Arménie

L'Arménie, en forme longue la République d'Arménie, en arménien Hayastan, ???????? et Hayastani Hanrapetut'yun, ????????? ???????????????, est un pays du Caucase sans accès à la mer.


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Arménie

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  • Au final, l'Arménie est arrivée 10e du concours.... 13 mars 2009. Orange. Après l'implantation d'Orange en Arménie, l'opérateur français confirme et ... (source : minouchig.canalblog)
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(Hayastani Hanrapetut'yun)
(hy)
République d'Arménie (fr)
Drapeau de l'Arménie Armoiries de l'Arménie
(Drapeau de l'Arménie) (Armoiries de l'Arménie)
Devise nationale  : Aucune
carte
Langues officielles Arménien
Capitale Erevan
40°11′N 44°30′E / 40.183, 44.5
Plus grande ville Erevan
Forme de l'État République
 - Président
 - Premier ministre
Serge Sargsian (depuis 2008)
Tigran Sargsian (depuis 2008)
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 137e
29 743 km2
4, 7
Population
 - Totale (juillet 2009)
 - Densité
Classé 128e
3 238 000 hab.
112 hab. /km2
Indépendance
 - 
URSS
21 septembre 1991
Gentilé Arménien, arménienne


IDH (2005) 0, 775 (moyen) (83)
Monnaie Dram (AMD)
Fuseau horaire UTC +4
Hymne national Mer Hayrenik
Domaine internet . am
Indicatif
téléphonique
+374


L'Arménie, en forme longue la République d'Arménie, en arménien Hayastan, ???????? et Hayastani Hanrapetut'yun, ????????? ???????????????, est un pays du Caucase sans accès à la mer. Cette ancienne république soviétique a des frontières terrestres avec la Turquie à l'ouest , la Géorgie au nord, l'Azerbaïdjan à l'est et l'Iran au sud. Quoique localisée en Asie, l'Arménie est reconnu par certains auteurs comme faisant culturellement, historiquement et politiquement parlant, partie de l'Europe[1], [2]. Elle est membre de plus de trente-cinq organisations internationales, comme l'ONU, le Conseil de l'Europe, la Communauté des États indépendants, etc. Elle est aussi un membre permanent de l'organisation internationale de la francophonie[3].

Avec un riche héritage culturel, elle est une des plus anciennes civilisations au monde. Quoique l'Arménie soit un pays constitutionnellement séculier, la religion chrétienne joue un rôle important, comme le montre le fait qu'elle soit la première nation à adopter le christianisme comme religion d'État en 301.

Histoire

Article détaillé : Histoire de l'Arménie.

La région, surtout autour du mont Ararat, qui a longtemps eu une signification religieuse pour les Arméniens, est peuplée depuis la préhistoire. Les archéologues continuent de trouver des preuves selon lesquelles l'Arménie était un ancien centre de civilisation, avec l'Urartu, rival de l'Assyrie. On ne peut parler de peuple arménien qu'à partir du VIIe siècle av. J. -C. , époque à laquelle la région fut investie par un peuple indo-européen (Armens et Hayaza-Azzi) qui se mêla à la population urartéenne.

Antiquité

Expansion maximale de l'Arménie sous Tigrane II.
Article détaillé : Royaume d'Arménie.

Vers 610 av. J. -C. , une tribu thraco-illyrienne[4] venant des Balkans passe en Asie Mineure et se déplace graduellement vers l'est jusqu'au Caucase pour se confondre, sans confrontation semble-t-il, avec le royaume de l'Urartu. Elle adopte ensuite la civilisation locale, impose sa langue indo-européenne et sa culture et fonde la nation arménienne. Les Arméniens sont évoqués dans les archives de Ninive.

En 490 av. J. -C. , les vassaux de Xerxès Ier, roi des Perses, combattent à Marathon contre les Grecs.

Ainsi, la région passa par des périodes d'indépendance et de soumission. Suite à la conquête de l'empire perse par Alexandre le Grand, l'Arménie subit par conséquent l'influence grecque (dynastie Séleucide). À cette époque, la dynastie Orontide défend la souveraineté arménienne.

En 189 av. J. -C. , le stratège Artaxias proclame l'indépendance et , en 187 av. J. -C. , fonde sa capitale, Artaxate. Cette Arménie hellénistique, sous le règne de la nouvelle dynastie artaxiade doit faire face aux Parthes. Sous le règne de Tigrane le Grand (95 -55 av. J. -C. ), elle va s'étendre de la Méditerranée aux rives de la mer Caspienne. Ce même roi déplace sa capitale à Tigranocerte vers -78.

Mais l'expansion de l'Arménie indispose les Romains qui annexent une bonne partie des terres que Tigrane venait de conquérir, tout en laissant l'Arménie indépendante jusqu'en 65 av. J. -C. , année pendant laquelle le pays devient un protectorat romain.

De 1 à 53, les Romains et les Parthes se partagent l'Arménie. Celle-ci est à nouveau romaine de 114 à 117.

