République démocratique du Congo

La République démocratique du Congo, en kongo Repubilika ya Kongo Demokratiki, en swahili Jamhuri ya Kidemokrasia ya Kongo, en lingala Republiki ya Kongó Demokratiki, en tchiluba Ditunga dia Kongu wa Mungalaata, est le troisième plus vaste...


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République démocratique du Congo

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République démocratique du Congo (fr)
Repubilika ya Kongo Demokratiki (kg)
Jamhuri ya Kidemokrasia ya Kongo (sw)
Republiki ya Kongó Demokratiki (ln)
Ditunga dia Kongu wa Mungalaata (lua)
Drapeau de la République démocratique du Congo Armoiries de la République démocratique du Congo
(Drapeau de la République démocratique du Congo) (Armoiries de la République démocratique du Congo)
Devise nationale  : «Justice, Paix et Travail»
carte
Langues officielles Français
(le lingala, le kikongo, le swahili et le tchiluba ont le statut de langues nationales)
Capitale Kinshasa
4° 24'S, 15° 24'E
Plus grande ville Kinshasa
Forme de l'État République
 - Président de la République
 - Premier ministre
Joseph Kabila
Adolphe Muzito
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 12e
2 345 000 km2
3, 3 %
Population
 - Totale (2010)
 - Densité
Classé 18e
72 587 456 hab.
33 hab. /km2
Indépendance
 - Du Royaume de Belgique

30 juin 1960
Gentilé Congolais, Congolaise
PIB (nominal) (2009) 11, 1 milliards USD (115e)
IDH (2007) Augmentation 0.389 (bas) (176e)
Monnaie Franc congolais (CDF)
Fuseau horaire UTC +1 et +2
Hymne national Debout Congolais
Domaine internet . cd
Indicatif
téléphonique
+243


La République démocratique du Congo, en kongo Repubilika ya Kongo Demokratiki, en swahili Jamhuri ya Kidemokrasia ya Kongo, en lingala Republiki ya Kongó Demokratiki, en tchiluba Ditunga dia Kongu wa Mungalaata, est le troisième plus vaste pays d'Afrique derrière le Soudan et l'Algérie et le plus peuplé d'Afrique centrale. Le pays est aussi nommé plus simplement Congo mais également «Congo-Kinshasa» pour le différencier de la République du Congo voisine, elle-même nommée «Congo-Brazzaville» pour les mêmes raisons. De 1908 à 1960, cette ancienne colonie était nommée Congo belge mais également «Congo-Léopoldville» jusqu'en 1966, date du renommage de la capitale en Kinshasa. Avec la zaïrianisation, le pays s'est nommé Zaïre de 1971 à 1997. C'est le pays le plus peuplé de la francophonie avec une population estimée à plus de 68 millions d'habitants[1], [2].

Il couvre de l'océan Atlantique au plateau de l'est et correspond à l'essentiel du bassin du fleuve Congo. Le nord du pays est un des plus grands domaines de forêt équatoriale au monde, l'est du pays borde le grand rift est-africain, domaine des montagnes, des collines, des grands lacs mais également des volcans. Le sud et le centre, domaine des savanes arborées, forment un haut plateau riche en minerais. À l'extrême ouest , une quarantaine de kilomètres au nord de l'embouchure du fleuve Congo s'étale une côte sur l'océan Atlantique. Le pays partage ses frontières avec l'enclave de Cabinda (Angola) et la République du Congo à l'ouest , la République centrafricaine et le Soudan au nord, l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie à l'est , la Zambie et l'Angola au sud[3].

Plusieurs centaines d'ethnies de groupes noirs africains différents forment la population du pays. Son économie est essentiellement du secteur primaire (agriculture et exploitation minière). Le français est sa langue officielle et quatre langues bantoues (kikongo, lingala, tchiluba, swahili) sont des langues nationales.

Géographie

Carte de la République démocratique du Congo et des pays limitrophes.

