liège à la République Française. [47], Le terme belge est alors courant pour désigner les habitants des régions de l'actuel Royaume de Belgique. En 1830, le mot Belgique devient un substantif et le mot belge le remplace comme qualificatif.

Politique

Article détaillé : Politique de la Belgique.

La Belgique est une monarchie constitutionnelle et parlementaire dont le roi actuel est Albert II, sixième roi des Belges. C'est un État fédéral depuis 1994 composé de six entités fédérées : trois régions (bruxelloise, flamande et wallonne) et trois communautés (flamande, française et germanophone). La population belge est répartie comme suit : 1, 0 million d'habitants vivent en région bruxelloise (9, 74 %), 6, 1 millions en région flamande (57, 80 %) et 3, 4 millions en région wallonne (32, 46 %).

La Belgique a trois langues officielles : l'allemand, le français et le néerlandais. C'est un pays de tradition catholique romaine, mais qui connaît une certaine déchristianisation[6].

Organisation politique

L'organisation politique de la Belgique est réglée essentiellement par la Constitution belge et par des lois à majorité spéciales prise en exécution de celle-ci.

Gouvernement fédéral

Commission commune de Bruxelles

Les domaines communautaires de Bruxelles, ville bilingue, sont gérés soit conjointement par les francophones et les néerlandophones, au sein de la CoCCom (Commission communautaire commune), soit séparément et selon l'appartenance au groupe linguistique des citoyens concernés, au sein de la CoCoF (Commission communautaire française) ou de la VGc (Vlaamse gemeenschapscommissie).

Les partis politiques

Tous les grands partis sont , depuis la fédéralisation du pays en 1970, les représentants de leur communauté linguistique. On compte par conséquent des partis politiques flamands et des partis politiques francophones. Les différences sont marquées entre les deux grandes communautés du pays, mais chacune possède un parti libéral (l'Open-VLD pour la région flamande, le MR pour la région wallonne), un parti socialiste, (SP. a/PS), un parti chrétien démocrate (CD&V/cDH) et un parti vert (grœn !/Écolo), aux côtés de formations "mineures".

Crise politique

Après les dernières élections fédérales du 10 juin 2007, les partis libéraux et sociaux-chrétiens tentèrent en vain de former un gouvernement fédéral. Cette grave crise de plusieurs mois, sur un fond de profond désaccord communautaire, forma un fait sans précédent dans l'histoire politique du pays. Un accord obtenu plus de six mois après les élections, en décembre 2007, a mis un terme (provisoire) à cette crise par la mise en place d'un gouvernement «transitoire» dirigé par le premier ministre sortant Guy Verhofstadt. Le 20 mars 2008, après 9 mois de négociations, Yves Leterme devient premier ministre et le nouveau gouvernement est installé. Cependant la démission du Premier ministre Yves Leterme le 15 juillet 2008 (bien que non acceptée par le Roi des belges Albert II) replonge le pays dans l'incertitude d'une crise politique en ne donnant la possibilité de la prolongation du gouvernement actuel que sous une forme de plus en plus tronquée et reportant les sujets brûlants à des dates ultérieures, relançant le débat sur l'opportunité de voter anticipativement en 2009, lors du scrutin régional, et d'ainsi à nouveau unifier les élections régionales et législatives. Il propose la démission de son gouvernement les 19 et 22 décembre 2008, et le roi Albert II accepte finalement la seconde proposition de démission.

Un sondage réalisé par les quotidiens La voix du Nord et Le Soir début juillet 2008 a révélé que 49 % des Wallons interrogés facilitent, parmi plusieurs options, un rattachement à la France en cas de scission de la Belgique, tandis qu'ils n'étaient que 29 % en janvier de la même année[48], [49].

Le 22 avril 2010, la Belgique s'est enfoncée dans une nouvelle crise politique avec la demande de démission du gouvernement suite au conflit entre francophones et néerlandophones sur des questions linguistiques concernant l'arrondissement judiciaire et circonscription électorale de Bruxelles-Hal-Vilvorde, ce à deux mois de la présidence du Conseil de l'Union européenne que doit assumer le pays à partir du 1er juillet 2010. Le 26 avril 2010, le roi Albert II, après tentative de médiation, accepte la démission.

