Cisjordanie

La Cisjordanie est une région du Proche-Orient, entre Israël et la Jordanie, dont le statut est sujet à discussions entre Israël et l'Autorité palestinienne.


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  • ... La Cisjordanie est le «Lebensraum» d'Israël... à consolider l'emprise israélienne sur les territoires occupés, Israël a émis de nouveaux... (source : info-palestine)
  • ... Le visa n'est indispensable ni en Israël, ni dans les Territoires..... israéliens soulignent que la Cisjordanie est régulièrement le théâtre... (source : diplomatie.gouv)
Cisjordanie

La Cisjordanie est une région du Proche-Orient, entre Israël et la Jordanie, dont le statut est sujet à discussions entre Israël et l'Autorité palestinienne. Elle est reconnue comme n'étant sous aucune souveraineté de jure. Le territoire cisjordanien couvre sur 5 879 km2, incluant une large partie des régions connues jusqu'à l'époque du mandat britannique sur la Palestine sous les noms de Samarie et de Judée. Les limites de ce territoire sont particulièrement découpées et forment un enjeu particulièrement sensible dans les négociations entre Israéliens et Palestiniens.

Appellations

Étymologiquement, "Cisjordanie" sert à désigner la région «du même côté» (du mot latin cis), comparé au Jourdain, par opposition à «l'autre côté», l'autre rive du fleuve, nommée Trans--jordanie. Ce terme est généralement utilisé pour la rive ouest du Jourdain et est apparu entre 1948 et 1967 en rapport à la période d'annexion par le royaume qu'on appelait toujours à l'époque la Transjordanie. Ce royaume hachémite avait été créé artificiellement dans les années 1920 sur la rive orientale du fleuve et avait été transformé par la Société des Nations en mandat britannique en même temps que la Palestine sur l'autre rive.

Les anglophones utilisent plus fréquemment, pour cette même région, l'expression «West Bank» — littéralement «rive ouest» — appellation aussi géographique et qui a l'avantage d'être plus neutre vis-à-vis de l'autre rive du Jourdain, mais cette expression est aussi plus imprécise comparé à d'éventuelles frontières avec l'État d'Israël, qui fut créé en 1948 du même côté de cette rive.

En Israël, le gouvernement et une grande partie des Israéliens adoptent, depuis 1967 et plus fermement depuis l'avènement du premier gouvernement de Menahem Begin en 1977[1], l'expression de "Yehuda véShomron" "????? ???????" (littéralement "Judée et Samarie"), en référence aux territoires bibliques et historiques des deux royaumes hébreux issus du schisme entre la Judée (capitale : Jérusalem) et Israël (capitale : Samarie). D'autres utilisent en hébreu l'expression "haGada haMa'aravit" "???? ???????". Enfin, en arabe (seconde langue officielle de l'État d'Israël), on retrouve quelquefois pour la désignation de cette région le terme de «Al dhifa al gharbia» ????? ??????? qui veut dire «rive ouest».

Un certain nombre de personnes de sensibilité pro-israélienne préfèrent utiliser, en français ou en anglais, les termes de Judée-Samarie ou de Judea and Samaria, adaptés de l'expression gouvernementale israélienne pour rappeler le lien historique entre l'identité juive et ce territoire.

L'ONU elle-même a aussi utilisé les termes de Judea et de Samaria dans le texte de la résolution 181 de novembre 1947 pour désigner exactement dans sa partie 2, les frontières des deux États, arabe et juif, à créer par le partage de la Palestine mandataire. Dans ce document officiel, l'ONU utilise comme des références les frontières connues de la Judée et de la Samarie comme régions, en même temps qu'elle parle de la Galilée, du Néguev, du District d'Haïfa ou du district de Gaza, ou encore des sous-districts administratifs de l'époque.

Des personnalités publiques comme Hugh Fitzgerald [2], vice-président du Jihad Watch Board, remettent en question l'utilisation du terme "West Bank" en expliquant que l'expression est imprécise et que potentiellement la totalité de l'État d'Israël (à l'exception peut-être du Néguev) est à l'ouest du Jourdain. Selon eux, il faut préférer utiliser une expression comme "Judée-Samarie" qui est plusieurs fois millénaire, plutôt que "Cisjordanie" qui ne date que de l'occupation jordanienne. Pour d'autres, comme le professeur de linguistique Lewis Glinert le regrette[3], «la bataille des mots est perdue pour les Israéliens» sur l'utilisation du terme "West Bank" car «Jordaniens, Britanniques et potentiellement le monde entier» utilisent déjà ce terme.