Mais, ensuite, la dynastie arsacide rétablit l'indépendance du pays. Au IIe siècle, une nouvelle dynastie perse, les Sassanides, profite de la faiblesse de l'Empire romain pour envahir l'Arménie. Ce n'est que sous l'empereur Dioclétien que les Romains rétablissent leur protection sur l'Arménie. Ils portent au pouvoir le roi Tiridate IV qui se convertit au christianisme en 301 sous l'influence de saint Grégoire l'Illuminateur. L'Arménie est ainsi, dès le début du IVe siècle, le premier pays officiellement chrétien. Pour affirmer l'intégrité de la nation arménienne, le moine Mesrob Machtots crée un nouvel alphabet ; geste politique fondateur qui sauve ainsi cette culture de l'oubli. Cet alphabet, inspiré par le grec, avec 32 consonnes et 6 voyelles s'écrit de gauche à droite. Les Arméniens peuvent se passer du grec pour la publication des textes. Ainsi, vers l'an 406, l'alphabet arménien est adopté par la totalité du royaume. En l'an 428, l'Arménie est divisée entre les Sassanides et les Byzantins.

Moyen Âge

L'Arménie vers l'an mil.
Article détaillé : Arménie médiévale.

La région est ensuite envahie par les Arabes, qui établissent l'Émirat d'Arménie. Vers l'an 885, la dynastie Bagratide s'impose en Arménie, et l'indépendance du pays est alors reconnue. À l'époque, l'Arménie a comme capitale la ville d'Ani, qui, avec une population surpassant celle des métropoles européennes comme Paris, Londres et Rome, devient le centre culturel, religieux et économique du Caucase.

L'empire byzantin s'engage dans une lutte pour subjuguer l'Arménie et réussit finalement en 1045. Mais il est ensuite trop affaibli pour défendre la région contre les Turcs Seldjoukides qui, en 1064, ruinent l'Arménie et continuent d'avancer vers le reste de l'Asie Mineure. Malgré la renaissance zakaride dans la seconde moitié du XIIe - première moitié du XIIIe siècles, des milliers d'Arméniens partent en exil pour s'établir dans des régions plus prometteuses telles que la Moldavie, la Transylvanie, la Hongrie, l'Ukraine, la Pologne, Chypre, divers ports de la Méditerranée et en particulier en Cilicie. Dans cette dernière région est fondé en 1137 un royaume arménien qui prolonge la souveraineté arménienne jusqu'en 1375, le royaume arménien de Cilicie.

L'Arménie est l'alliée des croisés de Terre sainte. Plusieurs mariages ont lieu entre princesses arméniennes et souverains francs d'Orient - par exemple le comte Baudouin de Boulogne épouse une Arménienne et devient maître du Comté d'Édesse. Il y a également des mariages entre des princes arméniens et des princesses chypriotes. En 1190, Henri VI, empereur romain germanique, remet la couronne royale à Léon II d'Arménie. En 1199, Léon II lui rend la pareille en lui offrant lui aussi une couronne. La culture arménienne est alors particulièrement ouverte sur celle de l'Europe et des États latins d'Orient. En 1374, Léon VI de la Maison de Lusignan est le dernier roi arménien avant l'invasion du pays par les Mamelouks en 1375.

Entre trois empires

Le sultan Abdülhamid II représenté en boucher.
Article détaillé : Massacres hamidiens.

Pendant ce temps, l'Arménie (ou Grande-Arménie) est envahie par diverses tribus turques et devient l'objet de luttes entre l'Empire ottoman et l'Empire perse. À partir du XIVe siècle, elle reste sous domination turque. Les guerres reprennent en 1827, quand l'Empire russe commence à avoir des vues sur le nord de l'Arménie. À la fin du XIXe siècle, le territoire est partagé entre la Russie et l'Empire ottoman. C'est à cette époque, sous le règne du Sultan Abdülhamid II, que les Turcs se livrent aux premiers massacres contre le peuple arménien (1894-1896) vivant sur la partie du territoire qu'ils contrôlent, c'est-à-dire l'Asie Mineure orientale ou l'Arménie occidentale. Ces massacres firent entre 200 000 et 250 000 morts[5].

Le génocide arménien

Déportés arméniens.
Article détaillé : Génocide arménien.

Le 24 avril 1915, le gouvernement Jeunes-Turcs de l'empire ottoman décide d'en finir avec la minorité arménienne vivant dans l'actuelle Turquie et organise la déportation et le massacre d'Arméniens qui serait chiffré entre 1 200 000 et 1 500 000 Arméniens ottomans[6], perpétrant ainsi le premier génocide du XXe siècle. L'Arménie occidentale est vidée de sa population arménienne natale. Ce génocide n'a jamais été reconnu comme tel par la Turquie, dont les lois condamnent ceux qui mentionnent un génocide arménien[7]. Après l'effondrement de la Russie (1917) et de l'empire ottoman (1918), les Arméniens parviennent à créer une république indépendante, à l'existence éphémère (1918-1920).

Première République d'Arménie

Article détaillé : Première République d'Arménie.