Politique étrangère

La Belgique est membre fondateur de l'Union européenne et de l'OTAN. Son territoire abrite les principales institutions de ces deux organisations internationales. La Belgique est aussi un membre ou est affiliée à de nombreuses organisation internationales, comme ACCT, ÆN, AID, AIE, AIEA, BAfD, BAsD, BEI, Benelux, BERD, BID, BIRD, BRI, CCC, CE, CERN, CIO, CNUCED, Comité Zangger, CPA, CPEA, CPI, ESA, FAO, FIDA, FISCR, FMI, Groupe d'Australie, GFN, G-10, Inmarsat, Interpol, ISO, MICR, MINUK, MONUC (observateurs), OACI, OCDE, ŒA (observateur), OTAN, OHI, OIAC, OIM, OIT, OMC, OMI, OMM, OMPI, OMS, ONU, ONUDI, ONUST, OSCE, SFI, UE, UEM, UEO, UIT, UNECE, UNESCO, UNHCR, UNMOGIP, UNRWA, UPU.

Politique environnementale

Protocole de Kyoto

Signé le 29 avril 1998 et accepté le 21 mai 2002 par la totalité des membres de l'UE, dont il est désormais une condition à l'adhésion, le Protocole de Kyoto est entré en vigueur le 16 février 2005. En vertu du protocole, la Belgique doit diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 7, 5% comparé aux émissions enregistrées en 1990. Elle a par conséquent réparti son engagement de réduction entre les Régions et le fédéral de la façon suivante :

Comme la compétence est particulièrement transversale entre les Régions et le fédéral, 2 institutions ont été créées :

Organisation de l'État fédéral belge

Article détaillé : Politique de la Belgique.
Armoiries de la Belgique

La Belgique est une monarchie constitutionnelle et parlementaire. Le chef de l'État est le roi Albert II mais le pouvoir est exercé par un Parlement bicaméral et un gouvernement, élus l'ensemble des quatre ans. Reflet des répartitions linguistiques de la population, le pays est divisé depuis 1970 en trois communautés linguistiques et trois régions territoriales. La Constitution fut amendée en 1993 pour adopter un dispositif fédéral afin d'éviter la rupture entre néerlandophones et francophones. Malgré cela, les tensions politiques, culturelles, linguistiques et économiques existent toujours entre les deux communautés. Un parti politique flamand, le Vlaams Belang, prône ainsi l'indépendance de la Flandre à court terme tandis qu'un parti francophone particulièrement minoritaire, le RWF, souhaite le rattachement de la Wallonie et de Bruxelles à la France. Ces deux mouvements sont d'obédience républicaine par nature. Cependant, en pratique, le pays conserve quelques caractéristiques confédérales.

Le fédéralisme belge est bâti sur le concept d'équipollence des normes, c'est-à-dire que le niveau de pouvoir fédéral n'a aucune préséance comparé aux entités fédérées. Un décret voté au Parlement wallon ne peut ainsi pas être contredit par une loi belge. Qui plus est , comme les entités fédérées ont, pour la majeure partie, des compétences exclusives (y compris sur la scène internationale), une même compétence ne peut pas être détenue à la fois par les entités fédérées et par l'État belge.

Structure de l'État belge
Nom Territoire de compétence Législatif Exécutif
État fédéral Tout le pays Parlement fédéral composé de : Gouvernement fédéral
Communauté flamande et Région flamande Les cinq provinces de la Région flamande, mais aussi les 19 communes bilingues de la Région de Bruxelles-Capitale où elle n'exerce de compétences que pour les matières communautaires Parlement flamand (Vlaams Parlement) Gouvernement flamand
Communauté française Les cinq provinces de la Région wallonne (à l'exception des 9 communes germanophones), mais aussi les 19 communes bilingues de la Région de Bruxelles-Capitale où elle n'exerce de compétences que pour les matières communautaires Parlement de la Communauté française Gouvernement de la Communauté française
Communauté germanophone Les 9 communes germanophones des cantons de l'Est Parlement de la Communauté germanophone (Parlament der Deutschsprachigen Gemeinschaft) Gouvernement de la Communauté germanophone
Région wallonne Les cinq provinces wallonnes Parlement wallon Gouvernement wallon
Région de Bruxelles-Capitale Les 19 communes de Bruxelles Parlement bruxellois Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale

En 1980 lors de la création des Régions, les Flamands ont immédiatement transféré toutes leurs compétences régionales à la Communauté flamande, comme l'autorise la Constitution. Les six députés du Parlement flamand provenant de la Région de Bruxelles-Capitale ne votent cependant pas les décrets concernant les matières régionales.

Le pouvoir fédéral est entre les mains du Premier ministre et de son gouvernement. Depuis les élections de juin 2007 les démocrates-chrétiens (communauté flamande) et les libéraux francophones (communauté française) disposent ensemble de la majorité à la Chambre des représentants (81 des 150 sièges). L'État fédéral est compétent dans l'ensemble des domaines d'intérêt national, tels que la défense et les affaires internationales, toute la sécurité sociale, 95 % de la fiscalité, l'économie, les télécommunications et d'importantes compétences semi-fédéralisées, comme dans le domaine de la recherche scientifique, et dans l'enseignement (âge de l'obligation scolaire, diplômes, etc. ).

Les Communautés - française, flamande, germanophone - sont responsables de la culture et de l'éducation (écoles, bibliothèques, théâtres, audiovisuel…) mais aussi de l'aide aux personnes. Les Régions - flamande, wallonne, Bruxelles-Capitale - s'occupent des problèmes territoriaux et économiques (transports, plan d'aménagement du territoire…) pour la région qui les concerne. Communautés et Régions maîtrisent, en outre, les relations internationales relevant des matières de leur compétence, à l'exception de l'aide au tiers-monde dans ces mêmes domaines.

Chaque province et chaque commune appartient à une Région, et est soumise à sa tutelle.

Provinces Territoire de la Province (5 provinces flamandes, 5 provinces wallonnes, et la Région de Bruxelles-Capitale) La province a deux rôles :
  • Exécuter certaines décisions prises à d'autres niveaux ;
  • Développer des initiatives propres.

À Bruxelles le rôle de la province est exercé par la Région. La Région a quand même un gouverneur chargé d'exécuter les décisions du pouvoir fédéral et un vice-gouverneur chargé de faire respecter les accords linguistiques dans les administrations.

Communes Territoire de la Commune (19 communes de Bruxelles, 262 communes wallonnes et 308 communes flamandes) Sous la tutelle de la Région à laquelle la commune appartient, elle doit exercer un ensemble de missions obligatoires (CPAS, état-civil, enseignement primaire communal…)

Entités fédérées et subdivisions spécifiques

Principales villes de Belgique

Régions

Article détaillé : Régions de Belgique.

Les Régions (Région wallonne, Région flamande et Région de Bruxelles-Capitale) sont les entités fédérées essentiellement compétentes en matière d'économie régionale.

Communautés

Article détaillé : Communautés de Belgique.

Les Communautés (Communauté française, Communauté flamande et Communauté germanophone) sont les entités fédérées qui sont compétentes en matière culturelle et gèrent les matières dites personnalisables. Les communautés sont subsidiées par l'État fédéral.

Provinces

Article détaillé : Provinces de Belgique.

Les provinces représentent un niveau politique intermédiaire entre la Région et la commune. La Belgique (en dehors de la région bruxelloise qui forme un territoire provincial presque dénué d'institutions provinciales, à l'exception d'un gouverneur), est divisée en dix provinces, qui dépendent directement des Régions :

Provinces flamandes en français et néerlandais (avec chefs-lieux entre parenthèses)  :

Régions et provinces de Belgique

Provinces wallonnes en français et néerlandais (avec chefs-lieux entre parenthèses)  :

Liste des provinces belges (et administrations locales)

Culture

Nuit de fête place Flagey
Articles détaillés : Culture de la Belgique et Musique belge.