Histoire

L'histoire de la Cisjordanie ne se distingue en rien de celle de la totalité de la région jusqu'en 1948. La Cisjordanie couvre les provinces historiques de Samarie et de Judée. La chute successive de ces deux royaumes place ces territoires dans les domaines des empires babylonien, puis perse et enfin grec. La royauté hasmonéenne restaure provisoirement une souveraineté juive sur des frontières de plus en plus grande avant de s'incliner face à l'empire romain. Les dernières révoltes juives sont écrasées au IIe siècle. Le christianisme s'impose à l'empire romain puis byzantin.

Comme pour le reste du Proche-Orient, un large pan de la population de ces provinces se convertit à l'islam dès le VIIe siècle, mais il subsistera continuellement des minorités significatives de Chrétiens, de Juifs, de Samaritains et de Druzes. Jérusalem devient au XVIe siècle une province de l'Empire ottoman, avant de subir, au XIXe siècle, l'influence croissante de la Grande-Bretagne[4].

Après le démembrement de l'Empire ottoman, la Société des Nations confie au Royaume uni un mandat sur la Palestine en 1920. Dès 1917, la déclaration Balfour se donnait la charge d'y former un «foyer national juif», tout en souhaitant veiller à la préservation des droits civils et religieux de la population arabe.

Devant la croissance de l'immigration juive depuis la fin du XIXe siècle, la population arabe organise à plusieurs reprises des troubles (surtout les émeutes de Jérusalem de 1920, le massacre d'Hébron de 1929), et même un véritable soulèvement entre la fin de 1935 et 1939.

Le plan de partage de la Palestine de novembre 1947 prévoit l'intégralité des monts de Judée et de Samarie dans les frontières de l'État arabe dont il planifie la création (exception de Jérusalem avec un statut scindé). L'année 1947 voit s'affronter violemment les populations juive et arabe de Palestine. Au lendemain du départ des Britanniques, l'État d'Israël proclame son indépendance le 14 mai 1948 sur les territoires qui lui sont délivrés par la résolution 181. Les armées des pays arabes voisins fondent immédiatement sur le nouvel État. La Transjordanie, qui a l'armée arabe la plus puissante de la région (la Légion arabe), a le projet d'annexer la plus grande partie envisageable de la Palestine en arrivant par l'Est . Les Israéliens résistent puis repoussent leurs adversaires jusque dans la ville de Jérusalem. L'armistice obtenu fige les lignes de front et la ligne verte entoure la région toujours occupée par la légion arabe à l'issue du conflit.

La Transjordanie, où le mandat britannique ne s'applique déjà plus depuis mai 1946, proclame l'annexion de la région désormais connue sous le nom de Cisjordanie et couvre sur les deux rives du Jourdain. La Cisjordanie partage alors l'histoire de la Jordanie de cette époque. Abd Allah ibn Hussein en devient le premier roi. Cette annexion s'est vu consacrée seulement par le Royaume-Uni. Dans les années qui suivent, des fedayin traversent la ligne verte depuis la Cisjordanie pour opérer des raids en territoire israélien.

La guerre des Six Jours en 1967 entre Israël et ses pays voisins fait perdre au royaume de Transjordanie, renommé depuis Jordanie, les territoires qu'il contrôlait à l'ouest du Jourdain : la Cisjordanie et Jérusalem-Est . Israël prend le contrôle de la région et établit des colonies de peuplement juif dans ces territoires qu'il soumet à une administration militaire. Le royaume hachémite continue de contrôler la fonction publique (hôpitaux, écoles, municipalités) et de gérer les lieux saints islamiques. [réf.  nécessaire]

En décembre 1980, Israël annexe Jérusalem-Est par une loi principale qui fait de Jérusalem «une et indivisible», la capitale de l'État.

Le 9 décembre 1987 éclate la première Intifada, en premier lieu dans la bande de Gaza, puis elle couvre à la Cisjordanie. C'est en juillet 1988 que le royaume de Jordanie renonce officiellement aux territoires de Cisjordanie, mettant fin à la représentation électorale des populations au sein du parlement jordanien, et faisant redessiner les cartes du royaume pour le limiter à la rive Est du Jourdain, dans les frontières qu'on lui connaît actuellement. L'Organisation de libération de la Palestine s'impose progressivement comme représentation des populations arabes palestiniennes.