La première République d'Arménie (ou République démocratique d'Arménie) est née des convulsions qui ont agité la Transcaucasie à la fin de la Première Guerre mondiale. L'effondrement de l'empire russe en 1917 laisse un vide politique dans une région composée d'une mosaïque de groupes ethnico-religieux, qui peinent à s'entendre. Abandonnés par leurs voisins face à la menace turque, les Arméniens proclament la République d'Arménie. Après la défaite des Puissances centrales en 1918, les Arméniens fondent de grands espoirs sur la Conférence de paix de Paris (1919), pour obtenir le rétablissement de la Grande-Arménie historique. Leurs attentes sont rapidement déçues. Abandonnée par les Puissances alliées, face à l'hostilité de ses voisins, la République d'Arménie mène pendant deux ans une existence précaire et succombera à la collusion de la Turquie kémaliste et de la Russie bolchévique.

L'Union soviétique

Armoiries de la République socialiste soviétique d'Arménie.

Battus par Kemal Atatürk, les Arméniens se résignent à accepter la protection des Bolcheviques : le 29 novembre 1920 naît la République soviétique d'Arménie qui ne couvre qu'une petite partie du territoire historique de l'Arménie. En 1922, elle est incluse dans la République socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie, puis, à partir de 1936 — à l'issue de l'éclatement de la Transcaucasie —, elle devient une République socialiste soviétique à part entière.

Dès lors et durant toute la période soviétique, des tensions sourdes et récurrentes vont opposer Arméniens et Azéris autour du destin de la région du Haut-Karabagh. En décembre 1920, après la soviétisation de l'Azerbaïdjan, les autorités de la RSS d'Azerbaïdjan, nouvellement créée, déclarent renoncer à leurs prétentions sur les territoires litigieux, et reconnaissent officiellement le droit à l'autodétermination du peuple du Karabagh. Mais le bureau caucasien du Comité central du parti bolchevik, alors présidé par Staline, décide du rattachement du Haut-Karabagh à l'Azerbaïdjan. Pendant près de soixante-dix ans, le problème est «gelé». Durant toute cette période, à intervalles réguliers, la grande majorité des Arméniens du Haut-Karabagh proteste pacifiquement contre les suites de cette décision et demandent que soit discutée la possibilité d'une intégration du Haut-Karabagh au sein de l'Arménie.

Puis, avec la glasnost et la perestroïka, les tensions récurrentes entre les deux républiques soviétiques génèrées par la politique des nationalités et en particulier le découpage administratif prennent une tournure plus ouverte et se cristallisent autour de la question du Haut-Karabagh. Le 12 juin 1988, la région autonome du Haut-Karabagh se déclare en sécession. Trois jours plus tard, l'Azerbaïdjan réaffirme l'attachement du Haut-Karabagh à son territoire et des violences éclatent.

Indépendance

L'Arménie accède à son indépendance définitive le 21 septembre 1991. Suivant l'exemple de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan (qui a déclaré son indépendance de l'URSS le 30 août 1991), la région autonome du Karabagh déclare son indépendance le 2 septembre 1991, suite à un référendum. Pour rétablir son contrôle sur le Haut-Karabagh, les autorités de Bakou envoient des troupes au Haut-Karabagh et c'est le début du conflit. Les Arméniens de la région s'organisent pour se défendre et , avec l'aide de l'Arménie, les combattants du «Comité Karabakh» chassent les Azéris. Les affrontements entre Arméniens et Azéris font de nombreuses victimes de part et d'autre. Malgré le cessez-le-feu conclu en mai 1994, cette question n'est toujours pas réglée. Actuellement, l'Arménie est réduite à un dixième de son territoire historique.

Politique

Façade principale de l'Assemblée nationale d'Arménie.

L'Arménie dispose d'un régime semi-présidentiel avec à sa tête Serge Sargsian, élu en 2008. Le premier président arménien fut Levon Ter Petrossian, qui avait pris les rênes du pays en 1991. En 1998, affaibli dans son pays après avoir souhaité renégocier le statut du Haut-Karabagh, il est poussé à la démission avant d'être remplacé par Robert Kotcharian.

Politique étrangère

L'Arménie est chrétienne, petite, montagneuse et enclavée, mais bénéficie du support apporté par sa diaspora. Ses relations avec l'Azerbaïdjan et la Turquie sont complexes à cause de la guerre du Haut-Karabagh et du génocide arménien.

Depuis son indépendance en 1991, l'Arménie a toujours gardé des relations étroites avec la Russie dont elle est l'indispensable partenaire dans la région. Elle accueille ainsi une base militaire russe à Gyumri. Cependant, la politique étrangère de l'Arménie se transforme aussi graduellement vers la recherche d'un soutien plus fort de l'Occident.

L'Arménie a ainsi exprimé le désir de s'intégrer dans les institutions européennes. Elle a adhéré au programme de Partenariat pour la paix de l'OTAN et aussi adhéré au Conseil de l'Europe (42e pays membre). Elle a envoyé une section de soldats de la paix au Kosovo sous commandement des forces grecques de la KFOR. Ainsi, l'Arménie cherche à équilibrer ses relations avec la Russie et aussi avec l'OTAN.

Les États-Unis, avec leur diaspora arménienne, apportent une sérieuse contribution à la reconstruction de l'économie arménienne qui a récemment vu son PIB progresser de façon impressionnante.