La vie culturelle belge a eu tendance à se développer dans chaque communauté. Les éléments intercommunautaires sont moins nombreux, en partie à cause de l'absence d'université bilingue, à part l'Académie royale, de médias communs, ni d'organisations culturelles ou scientifiques significatives où l'ensemble des communautés sont représentées. Ces éléments précisés, la Belgique comme telle est culturellement réputée pour son art raffiné et son architecture. Il y a lieu de remarquer que l'Internet est aussi un élément de fracture communautaire étant donné que les deux communautés ne participent quasiment à aucune communication en ligne commune que ce soit sur le plan culturel, scientifique, technique ou même les hobbies, les francophones fréquentant plutôt les cercles français et les Flamands s'organisant entre eux.

La région correspondant actuellement à la Belgique a été le berceau de mouvements artistiques majeurs qui ont eu une influence importante sur l'art européen. L'art mosan, la peinture flamande de la Renaissance, la peinture baroque, les architectures romane, gothique, Renaissance, baroque et Art nouveau mais aussi la musique classique de la Renaissance sont des éléments majeurs de l'histoire de l'Art.

Les surréalistes sont beaucoup représentés en Belgique avec des artistes comme René Magritte ou encore James Ensor, on dit même que le surréalisme, c'est l'âme belge. Les peintres et amis de Vincent van Gogh, Eugene Boch et Anna Boch sont originaires de la Louviere.

Fêtes et jours fériés

Tableau des fêtes et jours fériés nationaux[50], régionaux et communautaires :

Fêtes et jours fériés
Date Nom Remarques
1er janvier Jour de l'an (férié)
Date mobile Carnaval
Date mobile Pâques
Date mobile Lundi de Pâques (férié)
1er mai Fête du Travail (férié)
6e jeudi après Pâques Ascension (férié)
8 mai ou autre date dans la première semaine de mai Fête de l'Iris Fonctionnaire de la Région bruxelloise seulement
2e dimanche de mai Fête des mères
7e dimanche après Pâques Pentecôte
8e lundi après Pâques Lundi de la Pentecôte (férié)
2e dimanche de juin Fête des pères
11 juillet Commémoration de la bataille des Éperons d'Or (bataille où les Français furent battus par des troupes flamandes, brabançonnes et namuroises) Fonctionnaire de la Communauté flamande seulement
21 juillet Fête nationale belge (férié) Prestation de serment constitutionnel du premier roi des Belges Léopold Ier en 1831
15 août Assomption (férié)
3e dimanche de septembre Fête de Wallonie Région wallonne seulement
27 septembre Commémoration des Journées de septembre 1830 (pendant lesquelles les volontaires insurgés chassèrent l'occupant hollandais et permirent l'indépendance de la Belgique) Fonctionnaire de la Communauté française de Belgique seulement
1er novembre Toussaint (férié)
11 novembre Armistice (férié) Armistice de 1918
15 novembre Fête de la Communauté germanophone Fonctionnaire de la Communauté germanophone seulement
Fête du Roi, puisque c'est la Saint-Léopold (premier roi des Belges). Férié pour les fonctionnaires fédéraux. Fonctionnaires fédéraux.
25 décembre Noël (férié) Naissance de Jésus-Christ

Enseignement

Sport

Article détaillé : Sport en Belgique.

Économie

Justice

Armée

Article détaillé : Forces armées belges.

L'Armée belge compte, en 2005, 26 400 hommes dans l'armée de terre, 8 600 dans l'aviation, 2 400 dans la marine et 2 000 au service médical, soit un total de 39 400 hommes. Le recrutement y est principalement basé sur le volontariat de carrière depuis la suspension du (le 1er mars 1995). À cela s'ajoutent les principes de réserve volontaire (militaire de carrière ou civil ayant signé un engagement) et obligatoire, seulement pour les membres du cadre et ce, pendant une durée déterminée.