Géographie physique

La République démocratique du Congo couvre de l'Océan atlantique au plateau de l'est et correspond à l'essentiel du bassin du fleuve Congo, véritable colonne vertébrale du pays. Troisième plus grand pays d'Afrique, grand comme quatre fois la France, quatre-vingt fois la Belgique, 33 fois plus grand que le Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), une fois et demie plus grand que le Québec (Canada) [3], ou encore grand comme la partie des États-Unis localisée à l'est du Mississippi, c'est le 12e État du monde par sa taille avec ses 2 345 409 km².

Le pays souffre d'un manque de voies de communication fiables. Le fleuve Congo donne au pays son seul accès à l'océan Atlantique dans la ville portuaire de Banana (dans un étroit corridor sur la rive gauche du fleuve traversant le territoire de l'Angola, qui dispose de la rive gauche, et dont il crée une petite exclave sur la côte atlantique entre le nord du fleuve et la frontière de la république voisine du Congo).

À cause de sa grande superficie, de ses énormes richesses et de son importante population, la République Démocratique du Congo fait partie des «géants» de l'Afrique, avec l'Égypte, le Nigeria et l'Afrique du Sud au centre de l'Afrique. [3] Elle est traversée par l'équateur et comprend trois climats : le climat équatorial, le climat tropical et le climat de montagne.

Elle possède trois fleuves, dont le Congo, deuxième plus grand fleuve d'Afrique, qui la traverse presque complètement; le Nil et le Shiloango, non navigable en RDC, et bien des rivières, tel la Fumi mais principale étant l'Uele.

Géographie administrative

Le Congo est divisé en 11 provinces. La constitution de la IIIe République prévoit 26 provinces, celles-ci seront effectives une fois les institutions de la nouvelle république en place.


  1. Bandundu
  2. Bas-Congo
  3. Équateur
  4. Kasaï-Occidental
  5. Kasaï-Oriental
  6. Katanga
  7. Kinshasa
  8. Maniema
  9. Nord-Kivu
  10. Orientale
  11. Sud-Kivu
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Les différents niveaux de subdivision sont les suivants :

  1. province ;
  2. district  ;
  3. territoire  ;
  4. collectivité (secteur ou chefferie)  ;
  5. groupement.


Histoire

Préhistoire

Les plus anciennes traces de peuplement au Congo sont associées à un Pré-Acheuléen, découvert sur les sites archéologiques de la Mulundwa au Katanga, de Katanda 2 et de Sanga 5 au Kivu. Les galets taillés ou choppers ont un âge estimé à plus de 200 000 ans, sans qu'il soit envisageable d'être plus précis actuellement.

Le territoire du Congo-Kinshasa était anciennement peuplé seulement par des chasseurs-collecteurs, peut-être en partie ancêtres des peuples pygmées actuels. Entre les traces d'un Pré-Acheuléen et l'arrivée des premiers villageois, le Congo sera toujours occupé par des groupes nomades, chasseurs-collecteurs, tailleurs de pierre, de cultures différentes.

L'Acheuléen est attesté par de nombreuses découvertes isolées de bifaces et de hachereaux mais aussi par le site de La Kamoa au Katanga.

Durant le deuxième millénaire avant J. -C., le nord de l'Afrique équatoriale vit une vague de migrations de populations productrices de nourriture, néolithiques, parlant pour certaines des langues bantoues. Entre – 3 500 et – 2 000 ans, une première occupation villageoise dont l'épicentre se trouvait au sud-Cameroun, aboutit à l'installation d'un mode de production néolithique dans le nord et l'ouest de l'Afrique centrale. Au Congo, les premières traces de ces populations se matérialisent vers – 2 600 ans par la dite «tradition Imbonga» près de Mbandaka et du lac Tumba, et par la «tradition Ngovo» au bas-Congo à partir de – 2 300 ans. De l'autre côté du pays, au Kivu, on voit naitre des villages de la «tradition Urewe». Ces villages ne sont que l'extension occidentale de communautés productrices de nourriture, métallurgistes, installées en particulier en Ouganda, au Rwanda, au Burundi, dans l'ouest du Kenya et de la Tanzanie ; les plus anciennes traces y sont datées de – 2 600 ans.