Le processus de paix israélo-palestinien installe dans les années 1990 une autorité palestinienne sur la bande de Gaza et sur certaines villes de Cisjordanie. Une grande partie du territoire reste sous le contrôle intégral des Israéliens et fait l'objet de négociations complexes qui n'ont pas encore abouti. Les frontières entre l'État d'Israël et la Cisjordanie ne sont pas encore clairement fixées et résultent toujours des accords d'armistice israélo-arabes de 1949 suite à la guerre israélo-arabe de 1948. Les Palestiniens considèrent qu'Israël occupe les territoires de Cisjordanie, tandis que du côté israélien, on préfère parler de «contrôle» et de territoires «disputés» plutôt que d'occupation. Au niveau international, il est le plus souvent admis que la Cisjordanie est un territoire occupé, et qu'à ce titre les implantations de populations israéliennes y ont un caractère illégal à cause de la Convention de Genève. Israël a toujours vigoureusement contesté cette vision des choses, argumentant que ce territoire, qui était sous occupation jordanienne avant 1967, avait été perdu par la Jordanie à l'issue du conflit.

La Cisjordanie fait par conséquent l'objet d'un vaste processus de colonisation par des populations juives depuis les années 1970. Ce processus a entraîné la fragmentation des territoires. Le territoire est en effet maillé d'axes de circulation longs de 700 km desservant les colonies et interdits aux Palestiniens. La majeure partie des ressources hydrauliques de la Cisjordanie revient à Israël ainsi qu'aux colonies alors que les Palestiniens n'ont pas généralement le droit de forer de nouveaux puits[5].

À partir de 2001, le durcissement des positions au cours des négociations et en particulier la seconde Intifada mettent à mal le processus de paix. En Cisjordanie, de nombreuses incursions israéliennes ont lieu en représailles aux attentats-suicides palestiniens. Principale de ces incursions (nommée «Opération Rempart») est déclenchée suite à un attentat palestinien spécifiquement meurtrier dans la ville de Netanya (le «massacre de Pâques») le 27 mars 2002 - revendiqué par le mouvement islamiste Hamas. L'attentat a fait au final 30 morts. «Rempart» a consisté en une réoccupation de la majorité des villes palestiniennes de Cisjordanie, essentiellement Ramallah (où le complexe présidentiel de Yasser Arafat a été beaucoup détruit, mais aussi le centre de la sécurité préventive palestinienne localisé à Beitounya), Naplouse (où des combats spécifiquement violents dans la casbah ont occasionné la mort de 78 Palestiniens), et Jénine.

En 2002, le gouvernement israélien (à l'époque un gouvernement de coalition comprenant autant le Likoud que les travaillistes) a décidé la construction d'une barrière de séparation dont l'objectif annoncé est de protéger les citoyens israéliens des attentats-suicides. Une controverse a immédiatement explosé, alimentée par le tracé du passage de la clôture. Ce dernier, empiétant quelquefois beaucoup hors des frontières de 1967, est reconnu par les Palestiniens comme une tentative d'appropriation de terres par le biais d'un fait accompli sur le terrain. Cette controverse a culminé lors de l'intervention de la Cour internationale de justice sur le sujet, qui a déclaré le «mur» illégal, suite à une résolution de l'Assemblée générale pour la consulter. Israël n'a pas ratifié le traité créant cette Cour et ne reconnaît pas son autorité sur ce sujet litigieux sur lequel elle aurait été consultée sans l'accord des différentes parties impliquées[6].

Cette barrière aggrave significativement les problèmes économiques des populations palestiniennes et , dans un certain nombre de cas, crée des obstacles à l'accès aux soins ainsi qu'à l'éducation. Elle a cependant eu un impact significatif sur le nombre d'attentats-suicides perpétrés sur le territoire israélien. Fin novembre 2004, la Cour suprême de l'État d'Israël a ordonné des changements notables du tracé de la clôture, la rapprochant des frontières de 1967. Cependant, des «blocs» de colonies israéliennes localisées dans les territoires palestiniens sont englobés dans le tracé modifié.

En juin 2005, dans le processus lié à la décision israélienne de se désengager d'une partie de la Cisjordanie et de l'intégralité de la bande de Gaza, la Cour Suprême de l'État d'Israël a déclaré que ces territoires étaient occupés par fait de guerre et ne faisaient pas partie du territoire national.

Géographie

La Cisjordanie est un territoire de 5 640 km² entouré au nord, à l'ouest et au sud par l'État d'Israël sur 307 km de frontière (ligne verte) résultant de l'armistice de 1949. À l'est , le Jourdain forme une frontière naturelle de 97 km avec la Jordanie alors que le sud-est du territoire est bordée par la mer morte.

