Ghana

Le Ghana, en forme longue la République du Ghana, en anglais Republic of Ghana, est un pays d'Afrique occidentale localisé au bord du Golfe de Guinée.


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  • Le Ghana est localisé entre la Côte d'Ivoire et le Bénin et est baigné par le .... La région orientale du Ghana, mais aussi la région méridionale du Togo et du ... (source : transafrica)
  • ... La république du Ghana est un État anglophone (239 460 km²) de .... qui donnèrent à cette région le nom «Gold Coast» (Côte -de-l'Or), ... (source : tlfq.ulaval)
Republic of Ghana (en)
République du Ghana (fr)
Drapeau du Ghana Armoiries du Ghana
(Drapeau du Ghana) (Armoiries du Ghana)
Devise nationale  : Freedom and Justice
Liberté et Justice
carte
Langue officielle Anglais
Capitale Accra
5°33′N, 0°15′W
Plus grande ville Accra
Forme de l'État République
 - Président John Atta-Mills
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 78e
238 540 km2
3, 5
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 48e
23 382 848 hab.
88 hab. /km2
Indépendance
 - date
du Royaume-Uni
6 mars 1957
Gentilé Ghanéen, ghanéenne



Monnaie Cedi (GHS)
Fuseau horaire UTC +0
Hymne national Hail the name of Ghana
Domaine internet . gh
Indicatif
téléphonique
+233


Le Ghana, en forme longue la République du Ghana, en anglais Republic of Ghana, est un pays d'Afrique occidentale localisé au bord du Golfe de Guinée. Les pays limitrophes du Ghana sont la Côte d'Ivoire à l'ouest , le Burkina Faso au nord et le Togo à l'est . Sa capitale est la ville d'Accra et ses habitants sont les Ghanéens. Le pays est membre de la CEDEAO.

La langue officielle est l'anglais, la langue d'origine véhiculaire est le twi et la monnaie le cédi.

Le Ghana moderne n'a pas de liens géographiques ou historiques directs avec l'Empire du Ghana. Le premier, ancienne Côte-de-l'Or, a été renommé en hommage au second par Kwame Nkrumah au moment de l'indépendance. Le nom colonial de Côte-de-l'Or vient des particulièrement nombreuses mines d'or du pays qui, avant d'être exploitées par les colons britanniques, allemands, hollandais et français, étaient abondamment utilisées par l'ethnie Ashanti, qui garde la tradition de splendides bijoux en or, tradition qui s'est propagée aussi chez l'ethnie voisine Abron.

L'un des principaux hommes politiques du Ghana fut le panafricaniste Kwame Nkrumah. L'ancien président du Ghana, John Agyekum Kufuor, avait été réélu pour un second mandat en décembre 2004. En décembre 2008, l'élection présidentielle, à laquelle ne pouvait se représenter Kufuor, s'est déroulée sans heurts. Particulièrement serrée, elle a été remportée par John Atta-Mills, juriste de 64 ans, après que son opposant, Nana Akufo-Addo, eut reconnu sa défaite. La passation de pouvoir entre Kufuor et Atta-Mills a eu lieu le 7 janvier 2009.

D'autre part, le Ghana a aussi subi l'esclavage : on peut toujours visiter les forts sur la côte, dont Elmina. Malgré une loi l'interdisant, l'esclavage des enfants persiste, en particulier dans la région du lac Volta[réf.  nécessaire].

Histoire

Article détaillé : Histoire du Ghana.

L'histoire de la partie de l'Afrique qui deviendra le Ghana d'aujourd'hui est assez mal connue avant 1500. Les recherches archéologiques ont montré que l'occupation humaine y est particulièrement ancienne autant sur la côte qu'au sein des terres. Des recherches récentes ont mis en évidence, dans la zone forestière, la présence de sites d'habitat entourés de profonds fossés datant d'entre le VIIe et le XIVe siècle de notre ère. Ce type de site, qu'on connaît d'autre part de la Côte d'Ivoire au Nigeria, témoignent de l'existence d'une civilisation sédentaire maîtrisant la métallurgie du fer, vivant certainement de la culture de l'igname et de l'exploitation du palmier à huile, et spécifiquement bien adaptée à l'environnement forestier. Ces sites furent brutalement abandonnés au XIVe siècle. La peste noire et ses conséquences dévastatrices sur la démographie, bien connues en Europe et en Afrique du Nord à la même époque et dont l'étude en Afrique subsaharienne reste à réaliser, pourrait être à l'origine de ces bouleversements à grande échelle.