La métallurgie du fer se développe de manière indépendante à ces installations, les plus anciennes traces se découvrent en Afrique centrale au nord-ouest (sud-Cameroun et zone de Bouar en Centrafrique), et au nord-est (région interlacustre). Au Congo-Kinshasa, le fer n'est pas connu dans la région occupée par la tradition Imbonga ; ce n'est que plus tard vers – 2 000 ans qu'on travaillera ce métal (sites de Pikunda et de Munda). Vers la même époque, le bas-Congo connaît ses premières fontes du fer dans le cadre de la tradition Kay Ladio qui suit dans le temps la tradition Ngovo. Au Kivu, dès l'installation des premières communautés villageoises, il est probable que le fer est présent, comme l'attestent les nombreux fours de réduction du fer bien connus au Rwanda et au Burundi.

Plus tard, comme l'indiquent des recherches allemandes sur les affluents du fleuve Congo, ces premières populations vont lentement coloniser le cœur de la forêt équatoriale en suivant les axes des cours d'eau de l'aval vers l'amont ; des travaux espagnols dans l'Ituri suggèrent qu'il faut attendre – 800 ans pour rencontrer les premiers villages dans certains secteurs de la forêt.

Royaumes et empires

Article détaillé : Congo précolonial.
Carte de l'empire Kongo en 1711.

Vers la fin du Moyen Âge, différentes populations, alors organisées en chefferie, s'édifient en royaumes (luba, kuba, lunda, kongo, etc. ) qui, pour certains, voient leurs apogées correspondre avec les premiers contacts avec les Européens du XVe siècle. Cette période est marquée par différents royaumes marchands, commerçant avec les esclavagistes sur la côte et entre eux à l'intérieur du continent. Certains royaumes s'étendent sur plusieurs milliers de kilomètres et possèdent des réseaux commerciaux par delà leurs frontières. Le commerce se fait par portage ou voie fluviale.

Ces populations ne connaissaient pas la propriété privée, la terre cultivée en groupe ne se vend pas, les différents royaumes n'ont pas de frontières exactes (le territoire d'une petite ethnie comprend environ 5000 km²). Énormément ne connaissent pas la monnaie et font du troc, les membres d'une même chefferie s'entraident gratuitement. La science non écrite se transmet d'une génération à l'autre, les enfants devant assumer le même métier que leurs parents. Les rois ou empereurs n'ont pas de véritable pouvoir. Ce sont plutôt les chefs de villages qui ont de l'autorité. Les royaumes sont plutôt le résultat d'unions temporaires de différents regroupements de villages de même langue pour se défendre contre une ethnie voisine.

La traite des noirs couvre jusqu'à l'intérieur du continent et correspond, avec la traite de l'ivoire, à l'essor économique ou au déclin des différents royaumes. Elle a eu en particulier un impact démographique sur l'est du pays et a fait pâtir la tradition orale. [réf.  nécessaire] Les Européens se limitèrent aux régions côtières jusqu'à la moitié du XIXe siècle. À l'est du pays, actuellement Ituri et Kivu, les Arabo-swahili répandirent l'islam et pratiquèrent aussi la traite négrière.

Colonisation

Ces frontières ont été reconnues à l'issue de la conférence de Berlin, en 1885. Le 1er août 1885, Léopold II de Belgique accepta la souveraineté sur l'État indépendant du Congo. Les atrocités inhérentes au dispositif d'exploitation acharnée du caoutchouc rouge furent telles qu'elles indignèrent la communauté internationale de l'époque et obligèrent le roi des Belges à renoncer à son régime personnel au Congo. [réf.  nécessaire] En 1908, l'État belge reprit l'exploitation de la colonie.