Le point le plus bas se situe près de la mer morte à une altitude de -408 m au plus bas de la dépression de la vallée du Jourdain. Les Monts de Judée culminent au Mont Hazor à 1 022 m, suivi par les monts Ebal (940 m) et le Garizim (881 m).

Les principaux cours d'eau sont :

Les principales villes palestiniennes de Cisjordanie sont :

Les principales colonies juives implantées en Cisjordanie sont :

Population

La population de Cisjordanie est composée :

La population totale de la totalité serait proche de 2, 858 millions (est . 2009) [7], [8].

Arabes palestiniens

Selon l'institut de statistiques palestiniens PCBS, la population arabe palestinienne de Cisjordanie atteignait 3, 762 millions en 2005. Cependant, ces chiffres ont été revus à la baisse ensuite. Ces chiffres auraient été surestimés lors du recensement de 1997 pour recevoir davantage d'aide de la communauté internationale mais également pour des raisons politiques lors des négociations de paix en cours. Les chiffres révisés en 2005 se révéleront aussi faux ensuite[7].

En 2006, les estimations de la population palestinienne – y compris Jérusalem-Est – fluctuent, selon une étude israélo-américaine, de 1, 7 million[9] à 2, 4 millions, le chiffre officiel.

Plus récemment en 2007, les nouvelles statistiques démographiques palestiniennes indiquent une population arabe estimée à 2, 345 millions d'habitants en Cisjordanie[10].

Les Arabes palestiniens représentent 82 % de la population de Cisjordanie[7].

Juifs israéliens

Selon l'institut de statistiques israélien, en 2009, la population juive israélienne de Cisjordanie est évaluée à 220 000 personnes à Jérusalem-Est et 293 000 dans le reste du territoire[8] et connait un taux de croissance artificiellement élevé du fait d'une immigration juive vers les colonies et d'un particulièrement fort taux de natalité (+4, 1 % en rythme annuel en 2009) chez les colons juifs de Cisjordanie, dépassant celui des Palestiniens.

Selon une étude de Sciences Po, les Juifs israéliens représentent 20 % de la population totale en 2005 et certainement 25, 5 % en 2025 ; à terme, avec l'achèvement de la barrière de séparation, ils pourraient occuper jusqu'à 40 % du territoire, annexés de facto par Israël[10].

L'implantation de colonies juives israéliennes en Cisjordanie a été encouragée depuis son occupation par Israël en 1967, avec une accélération du mouvement depuis 1977, sous le gouvernement de Menahem Begin. La politique de colonisation s'est poursuivie durant toute la période du processus de paix malgré les différents engagements de gel pris par les Israéliens. Le nombre de colons a plus que doublé entre 1993 et 2006[11]. Les colonies de peuplement sont illégales selon les résolutions votées par l'ONU[12].

Selon un rapport sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens[13] présenté le 15 mars 2000 par le Rapporteur spécial de la Commission des droits de l'homme, «la proportion de terres palestiniennes confisquées par Israël serait d'environ 60 % en Cisjordanie et 33 % dans la bande de Gaza, mais aussi 33 % des superficies palestiniennes à Jérusalem - soit au moins 32, 5 km²», et ce à des fins publiques, semi-publiques ou privées, dans l'objectif de créer des zones militaires israéliennes, des colonies de peuplement, des zones industrielles, des routes de contournement ou des carrières et de mettre des terres sous le contrôle de l'État à l'usage exclusif d'Israël[réf.  nécessaire].

Les conditions de vie

Depuis 2000 et la Deuxième Intifada, les conditions de vie des populations palestiniennes en Cisjordanie suscitent de plus en plus d'inquiétude. Plusieurs missions mandatées par l'ONU, mais aussi d'innombrables témoignages, indiquent une régression spectaculaire du niveau de vie, du niveau d'éducation, et du suivi sanitaire des populations. Le principal facteur cité est l'accentuation, depuis la Seconde Intifada, de la très sévère restriction de circulation des biens et personnes mise en place par l'armée israélienne. Certaines villes (Jéricho ou Jénine par exemple) sont entourées d'un fossé interdisant toute entrée ou sortie de la ville, à l'exception de points de passage ou «checkpoints» contrôlés par l'armée. Il y a également plus d'une centaine de ces checkpoints disséminés sur les routes de Cisjordanie, et d'innombrables contrôles mobiles. Israël de son côté assure que ces checkpoints sont indispensables à la protection de ses citoyens, en Israël comme en Cisjordanie. Qui plus est , la présence et l'agrandissement continu des colonies israéliennes ajoutent des sources de conflits et d'incidents graves. Actuellement, plus des deux tiers des Palestiniens disposent de moins de par jour pour vivre[14].