L'Arménie est en outre assez proche de la Géorgie, dont elle dépend économiquement pour le transit et l'importation des biens de première obligation. Pour ne pas mettre en péril cette relation indispensable face au blocus imposé par la Turquie et l'Azerbaïdjan depuis des années, Erevan est resté particulièrement prudent et a évité toute déclaration intempestive sur les velléités d'indépendance qui se sont matérialisées durant l'été 2008 au sein de la Géorgie en marge de la guerre d'Ossétie du Sud de 2008. Sur la question de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, l'Arménie s'est par conséquent quelque peu distancée de son protecteur principal, la Fédération de Russie — sans pour tout autant rejoindre le chœur des condamnations occidentales sur l'attitude de Moscou durant la crise.

Forces armées arméniennes

Article détaillé : Forces armées arméniennes.

Les Forces armées arméniennes représentent l'armée de terre et d'air, la défense aérienne et la garde frontalière de l'Arménie. L'Arménie n'a pas de marine militaire parce qu'elle est un pays sans accès à la mer. Le commandant en chef du militaire est le président de l'Arménie, aujourd'hui Serge Sargsian. Le ministre de la Défense, aujourd'hui Seyran Ohanian, est en charge de la direction politique. L'Arménie a institué la fonction de ministre de la Défense le 28 janvier 1992. Depuis 1992, l'Arménie est membre de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC). Avant 2010, les gardes frontaliers patrouillaient la frontière de l'Arménie avec la Géorgie et l'Azerbaïdjan, les forces armées russes patrouillaient les frontières avec la Turquie et l'Iran. Mais depuis le récent accord de coopération militaire signé en août 2010, les troupes russes patrouillent et protègent l'ensemble des frontières de l'Arménie[10].

Géographie

Carte de l'Arménie (The World Fact Book).
Article détaillé : Géographie de l'Arménie.

Géographie physique

Photo satellite d'Arménie.

Topologie

La topologie de l'Arménie n'est pas des plus simples, puisque le pays n'est ni connexe — à cause de l'enclave arménienne d'Artsvashen, en Azerbaïdjan (sans compter le disputé Haut-Karabagh, aussi enclavé dans l'Azerbaïdjan) — ni simplement connexe — à cause des enclaves azerbaïdjanaises de Karki, Yukhari Askipara et Barkhudarli.

Géomorphologie

L'Arménie est constituée de plateaux et de chaînes montagneuses particulièrement élevées. Près de 90 % du territoire se situe à plus de mille mètres d'altitude. Enclavée dans les hauteurs du Caucase, entre la mer Noire et la mer Caspienne, l'Arménie se situe en Eurasie, à cheval entre l'Europe et l'Asie.

Son point culminant historique était le mont Ararat et ses 5 160 mètres jusqu'en 1915. Depuis, le mont Ararat se trouve en Turquie et le point culminant actuel est le mont Aragats et ses 4 095 mètres.

Le paysage arménien se définit aussi par ses lacs et surtout le lac Sevan, un grand lac de 1 400 km2 perché à 1 900 mètres d'altitude à 60 km à l'est d'Erevan, la capitale.

Risques naturels

Article détaillé : Séisme de 1988 en Arménie.

L'Arménie est localisée au cœur d'une zone qui connaît une grande activité sismique. La région est en effet soumise à la pression, forte et constante, de la péninsule Arabique, plaque tectonique jadis détachée du continent africain et qui continue de «pousser» vers le nord-est . Le dernier grand tremblement de terre a fait entre vingt-cinq et trente mille morts le 7 décembre 1988.

La végétation est rare et toujours limitée par la déforestation.

Climat

Article détaillé : Climat de l'Arménie.

Le climat, continental sur l'essentiel du territoire, devient rapidement montagnard avec l'altitude. Les hivers sont froids (spécifiquement sur les hauts plateaux où il peut faire jusqu'à –40 °C) et quelquefois assez neigeux (en particulier en altitude). Les étés sont chauds et ensoleillés, fréquemment ponctués de violents orages.

Tandis que le climat d'Erevan, aux alentours de 1 000 mètres d'altitude, est quasi-continental (les étés y sont énormément plus secs que dans un climat continental classique), Gyumri, deuxième ville du pays perchée à plus de 1 500 mètres, vit des étés assez doux et des hivers longs, particulièrement rigoureux et neigeux, typiques du climat montagnard.

Le climat du Haut-Karabagh est une exception. Localisée globalement à moins de 800 mètres d'altitude, la région connaît un climat probablement plus continental, ou alors méditerranéen avec des étés certes chauds mais des hivers bien moins froids que dans le reste de l'Arménie.

Températures et précipitations moyennes à Erevan
Jan. Fév. Mars Avr. Mai Juin Jul. Août Sep. Oct. Nov. Déc. Année
T° max (moyenne) [°C] -2 1 10 19 24 31 34 33 28 21 10 3 17, 7
T° min (moyenne) [°C] -9 -8 -1 6 10 14 17 18 13 7 1 -3 5, 4
Précipitations [mm] 23 25 28 48 53 23 15 8 13 23 31 28 318

Source : BBC Weather[11]

Géographie humaine

Régions

Article détaillé : Régions de l'Arménie.