Divers

La Semois, près de Bouillon

Personnalités belges

Codes

La Belgique a pour codes :

Notes et références

  1. Brussel (nl), Brüssel (de)
  2. Source : SPF Économie (1er janvier 2008)
  3. PIB à parité de pouvoir d'achat, selon le Fonds monétaire international (FMI).
  4. PIB nominal, selon le Fonds monétaire international (FMI).
  5. Article premier de la Constitution belge
  6. En 2008, 43 % des Belges francophones se disent catholiques et 17 % se disent athées. Source : Le Baromètre du religieux 2008, Sonecom, http ://www. lalibre. be/index. php?view=article&art_id=407536.
  7. Il n'a pas été tenu compte des entités de Bærle-Duc.
  8. Le tracé de la Vennbahn a été exclu du calcul.
  9. Pour la limite côtière, le tracé de la digue a servi de référence, en passant par la ligne des constructions du port maritime de Zeebruges.
  10. Géographie physique - généralités sur le site de l'Institut géographique national.
  11. http ://www. meteo. be/meteo/view/fr/360361-Parametres. html#ppt_757427
  12. (en) Fred Pearce, «Sewage-laden Belgian water worst in world», New Scientist, 2003. Consulté le 3 juin 2008
  13. (en) Indice de Performance Écologique - Score et classement - Centre de Yale pour la politique et la législation environnementales et le Columbia University Center for International Earth Science Information Network
  14. La population belge s'établit au 1/1/2007 à 10 584 534 habitants. Elle se décompose de la façon suivante (Source : Démographie de la Belgique)  :
    • Région flamande : 6 117 440 habitants ;
    • Région wallonne : 3 435 879 habitants ;
    • Région de Bruxelles-Capitale : 1 031 215 habitants.
    Le nombre de francophones peut être objectivement estimé comme suit :
    • la population de la région wallonne (moins la communauté germanophone estimée à 75000 habitants), soit 3 360 879 personnes,
    • la population francophone de la région de Bruxelles-Capitale (estimée entre 80 % et 90 %, source : Région de Bruxelles-Capitale), soit entre 824 972 et 928 093 personnes,
    • la minorité francophone de la région flamande, estimée entre 100 000 et 150 000 personnes (Source : Dossier de La Libre sur BHV)
    Soit une estimation basse de 4 285 851 personnes (soit 40, 5% de la population belge) et une estimation haute de 4 438 972 personnes (soit 42, 5%). Par conséquent, il semble raisonnable et prudent d'estimer que les francophones représenteraient entre 40 % et 43 % de la population belge. En complément, les néerlandophones représenteraient 57 % à 60 %.
  15. LA CONSTITUTION BELGE
  16. La chambre - 1
  17. Marie-Thérèse Bitsch, Histoire de la Belgique : de l'Antiquité à nos jours, Éd. Complexe, Bruxelles, 2004, 299 p. (ISBN 2804800237) , p.  59 
  18. Lode Wils (trad. Chantal Kesteloot), Histoire des nations belges [«Garant uitgevers»], Labor, Bruxelles, 2005, p.  119-120 
  19. Lode Wils, ibid. , p. 146.
  20. C'est ce que constate en février 1830 l'internonce Francesco Capaccini après un an et demi de tentatives de réconciliation entre les catholiques belges et le roi. Lode Wils, ibid. , p. 147.
  21. Els Witte, Éliane Gubin, Jean-Pierre Nandrin, Gita Deneckere, Nouvelle Histoire de Belgique, vol.  1 : 1830-1905, Complexe, Bruxelles, 2000, 640 p. (ISBN 2804800660) , «La Belgique unitaire de 1830 à 1847», p.  106 
  22. Lode Wils, ibid. , p. 158-159.
  23. Nathalie Schiffino, Crises politiques et démocratie en Belgique, L'Harmattan, 2003, 302 p. (ISBN 2747547558) , p.  39 