Chronologie

1483 : le Portugais Diogo Cão, à la recherche du "royaume du Pretre Juan" (Abyssinie), atteint l'embouchure du fleuve Congo 1579 : le Portugais Duarte Lopez est le premier occidental à remonter le fleuve Congo.
1874-1877 : exploration du fleuve Congo par Henry Morton Stanley
1876 : fondation de l'Association internationale africaine (AIA) par Léopold II de Belgique
1879 : retour de Stanley au Congo pour fonder une chaîne de stations de l'AIA/AIC
1885 novembre -1886 février : Conférence de Berlin
1886 : Léopold II de Belgique devient, par union personnelle, roi-souverain de l'État Indépendant du Congo (EIC)
1908 : Léopold II, roi des Belges, cède l'EIC à la Belgique, naissance du Congo belge, charte coloniale pour la gestion du Congo et scandales dans la presse belge

1914-1918 : la force publique contribue victorieusement à la guerre dans l'Est Africain allemand et au Cameroun.

1940 : entrée en guerre du Congo du côté des alliés. La force publique remporte la victoire de Saïo contre les forces italiennes d'Abyssinie. Certains de ses éléments s'en iront combattre en Egypte et Palestine.

1956 : manifeste de conscience africaine sous la direction de J. Ileo.

1959 : émeutes des ba-Kongo à Léopoldville pour l'indépendance du Congo-Central

20 février 1960 : ouverture de la Table ronde à Bruxelles qui fixe au 30 juin suivant l'indépendance du Congo.

30 juin 1960 : indépendance du Congo.

Congo belge (1908–1960)

Dès les années 1940, dans ce qui était alors le Congo belge, deux tendances indépendantistes importantes se manifestaient dans la capitale Léopoldville : celle des «gens d'en bas» (Bas-Congo et Bandundu) parlant le kikongo et celle des «gens d'en haut» parlant le lingala, venant de l'Équateur en premier lieu et finalement de tout l'intérieur du pays. Dans la première catégorie se forma en 1949 une association en premier lieu culturelle et finalement politique, l'Alliance des Bakongo (ABAKO), dont Joseph Kasa-Vubu devint président en 1954. Son rêve devint de rétablir l'ancien royaume Kongo de l'époque portugaise, en fait celui des Bakongo. Cette tendance se durcit particulièrement vite et réclama bientôt l'indépendance immédiate tout en demeurant fédéraliste quand il s'agit plus tard de discuter le problème du reste du Congo. Les évolués «d'en haut», venant de régions plus diversifiées et séduits par le «plan de 30 ans pour l'émancipation de l'Afrique» du Professeur belge Van Bilsen, publié en 1956, étaient aussi désireux de maintenir le grand Congo unitaire. Leur manifeste dans ce sens publié le 1er juillet 1956 fut vigoureusement combattu par l'ABAKO dès son assemblée générale du 23 août 1956. Le plan de 30 ans est déclaré utopique : «la nationalisation des grandes compagnies vivrières et agricoles comme des parastataux est souhaitable. Puisque l'heure est venue, il faut accorder actuellement même l'indépendance immédiate !»

La Belgique, qui croyait à la progressivité de la transition vers l'indépendance organisa les premières élections à l'échelon communal, limitées aux grandes villes en 1957. L'ABAKO triompha infailliblement à Léopoldville et cela impressionna certains unitaristes, tel Patrice Lumumba, un Tetela du Kasaï, intelligent et parfaitiste, qui ne tarda pas à fonder son propre «mouvement national congolais» MNC-Lumumba, plus revendicatif que celui du MNC-Kalonji, Albert Kalonji étant aussi un Kasaïen unitariste. Ces jeunes rivalités politiques confrontées aux structures tribales compliquées du Congo allaient former un mélange détonant qui détruirait au bout de cinq années la première démocratie parlementaire congolaise. On ne peut que rappeler ici quelques épisodes saillants :

Les débuts de la première République du Congo (1960–1965)

Le Congo belge devint indéau cours du 30 juin 1960 comme «République du Congo»[4][5], alors que l'ancienne colonie française voisine du Moyen-Congo adoptait le titre de «République du Congo»[6] à son indépendance, le 15 août 1960. Les deux pays sont différenciés en affixant leur capitale à leur nom[7].