L'Arménie est divisée en onze régions (marzer, singulier - marz)  :

Marz Population Population (%) Superficie (km²) Superficie (%) Densité
Aragatsotn[12] 108 000 4, 4 2 753 9, 3 39, 23
Ararat[13] 277 600 8, 6 2 096 7, 0 132, 44
Armavir[14] 282 600 8, 7 1 242 4, 2 227, 54
Gegharkunik[15] 240 900 7, 4 5 348 18, 0 45, 04
Kotayk[16] 278 800 8, 6 2 089 7, 0 133, 46
Lorri[17] 281 700 8, 7 3 789 12, 7 74, 35
Shirak[18] 281 300 8, 7 2 681 9, 0 104, 92
Syunik[19] 152 900 4, 7 4 506 15, 1 33, 93
Tavush[20] 134 100 4, 2 2 704 9, 1 49, 59
Vayots Dzor[21] 55 800 1, 7 2 308 7, 8 24, 18
Erevan[22] 1 111 300 34, 3 227 0, 8 4 895, 59

Démographie

Carte de la diaspora arménienne.

Après de nombreuses années de diminution, la population arménienne s'est stabilisée et , selon les chiffres publiés début 2008, recommence à augmenter. Les autorités arméniennes se félicitent de voir enfin s'inverser en faveur des immigrants la balance migratoire arménienne, après de longues années d'émigration qui, en particulier dans la décennie qui a suivi l'indépendance, ont génèré une réduction démographique conséquente. Au 1er janvier 2009, l'Arménie comptait 3 238 000 habitants, dont 1 164 600 vivent à la campagne et 2 073 400 en ville (1 111 300 rien qu'à Erevan[23]) [24].

Quelques chiffres[25] :

Peu peuplée, l'Arménie jouit du soutien d'une particulièrement importante diaspora arménienne à travers le monde : en Fédération de Russie (1, 5 million), au Canada ainsi qu'aux États-Unis (1, 2 million), en Afrique (900 000), en Syrie et au Liban (900 000) — dont 235 000 au Liban, 4 % de la population libanaise où ils forment deux des dix-huit communautés officielles — dans l'Union européenne (en particulier en France) (700 000) et en Amérique latine (200 000).

Économie

Article détaillé : Économie de l'Arménie.

Après la chute de l'Union soviétique, les Arméniens durent tout reconstruire, repartant presque de zéro après soixante-dix ans de communisme. Comme dans l'ensemble des autres républiques de la CEI, le passage à l'économie de marché ne s'est pas fait sans mal, malgré un important soutien de la diaspora arménienne. Les entreprises ont été privatisées et un grand effort a été entrepris dans le secteur agroalimentaire pour pouvoir assurer rapidement l'indépendance alimentaire du pays.

Usine à l'abandon dans la région de Kotayk.

Cependant, l'économie a eu du mal à décoller durant les années 1990, à cause de l'inadaptation de l'outil industriel, le manque d'énergie, de fonds d'investissement et la pauvreté des moyens de communications. L'activité industrielle peut espérer s'appuyer sur quelques ressources minières (cuivre et aluminium) ou sur l'or. Le pays n'exploite pas de ressources pétrolières, même si des prospections sont menées due à la probabilité de la présence de ces ressources en profondeur[26]. La majeure partie des industries est concentré à Erevan, la capitale (construction mécanique, caoutchouc). D'un point de vue énergétique, l'Arménie a longtemps été dépendante de ses voisins et a souffert de graves pénuries (ni la Turquie, ni l'Azerbaïdjan n'étaient prêts à lui vendre de l'énergie). Les Arméniens ont par conséquent dû prendre la grave décision de redémarrer la centrale nucléaire de Metsamor (mise à l'arrêt sous la pression des écologistes, à la suite du tremblement de terre de 1988) pour pallier ce déficit énergétique.

La croissance est uniquement de 3, 3 % en 1997, mais la situation s'est perfectionnée : le PIB a cru de 13, 9 % en 2005. L'Arménie enregistre une croissance de 12, 5 % de son produit intérieur brut (PIB) entre janvier et septembre 2006, un PIB évalué à près de 4 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de l'année. L'Arménie a en outre enregistré une hausse particulièrement forte de son activité économique de 26, 3 % entre août et septembre. La production industrielle a néanmoins enregistré une baisse de 2 % -comparé à 2005- s'établissant à 468, 1 milliards de drams entre janvier et septembre 2006. La production électrique estimée à 4 530 millions de kWh, a quant à elle subi une baisse de 5, 2 %. D'autre part, l'agriculture enregistrait à fin septembre une croissance de 15, 6 % avec une production agricole de 370, 5 milliards de drams. Mais c'est le secteur de la construction qui a enregistré une croissance record de 40 % sur les neuf premiers mois de l'année avec un montant des investissements s'établissant à près de 400 milliards de drams[27].

En 2007, le produit intérieur brut de l'Arménie a augmenté de 18 6 % à 3 149 283 milliards de drams (6, 845 milliards d'euros) [28]. Durant le mois de janvier, la production industrielle a augmenté de 4 % (124 millions de dollars), et la production agricole de 3, 5 % s'établit à 38 millions de dollars. Le gouvernement arménien prévoit pour 2007 une croissance économique de 9 % contre 13, 4 % en 2006[29].