  24. Els Witte, Éliane Gubin, Jean-Pierre Nandrin, Gita Deneckere, ibid. , «La construction de la Belgique 1828-1847», p. 166-167
  25. Francis Delpérée & François Jongen, Quelle révision constitutionnelle?, Bruylant, Bruxelles, 1987, 219 p. (ISBN 2870773242) , p.  217 
  26. (nl) Karel Rimanque, De grondwet tœgelicht, gewikt en gewogen, Intersentia, Anvers-Oxford, 2005, 434 p. (ISBN 9050952208) , p.  411 
  27. Marie-Thérèse Bitsch, Histoire de la Belgique : de l'Antiquité à nos jours, Complexe, Bruxelles, 2004, 299 p. (ISBN 2804800237) , p.  87 
  28. Marie-Thérèse Bitsch, ibid. , p. 90.
  29. Marie-Thérèse Bitsch, ibid. , p. 100.
  30. Une base militaire belge a fonctionné à Kisumu avec certitude d'avril 1916 à mars 1917
  31. Bureaux de poste belge durant la Première Guerre mondiale (voir le milieu de la page pour Kisumu) [ (fr)  lire en ligne]
  32. Encyclopédie Mass Violence; «Chronologie du Rwanda (1867- 1994)» (Mandat et tutelle belges (1916- 1959) ) [ (fr)  lire en ligne]
  33. (de) Johannes Kramer, Bilinguisme dans le Bénélux, «Zweisprachigkeit in den Benelux-ländern», Éd. Helmut Buske Verlag, Hambourg, 1984, 231 p., (ISBN 3871185973) , p. 144.
  34. Marie-Thérèse Hirsch, ibid. , p. 152.
  35. (fr) Max Lagarrigue, 1940, la Belgique du repli. L'histoire d'une petite Belgique dans le Sud-Ouest de la France, Ed. du Hainaut, Charleroi, 2005.
  36. Max Lagarrigue., 1940, la Belgique du repli. L'histoire d'une petite Belgique dans le Sud-Ouest de la France, Ed. du Hainaut, Charleroi, 2005.
  37. Sur plus de 400 000 dossiers, seuls 53 000 se concluent en condamnation. 0, 64% de la population belge fut condamnée, soit 0, 73% dans la population flamande, 0, 52% dans la population wallonne et 0, 56% de la population bruxelloise. Xavier Mabille, Histoire politique de la Belgique, CRISP, Bruxelles, 1986 (réimpr.  1992, 1997, 2000), 505 p. , p.  308 
  38. Xavier Mabille, op. cit.
  39. Xavier Mabille, ibid. , p. 309.
  40. Xavier Mabille, ibid. , p. 261.
  41. Xavier Mabille, ibid. , p. 312.
  42. Lode Wils, ibid. , p. 289.
  43. Lode Wils, ibid. , p. 296.
  44. Xavier Mabille, ibid. , p. 327-347.
  45. «Ses habitants sont nommés Belgæ. Aux yeux des clercs se piquant de purisme antique, le mot Lotharingia n'est qu'un monstrueux barbarisme. Belgica est bien plus noble : ce nom a une véritable sonorité antique. Après le morcellement de la Lotharingie, à la fin du XIIe siècle, l'emploi des termes Belgæ, Belgica, Gallia Belgica dans leur acception «lotharingienne» disparaît totalement du vocabulaire politique» Sébastien Dubois, L'invention de la Belgique - Genèse d'un État-Nation, Éd. Racines, Bruxelles, 2005, p. 64.
  46. Xavier Mabille, Histoire Politique de la Belgique, facteurs et acteurs de changement, Éditions du CRISP, Bruxelles, 2000, p. 47-48, (ISBN 978-2870750728) .
  47. Jacques Liénard, A propos du vote de la réunion à la France émis au Pays de Liège en janvier/février 1973, in Wallonie-France n°77, Liège, 2008, p. 17, N° dépot 0088398
  48. (fr) lavoixdunord. fr
  49. Sondage réalisé par l'IFOP les 24 et 25 juillet auprès d'un échantillon de 955 personnes représentatives de la population francophone âgée de 18 ans et du 18 au 22 juillet auprès d'un échantillon de 510 sondés, représentatifs de la population wallonne âgée de 18 ans et plus.
  50. Jours fériés nationaux en Belgique sur le portail du gouvernement fédéral belgium. be
  51. SPF Economie

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