Dans l'armée du nouvel État indépendant, les blancs gardent le pouvoir. La radio accuse alors les anciens colons de complot contre le nouvel état, ce qui provoque la colère des soldats bangalas et balubas qui se mettent à persécuter la communauté blanche. La Belgique menace alors d'intervenir militairement. Sur ce, le premier ministre Lumumba nomme l'Union soviétique à l'aide. Les soldats balubas et bangalas n'étant pas représentés dans le gouvernement, ils commettent alors un coup d'État et renversent le premier ministre. Au sein de l'armée, devenue complétement africaine, le général Mobutu Sese Seko prend les rènes et installe un gouvernement de commissaires. Mobutu est bientôt soutenu par les États-Unis, qui voient d'un mauvais œil le socialisme de Lumumba. L'ONU propose sa médiation à la place des troupes soviétiques ou belges.

C'est de ce coup d'État que profiteront, le 11 juillet 1960, les dignitaires du Katanga, sous la direction de Kapenda Tshombé Moïse pour faire sécession. Les autorités du Katanga créent alors leur propre monnaie et leur propre police. Lumumba accepte la venue des casques bleus. Le Sud-Kasaï proclame aussi son indépendance. Ainsi le gouvernement central perd ses deux provinces minières et Lumumba se retrouve sans argent. Les troupes de l'ONU censées intervenir pour mettre fin à la sécession n'agissent pas, alors que Lumumba, prisonnier de Mobutu, est déporté au Katanga.

La première guerre du Congo débute en 1962. Le gouvernement central s'attèle à reconquérir les provinces sécessionnistes. L'assassinat de Patrice Lumumba en 1961 et la reprise du Katanga et du Sud-Kasaï (qui avaient fait sécession au lendemain de l'indépendance) marqueront le début de l'ascension du général Mobutu Sese Seko.

Le titre «République démocratique», un nouveau drapeau et une nouvelle devise sont adoptés en 1964[8][5].

En 1965 le Congo est pacifié. L'ensemble des révoltes tribales, ethniques ou des partisans de Lumumba ont été matées.

La première République démocratique du Congo sous Mobutu (1965–1971)

Mobutu Sese Seko s'empare définitivement du pouvoir en 1965. La libération de Stanleyville marque le début des années de guerre qui se poursuivirent jusqu'en 1966. Toute cette région vit des atrocités qui firent au moins 500 000 morts civils et militaires. Il faudra l'intervention de troupes étrangères pour mettre fin à ce carnage. Après les décrets de 1966, 1967 et 1969, les mines et les plantations sont nationalisées.

En 1971, débute la politique dite de l'authenticité, africanisation des noms pour les citoyens, les villes, les rivières, et le pays lui-même qui devient le «Zaire». Par conséquent il n'y aura plus de confusion avec la «République congolaise» voisine dont le nom va aussi être modifié en «République du Congo», mais les deux républiques du Congo étaient le plus souvent distinguées par leur capitale : on parlait de Congo-Léopoldville et de Congo-Brazzaville.

La zaïrianisation forcée sous le régime de Mobutu (1971–1997)

Article détaillé : Zaïrianisation.