Tandis que les prévisions de croissance économique de l'Arménie étaient, pour 2008, de 10, 0 %, le pays a en fait enregistré une croissance de 13, 8 %. Le budget de l'État arménien a atteint un nouveau record en 2008, équivalent à 2, 45 milliards de dollars[30]. C'est ce qu'a annoncé Serge Sarkissian mercredi 12 septembre 2007. Devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre a aussi prévu une augmentation des impôts sur le revenu pour l'année à venir. Ce budget prévoit de consacre 1, 7 milliard de dollars (583 milliards de drams) aux dépenses du gouvernement, soit 18 % de plus qu'en 2006. Serge Sargsian n'a pas donné plus de détails. Pour l'année 2009, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) table sur une croissance de 8, 3 %. Mais actuellement, avec la crise économique mondiale, les données des prochains mois sont revues à la baisse. La raison de cette baisse est intimement liée à la souffrance de l'économie de la Russie. Cette dernière étant le premier partenaire économique de l'Arménie.

La dette extérieure de l'Arménie représentait 1, 265 milliard de dollars au 1er juillet 2007 en augmentation de 9, 3 % en un an (chiffres apportés par le Centre national d'études statistiques d'Arménie). La dette de l'État arménien est de 1, 103 milliard de dollars, celle de la Banque centrale d'Arménie est de 158 millions. Les créanciers de l'Arménie sont les structures financières internationales (1, 124 milliard) dont la Banque mondiale (909 millions) et le Fonds monétaire international (156 millions).

Chiffres

Année PIB (en millions de drams) [28] PIB (en millions d'euros) [28] accroissement (en %) PIB par habitant (euros/hab) [31]
2000 1 031 338 2 241, 66 695 9
2001 1 175 877 2 555, 82 +14, 0 % 795, 2
2002 1 362 472 2 961, 39 +15, 8 % 922, 1
2003 1 624 643 3 531, 23 +19, 2 % 1 099, 6
2004 1 907 945 4 147, 00 +17, 4 % 1 290, 3
2005 2 242 881 4 875, 00 +17, 6 % 1 515, 2
2006 2 656 190 5 773, 34 +18, 4 % 1 792, 3
2007 3 149 283 6 845, 10 +18, 6 % 2 121, 6
2008 3 568 228 7 755, 70 +13, 3 % 2 398, 1
2009 3 102 815 6 744, 10 −13, 0 % 2 079, 1


Société

Équipements

Article détaillé : Transport en Arménie.

L'Arménie est particulièrement handicapée par le blocus terrestre de la frontière par la Turquie. Le pays compte huit cents kilomètres de voies ferrées, le plus fréquemment en mauvais état. Les routes, quant à elles, sont normalement praticables dans les montagnes. Les télécommunications sont aussi en développement.

Le pays compte seize chaînes de télévision et tout autant de stations radiophoniques.

Fêtes et jours fériés

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Nouvel an ??? ???? (Nor tari) Fête de la nouvelle année
6 janvier Noël ?????? (Tsnount) (naissance) Seul pays à fêter Noël le 6 janvier
28 janvier Jour de l'armée
8 mars Journée internationale des droits de la femme Journée consacrée aux droits des femmes.
24 avril Jour de commémoration du génocide arménien ??? ????? (Medz Eghern) (Grand Crime) Journée dédiée au souvenir du génocide arménien.
1er mai Fête du travail
9 mai Jour de la Victoire de 1945
28 mai Fête de la Première République Anniversaire de la Première République arménienne
entre 1918 et 1920.
5 juillet Jour de la Constitution
21 septembre Jour du référendum Fête nationale (jour de l'indépendance en 1991).

Personnalités arméniennes ou d'origine arménienne

Article détaillé : Liste de personnalités arméniennes.

Arts et culture

Articles détaillés : Culture de l'Arménie et Art arménien.

Malgré les nombreuses difficultés de sa longue histoire, l'Arménie a su créer des richesses culturelles inscrites dans la pérennité. Des premiers royaumes à l'invention de l'alphabet arménien en passant par la christianisation du pays, elle a su profiter de chaque événement comme outil ou inspiration de son œuvre culturelle.

Architecture

Article détaillé : Architecture arménienne.

L'Arménie s'est constituée un riche patrimoine architectural fait de monastères, églises et chapelles. On y trouve — tant dans le pays que dans l'Arménie historique — une typologie assez unique d'architecture ecclésiastique.

La domination ottomane met un frein à l'essaimage de l'art architectural arménien et il semble véritablement y avoir une pause dans la chronologie de l'histoire architecturale arménienne à partir du XIVe siècle, à l'invasion touranienne du royaume arménien de Cilicie.

À l'émergence d'un début d'indépendance après le génocide, l'influence soviétique est telle qu'elle sera l'unique source d'inspiration artistique jusqu'à l'indépendance en 1991.


Littérature

Khatchatour Abovian, père de la littérature arménienne moderne
Article détaillé : Littérature arménienne.