Économie

L'économie de la Cisjordanie était principalement agricole sous l'occupation jordanienne. L'occupation par Israël à partir de 1967 a favorisé le développement d'une main-d'œuvre industrielle en faisant appel à des dizaines de milliers de travailleurs palestiniens employés dans l'industrie israélienne, et surtout dans le secteur du bâtiment. Cependant, cette main d'œuvre est la première touchée par les mesures périodiques de bouclages des territoires occupés motivés par les menaces terroristes. L'activité industrielle n'a pas compensé les pertes en emplois agricoles, aussi dues à la colonisation des meilleures terres. Actuellement, l'agriculture réalise moins de 20% du PNB, contre 40% pour l'industrie et les services. L'activité industrielle se limite à l'industrie légère quelquefois particulièrement proche de l'activité artisanale.

Notes et références

    • Ian Lustick, The Riddle of Nationalism : The Dialectic of Religion and Nationalism in the Middle East, Logos, Vol. 1, No-3, 2002, p.  18-44 The terms “occupied territory” or “West Bank” were forbidden in news reports. Television and radio journalists were banned from initiating interviews with Arabs who recognized the PLO as their representative.  
    • Myron J. Aronoff, Isræli Visions and Divisions : Cultural Change and Political Conflict, Transaction Publishers, 1991, p.  10 [... ] “Judea and Samaria”, the biblical terms that the Likud government succeeded in substituting for what had previously been called by many the West Bank, the occupied territories, or simply the territories. The successful gaining of the popular acceptance of these terms was a prelude to gaining popular acceptance of the government's settlement policies.  
    • Shlomo Gazit, Trapped Fools : Thirty Years of Isræli Policy in the Territories, Routledge, 2003, p.  162 [... ] the Likud Government was not satisfied with the name ‘Administered Territories'. Even though the name ‘Judea and Samaria'had been officially adopted as early as the beginning of 1968 instead of the ‘West Bank', it has hardly been used until 1977.  
    • Emma Playfair, International Law and the Administration of Occupied Territories : Two Decades of Isræli Occupation of the West Bank and Gaza Strip, Oxford University Press, 1992, p.  41 On 17 December 1967, the Isræli military government issued an order stating that “the term “Judea and Samaria region” shall be identical in meaning for all purposes.. to the term “the West Bank Region”. This change in terminology, which has been followed in Isræli official statements since that time, reflected a historic attachment to these areas and rejection of a name that was seen as implying Jordanian sovereignty over them.  
    • Ran HaCohen, Influence of the Middle East Peace Process on the Hebrew Language, Undoing and Redoing Corpus Planning, Michæl G. Clyne (ed. ), 1992, p.  385–414, 397 During a short period immediately after the 1967 war, the official term employed was ‘the Occupied Territories' (ha-shetahim ha-kevushim). It was soon replaced by ‘the Administered Territories' (ha-shetahim ha-muhzakim) and then by the (biblical) Hebrew geographical terms “Judea and Samaria”. The latter were officially adopted and successfully promoted by the right wing governments (since 1977) and are still the official terms in use.  
  1. Hugh Fitzgerald : Judea, Samaria, and "occupation"
  2. Lewis Glinert : The language war, Jerusalem Post, janvier 2004
  3. Encyclopédie Encarta Article :Cisjordanie
  4. Géopolitique du Maghreb et du Moyen-Orient p 174
  5. (fr) Sauver des Vies : La clôture antiterroriste d'Israël, par le Ministère des Affaires étrangères de l'État d'Israël, octobre 2004
  6. http ://www. pcbs. gov. ps/Portals/_pcbs/census2007/ind_loca_09. pdf
  7. http ://www1. cbs. gov. il/population/new_2010/table1. pdf
  8. pademographics
  9. http ://www. ceri-sciencespo. com/publica/critique/article/ci31p23-38. pdf
  10. Géopolitique et Maghreb et du Moyen-Orient p.  174.
  11. http ://www. un. org/french/Depts/palestine/issues_colonies. shtml
  12. Rapport sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, présenté par M. Giorgio Giacomelli, Rapporteur spécial, conformément à la résolution 1993/2 A de la Commission des droits de l'homme, 22 p. — Voir en page 9 du document.
  13. Cisjordanie et bande de Gaza (consulté le 4 décembre 2006).

Voir aussi


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