Dans les années qui suivent la prise du pouvoir par le général Joseph-Désiré Mobutu, ce dernier entame à partir de 1972 une campagne d'«authenticité» pour maintenir sa popularité. Le pays est renommé République du Zaïre en 1971 selon un mot local pour rivière, et portera ce nom jusqu'en 1997. De même, le fleuve Congo est rebaptisé Zaïre et une nouvelle monnaie, le zaïre, divisé en 100 makuta (singulier likuta), remplace le franc. Les noms des personnes sont africanisés. Le général Mobutu prend le nom de Mobutu Sese Seko et oblige tous ses concitoyens à supprimer les prénoms à connotation occidentale ainsi qu'à rajouter un «postnom». L'abacost est promulgué, interdisant le port de costumes occidentaux, et de nombreuses villes sont rebaptisées :

Nom Colonial Nom Actuel
Léopoldville Kinshasa
Stanleyville Kisangani
Élisabethville Lubumbashi
Jadotville Likasi
Albertville Kalemie
Cocquilhatville Mbandaka
Costermansville Bukavu
Bakwanga Mbuji-Mayi
Luluabourg Kananga
Banningville Bandundu
Nouvelle Anvers Makanza
Port Francqui Ilebo
Paulis Isiro
Thysville Mbanza-Ngungu

À partir de 1974, de nombreux biens des étrangers sont confisqués (zaïrianisation), nombre d'entre eux étrangers commencent à quitter le pays.

L'économie se met à péricliter avec la hausse du prix du pétrole (double choc pétrolier) et la baisse de celui du cuivre. La corruption et la mauvaise gestion entrainent une inflation vertigineuse. La banque centrale de Kinshasa faisant l'objet de ponctions des dirigeants, le FMI impose en 1978 Erwin Blumenthal à la tête de la banque centrale pour endiguer les détournements d'argents mais ce dernier ne peut se maintenir longtemps. Les hauts fonctionnaires zaïrois investissent l'argent sous forme d'avoir dans des pays occidentaux.

La seconde République démocratique du Congo

Mobutu est renversé par Laurent-Désiré Kabila en 1997 lors de la Première guerre du Congo. Le pays retrouve son nom de République démocratique du Congo.

Actuellement, l'ONU maintient la présence de militaires de différents pays dans le cadre de la MONUC (puis MONUSCO depuis juillet 2010), mais plusieurs dissidences et révoltes persistent et de nombreuses violences continuent. La guerre aurait fait 3, 8 millions de morts (chiffres d'un responsable congolais commentant un rapport de la commission des droits de l'Homme de l'ONU, 2003 [9]).

Le peuple et sa culture

Démographie

Dynamique

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (source : FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Vue sa taille, le Congo-Kinshasa est peu peuplé avec 20 habitants au km2, la population se concentre sur les plateaux, dans la savane près des fleuves et des lacs; le nord et le centre du pays, domaine de la jungle sont presque vides. L'exode rural a gonflé les villes et en particulier Kinshasa. Les grandes agglomérations sont Kinshasa (8 millions d'habitants), Lubumbashi, Kisangani, Mbuji-Mayi, Kananga, Mbandaka, Bukavu, etc.

La traite esclavagiste des Portugais à l'ouest et celle des Arabo-swahilis à l'est a énormément vidé le territoire. Le régime de Léopold II a conduit à des massacres de grande ampleur et a toujours plus diminué la population. Ce n'est qu'avec la crise de 1929 et la fin de la Deuxième Guerre mondiale que la population commence à augmenter rapidement. Le régime de Mobutu a encouragé la natalité selon le slogan «plus de population pour avoir plus de poids sur la scène internationale». Avoir énormément d'enfants assure, à l'époque, une meilleure retraite et plus de respect dans la société.

L'explosion démographique a transformé le Congo des années 1960 et ses 15 millions d'habitants en géant de 63 millions d'habitants. La population est caractérisée par sa grande jeunesse, 60 % des habitants ont moins de 20 ans. Durant la guerre interafricaine (1997-2005) 3, 9 millions de Congolais sont décédés surtout de maladies infectieuses dues à la malnutrition et l'exode. C'est le conflit le plus meurtrier depuis la Seconde guerre mondiale.