L'Arménie devient chrétienne en 301 et par conséquent, sa littérature, en parallèle à la poésie, se développe. Les premiers temps voient naître une littérature historiographique dès le Ve siècle. À partir du Xe siècle, ce sont le roman et en particulier la poésie qui se développent. Le XIXe siècle voit l'apparition de la révolution littéraire arménienne (Raffi, Toumanian, Demirdjian), autant à l'intérieur du pays qu'en dehors, grâce à la diaspora arménienne.

Musique

Article détaillé : Musique arménienne.

De par ses diverses situations géographiques et ses influences différentes tout au long de son histoire, l'Arménie a une longue tradition musicale faite de musique folklorique, religieuse, classique et , plus il y a peu de temps, de jazz et de rap.

Artisanat

Article détaillé : Livre arménien.

L'art s'est aussi développé à travers les céramiques ou les miniatures que dessinaient les moines. D'autre part, le tissage de tapis, comme dans tout le Moyen-Orient, est une spécialité arménienne depuis des millénaires.

Cinéma

Article détaillé : Cinéma arménien.

Le cinéma arménien est né avec son premier film documentaire, Soviet Armenia en 1924. Dirigé par Hamo Beknazarian, Namus[32] est le premier film muet arménien, en 1926.

Sergueï Paradjanov est un de ses maîtres, avec surtout Les Chevaux de feu ou Sayat-Nova La couleur de la grenade.

Télévision

L'Arménie possède plus d'une dizaine de chaînes de télévision nationales et reçoit quelques chaînes étrangères, surtout russes et iraniennes.

La principale chaîne arménienne est Arménie 1 (H1), la télévision publique. Imaginée en 1955 par le conseil des ministres de l'Union soviétique et créée en 1956, elle continue d'émettre actuellement, non seulement en Arménie, mais également dans le reste de l'Europe, en Russie, en Australie ainsi qu'aux États-Unis.

L'autre chaîne importante, Armenia TV, est privée. Énormément plus jeune que sa grande sœur, elle n'est créée qu'en 1999 et est diffusée dans plusieurs pays européens, américains et asiatiques.

D'autre part, Horizon TV[33] est une chaîne de télévision d'informations, en diffusion 24h/24. À noter que CNN et Euronews diffusant leurs programmes en Arménie décrochent plusieurs heures par jour pour des programmes en arménien.

La plupart des autres chaînes du pays sont soit locales (plusieurs télévisions à Erevan par exemple) soit spécialisées (musique, automobile, informations…).

Cuisine

Spécialités arméniennes.
Article détaillé : Cuisine arménienne.

La cuisine de l'Arménie et de sa diaspora est riche de par sa diversité qui s'est forgée au cours de l'Histoire. Tantôt influencée par le Moyen-Orient, tantôt par la Grèce et l'Iran cette cuisine a aussi influencé celle des pays avoisinants, surtout la Syrie et le Liban.

L'Arménie a une cuisine peu variée, essentiellement à base de poissons et de brochettes de viande. Le poisson est le plus fréquemment grillé et servi avec des légumes ou du riz. Les brochettes sont à base de poulet, de bœuf, d'agneau ou alors de porc — haché ou entier — et accompagnées de riz. D'autre part, la spécialité nationale est le khach (???), sorte de potée de pieds de bœuf bouillis et assaisonnés au service. Ce plat de la région de Shirak n'est consommé qu'en hiver en Arménie (tandis qu'il l'est toute l'année en Géorgie). On consomme aussi des cornichons avec les repas, surtout du chou. À chaque repas, les Arméniens aiment boire du tan (équivalent du dugh iranien et de l'ayran turc). Le café arménien est particulièrement connu. Le thé se consomme plutôt vers le sud de l'Arménie, proche de l'Iran

La cuisine de l'Arménie occidentale (pratiquée en diaspora depuis le génocide arménien) est à rapprocher de la cuisine turque, libanaise et grecque. En entrée, on y mange fréquemment des mezzés dont du houmous, moutabal, böreks, dolmas, etc. Les repas débutent fréquemment avec un plat de légumes crus : concombres, radis, salades, tomates, etc. Le plat principal peut, comme en Arménie, être à base de brochettes accompagnées de riz pilaf. Cependant, des plats plus longs à préparer (quelquefois jusqu'à une journée) sont particulièrement appréciés. Ainsi le su-börek, sorte de lasagnes au fromage et au persil, les mantis, petits raviolis de viande, les koftas ou la moussaka font partie des plats respectant les traditions.

Les plats sont accompagnés de lavash, le pain respectant les traditions arménien.

Les desserts arméniens sont à rapprocher des desserts orientaux généralement : baklavas, kadayifs, loukoums, etc.

Religions

Cathédrale d'Etchmiadzin.

Le royaume d'Arménie est le premier État à reconnaître puis adopter le christianisme comme religion officielle sous le roi Tiridate IV (298-330) quand ce dernier, une partie de sa famille et quelques membres du palais sont convertis, en 301 selon la tradition, par saint Grégoire l'Illuminateur.
Cependant, il reste une controverse quant à la date exacte du baptême de la famille royale. Les deux études les plus sérieuses proposaient d'une part 314 (P. Anean, 1961) et d'autre part 294 (B. Mc Dermot, 1970), jusqu'à la publication de travaux plus récents affirmant que la conversion eut lieu entre 305 (R. Manaseryan - l'Arménie d'Artawazd à Trdat le Grand, 2005) et 311[34] et non sous l'influence romaine, affaiblie en orient à cette époque[35].