Près d'un siècle et demi plus tard, c'est par conséquent une société bien différente et probablement toujours marquée par le chaos qui a frappé les générations précédentes, qui accueille les premiers navires portugais. Ceux-ci ont atteint cette partie de la côte pour la première fois en 1471. Ils y ont trouvé de l'or à échanger contre des biens manufacturés provenant d'Europe et ont par conséquent baptisé cette portion de côte, Côte de l'Or ou Côte de la Mine (Costa da Mina). Pour protéger ce commerce de l'or des marchands interlopes venus d'autres nations européennes, ils construisent en 1482 une forteresse imposante, Saint-George-de-la-Mine (Sao Jorge da Mina) dans le village d'Edina (Elmina). Cette forteresse demeurera le quartier général des Portugais jusqu'en 1637, date à laquelle les Hollandais les en délogent, s'affirmant ainsi comme la puissance européenne dominante sur la Côte. Ils le demeureront jusque dans les années 1870 quand ils cèderont leurs possessions aux Anglais. Ces derniers se lanceront alors dans le processus de colonisation de territoires localisés au sein des terres, et surtout de l'Ashanti (Asante).

La présence de marchands puis de soldats et de missionnaires européens sur la Côte de l'Or ne doit pas masquer l'histoire complexe des entités politiques africaines dont ils n'étaient que les hôtes. Du XVIe au XIXe siècle, de nombreuses entités se développent, négocient, s'allient et s'affrontent pour dominer les échanges et assurer leur domination politique. Cette histoire est marquée par une grande diversité et inventivité en termes de constructions sociopolitiques. Le commerce de l'or puis des esclaves qui le dépasse en volume à partir du tournant du XVIIIe siècle jouent un rôle clef pour comprendre les enjeux politiques locaux. Cette histoire a fait l'objet de nombreuses monographies, dont certaines en français.

Le Ghana fut une colonie britannique sous le nom de Gold Coast (Côte de l'Or). Après la Première Guerre mondiale, la Gold Coast s'agrandit d'une partie du Togoland allemand. (L'autre partie fut confiée à la France déjà présente au Dahomey (Bénin), et formera le Togo contemporain). Le Ghana est indépendant depuis le 6 mars 1957.


XXème siècle

Kwame Nkrumah, (21 septembre 1909 à Nkroful, Ghana - 27 avril 1972 à Bucarest, Roumanie) fut l'homme politique indépendantiste et pan-africaniste ghanéen qui dirigea le Ghana indépendant comme Premier ministre de 1957 à 1960 puis comme président de 1960 à 1966. Souhaitant l'indépendance, Nkrumah nomme au boycott ainsi qu'à la désobéissance civile, ce qui lui vaut d'être emprisonné par les autorités britanniques jusqu'en 1951. Cette même année, les autorités britanniques organisent des élections législatives qui sont remportées par le CPP[1]. Nkrumah, libéré, est alors appelé Premier ministre et participe étroitement avec les autorités britanniques[2]. Se basant sur la politique d'«Africanisation de l'administration, de panafricanisme et d'anticommunisme»[2], il décide de développer les infrastructures de son pays grâce aux excédants de l'Office de commercialisation du cacao[2]. Ainsi, le domaine de l'éducation[3] et celui de la santé enregistrent de véritables progrès.

Après les élections législatives de 1956, le CPP remporte les trois quarts des sièges. Nkrumah, fort de son succès, oblige alors le Royaume-Uni à concéder l'indépendance, qui est proclamée le 6 mars 1957[1]. La Côte-de-l'Or devient ainsi la première colonie à obtenir son indépendance après le Soudan (1956). Le jour même de l'indépendance, Nkrumah décide d'abandonner le nom colonial du pays au profit de l'actuel, en hommage à l'Empire du Ghana [4]. Tout en demeurant dans le Commonwealth, le Ghana de Nkrumah devient, le 1er juillet 1960, une république[1].

Politique

Article détaillé : Politique du Ghana.

Le Ghana est membre du Commonwealth. Le 28 décembre 2008, au terme d'une élection présidentielle particulièrement disputée et unanimement saluée pour son caractère démocratique rarissime sur le continent, c'est John Atta-Mills qui devient le nouveau président du pays. La passation de pouvoir s'est déroulée le 7 janvier 2009.


Subdivisions

Articles détaillés : Subdivisions du Ghana et Districts du Ghana.
Ghana

Le Ghana est divisé en dix régions, elles-mêmes subdivisées en districts (162 au total). Les régions du Ghana sont (chef-lieux entre parenthèses)  :

Géographie

Article détaillé : Géographie du Ghana.