Bibliographie

Codes

L'Arménie a pour codes :

Notes et références

  1. (en) Hans Juergen-Zahorka, «How Armenia Could Approach the European Union», LIBERTAS - Europæisches Institut GmbH. Consulté le 23 décembre 2006
  2. EUROPE AND ARMENIA, Inside Europe. Consulté le 23 décembre 2006
  3. «L'Arménie devient membre permanent de la Francophonie» dans Les Nouvelles d'Arménie, 20 octobre 2008 [lire en ligne  (page consultée le 20 octobre 2008) ].
  4. Quid (Archive, Wikiwix, que faire ?) . Consulté le 25 octobre 2006
  5. Gustave Meyrier, Les Massacres de Diarbékir : correspondance diplomatique du vice-consul de France, L'inventaire, (ISBN 2910490300)
  6. Le génocide sur NetArménie. Consulté le 23 décembre 2009.
  7. (en) Amnesty International, «Turkey : Freedom of expression/torture/prisoners of conscience», 22 mai 2005 [lire en ligne  (page consultée le 2 avril 2008) ].
  8. (ru) Военный бюджет Армении на 2009-й год. sur Miacum. ru, 28 septembre 2008. Consulté le 26 juillet 2009.
  9. «L'Arménie favorable à une solution par le dialogue dans le dossier iranien» sur Nouvelles d'Arménie Magazine, 25 juin 2010. Consulté le 27 juin 2010.
  10. Krikor Amirzayan/armenews, «La Russie s'engage à assurer la sécurité des frontières de l'Arménie pour un demi-siècle» sur http ://www. armenews. com/, 21. Consulté le 21 août 2010. «le président russe Dimitri Medvedev a étendu le champ d'action de l'armée russe à l'ensemble des frontières de l'Arménie... y compris l'Azerbaïdjan»
  11. (en) Yerevan, Armenia sur BBC Weather. Consulté le 10 février 2010.
  12. (en) ArmStat, Marzes of the Republic of Armenia in figures, 2009, «RA Aragatsotn Marz», 2009. Consulté le 11 février 2010.
  13. (en) ArmStat, Marzes of the Republic of Armenia in figures, 2009, «RA Ararat Marz», 2009. Consulté le 11 février 2010.
  14. (en) ArmStat, Marzes of the Republic of Armenia in figures, 2009, «RA Armavir Marz», 2009. Consulté le 11 février 2010.
  15. (en) ArmStat, Marzes of the Republic of Armenia in figures, 2009, «RA Gegharkunik Marz», 2009. Consulté le 11 février 2010.
  16. (en) ArmStat, Marzes of the Republic of Armenia in figures, 2009, «RA Kotayk Marz», 2009. Consulté le 11 février 2010.
  17. (en) ArmStat, Marzes of the Republic of Armenia in figures, 2009, «RA Lori Marz», 2009. Consulté le 11 février 2010.
  18. (en) ArmStat, Marzes of the Republic of Armenia in figures, 2009, «RA Shirak Marz», 2009. Consulté le 11 février 2010.
  19. (en) ArmStat, Marzes of the Republic of Armenia in figures, 2009, «RA Syunik Marz», 2009. Consulté le 11 février 2010.
  20. (en) ArmStat, Marzes of the Republic of Armenia in figures, 2009, «RA Tavush Marz», 2009. Consulté le 11 février 2010.
  21. (en) ArmStat, Marzes of the Republic of Armenia in figures, 2009, «RA Vayots Dzor Marz», 2009. Consulté le 11 février 2010.
  22. (en) ArmStat, Marzes of the Republic of Armenia in figures, 2009, «Yerevan RA Capital», 2009. Consulté le 11 février 2010.
  23. (en) ArmStat, Marzes of the Republic of Armenia in figures, 2004-2008, «Population of the Republic of Armenia», 2009. Consulté le 9 février 2010.
  24. (en) ArmStat, Statistical Yearbook of Armenia, «Population», 2009. Consulté le 9 février 2010.
  25. CIA World Factbook, «Armenia : People», 2009. Consulté le 5 avril 2009.
  26. http ://www. armenews. com/article. php3?id_article=55327
  27. Nouvelles d'Arménie en ligne
  28. Production of GDP (by European System of Accounts (ESA-95) A17 aggregation) sur http ://www. armstat. am/. Consulté le 12 juillet 2010
  29. Nouvelles d'Arménie en Ligne
  30. (en) Armenian Budget Increases 40% In One Year sur Hulik News. Consulté le 20 janvier 2009.
  31. Time series sur http ://www. armstat. am/. Consulté le 12 juillet 2010
  32. (fr/en) Namus sur l'Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
  33. Site de la chaîne de télévision Horizon TV
  34. Aram Mardirossian - Le Livre des Canons arméniens (Kanonagirk'Hayoc) - Église, Droit et Société en Arménie du IVe au VIIIe siècles, 2004
  35. R. Manaseryan - l'Arménie d'Artawazd à Trdat le Grand, 2005

Voir aussi

Liens externes


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