Le Ghana est localisé sur le golfe de Guinée, juste au nord de l'équateur. Il partage des frontières avec la Côte d'Ivoire à l'ouest , le Togo à l'est et le Burkina Faso au nord.

Le pays est constitué de denses forêts tropicales au sud et de savane au nord. Le climat tropical est pluvieux, principalement en mai-juin (grande saison des pluies ou hivernage). La Volta noire, la Volta blanche mais aussi les rivières Oti et Daka se rencontrent au Ghana pour former le lac Volta. Le Barrage d'Akosombo, localisé au sud du lac, produit énormément d'énergie pour le pays.

Environnement

Économie

Un Penny du Ghana de 1958

Comme nombre de pays africains, le Ghana est riche en matières premières minières. Son économie demeure cependant principalement basée sur l'agriculture. L'industrie y est cependant plus développée que dans le reste du continent. D'autre part, le Ghana va devenir dans les années à venir un pays producteur de pétrole grâce à la découverte en 2007 de ressources pétrolières offshore non négligeables.

Article détaillé : Économie du Ghana.

Education

La majorité de la population du Ghana sait lire et écrire quoique le Ghana ait besoin d'encore à peu près 8000 bâtiments scolaires[5]. Notons aussi que énormément d'écoles primaires n'ont pas de toilettes[5].

Démographie

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Santé

Culture

Article détaillé : Culture du Ghana.

L'une des contributions culturelles les plus visibles (et des plus vendable) du Ghana moderne est le tissu de Kente, beaucoup reconnu et apprécié pour ses couleurs et son symbolisme. Le tissu de Kente est fait par les tisserands ghanéens consommés, et les centres de tissage importants à Kumasi et autour (Bonwire est connu comme l'endroit où on produit le vrai Kente, quoique des secteurs de Région de la Volta prétendent aussi à l'appellation) abondent en tisserands qui lancent ici et là leurs navettes en fabriquant de longues bandes de Kente. Ces bandes peuvent être alors cousues ensemble pour former de grandes pièces qui sont portées par quelques Ghanéens (les chefs en particulier) et acquises par les touristes à Accra ainsi qu'à Kumasi. Les couleurs et les modèles du Kente sont soigneusement choisis par le tisserand et celui qui le portera. Chaque symbole tissé dans le tissu a un sens spécial dans la culture ghanéenne.

L'atelier Kane Kwei
mise en scène Guy Hersant le 10 janvier 2010

Le Kente est un des symboles du dispositif hiérarchisé du Ghana, qui reste fort dans le sud et les régions centrales du pays, en particulier dans les zones peuplées par les membres de la tribu Ashanti, culturellement et politiquement dominante. Son chef, connu sous le nom d'Asantehene, est peut-être la personne la plus révérée dans la partie centrale du pays. Comme les autres chefs ghanéens, il porte un Kente éclatant de couleurs, des bracelets en or, des anneaux et des gris-gris, et il se fait toujours accompagner de nombreux parapluies particulièrement ornés (qui sont aussi un symbole du titre de chef). Le symbole le plus sacré des gens de Ashanti est le Tabouret Doré, petit trône doré dans lequel les esprits des ancêtres sont censés résider. Il est soigneusement gardé à Kumasi, capitale culturelle des gens d'Ashanti et siège du palais de l'Asantehene. Quoique le titre de chef à travers le Ghana ait été affaibli par des allégations de corruption et de coopération avec l'oppression coloniale, il reste une institution particulièrement vivante au Ghana.

Les cercueils personnalisés, découverts dans les années 50, sont aussi ambassadeurs de la culture ghanéenne contemporaine. Eric Adjetey Anang, qui dirige l'atelier Kane Kwei (du nom de son grand-père qui le premier présenta ces œuvres en dehors du pays) fait partie des artistes ghanéens les plus reconnus à l'étranger.

Fêtes et jours fériés

Date Nom français Nom local Remarques

Divers

Notes et références

  1. Ghana. In Encyclopédie Universelle Larousse. Edition 2005.
  2. AMIN Samir. Ghana. In Encyclopédie Universalis. Edition 1999.
  3. VERLET M. Langue et pouvoir au Ghana sous Nkrumah p. 2
  4. Le Ghana devient indépendant
  5. http ://news. myjoyonline. com/features/200907/32516. asp

Voir aussi

Liens externes


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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 09/11/2010.
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