Les ethnies

Le peuple congolais se compose de plus de plusieurs centaines d'ethnies – certains donnent le nombre de 200[2], 250[3], [10], plus de 365[11], [12], 400[13] ou 450[14], [15] – formant différents groupes. Néanmoins, de nombreuses langues et cultures de petites ethnies ont tendance à disparaître au profit de celles des grosses ethnies.

Groupe Bantou (80 % de la population)  :

Groupe Soudanais :

Groupe Nilotique :

Groupe Chamite :

Groupe Pygmée :

Les Réfugiés

Après les nombreuses guerres en son sein et chez ses voisins, la République démocratique du Congo abritait à peu près 177 500 réfugiés et demandeurs d'asile à la fin de 2007. Ceux-ci provenaient de l'Angola, du Rwanda, du Burundi, de l'Ouganda et du Soudan. [16]

Religions

En l'absence de recensements depuis 1984 et de sondages sur la totalité du pays, les estimations ci-dessous ne peuvent qu'être qu'approximatives :

Société

Éducation et Recherche

Du fait de la carence de l'État, le dispositif éducatif au Congo est principalement financé par les parents. Le taux de scolarisation est de 52 % et le taux général d'analphabétisme (en 2004), particulièrement élevé – 33, 2 % –, atteint 43, 3 % chez les femmes. La scolarisation primaire a diminué à cause de l'isolement des régions, de l'incapacité croissante des parents à payer les frais scolaires, du manque d'entretien des infrastructures, du manque de manuels scolaires et de la baisse de la qualité de l'instruction. Les instituteurs perçoivent un salaire de moins de 20 par mois. Le programme national prévoit l'école universelle à l'horizon 2015, mais l'objectif ne paraît malheureusement pas crédible[18]. La recherche scientifique et technologique est menée tantôt sous la direction du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et tantôt sous la direction du ministère de la Recherche scientifique et technologique.

Santé

Généralement, les indicateurs sociaux ont des niveaux préoccupants : le taux de mortalité infantile est passé de 12, 5 pour mille en 1990 à 17, 0 pour mille en 2000, le taux de mortalité maternelle de 800 décès pour 100 000 naissances vivantes en 1990 à 2 000 décès pour 100 000 naissances aujourd'hui, l'espérance de vie était de 42 ans en 2002 contre une moyenne africaine de 51 ans, l'accès aux services de santé de base est inférieur à 26 pour cent. Le paludisme fait des ravages en RDC.

De plus, des maladies jadis éradiquées comme la trypanosomiase, la lèpre et la peste ont resurgi, et la pandémie du VIH/SIDA touche plus de 4 pour cent de la population entre 15 et 49 ans. Le chiffre pourrait s'élever à 20-22 pour cent dans les provinces orientales où il y a toujours quelques troubles. Selon les dernières estimations, à peu près 750 000 enfants ont perdu au moins un de leurs parents à cause de la maladie[18].

Cette situation perdure depuis déjà des décennies.

Pauvreté et inégalités

La République démocratique du Congo fait partie des pays les plus pauvres du monde, avec des inégalités particulièrement marquées malgré ses multiples et diverses richesses. Cette situation s'explique en particulier par les différents conflits aux effets dévastateurs qu'a connus le pays.

Les violations des droits humains, – résultat des conflits armés – surtout des enfants et des femmes, ont eu des répercussions particulièrement profondes au sein des populations. En 2002, 80 % de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté fixé à 2 dollars par jour. Près de 44 % des femmes et à peu près 22 % des hommes n'ont aucun revenu. Les disparités régionales sont particulièrement fortes. Les populations de l'est du pays vivaient en moyenne avec 32 dollars par an et par habitant tandis que celles du sud disposaient de 138 dollars et celles de la province de Kinshasa, de 323 dollars, dix fois plus qu'à l'est . La pauvreté se manifeste par la malnutrition qui touche entre 30 et 50 % des femmes et des enfants. Au total, 16 millions de personnes sont en situation d'insécurité alimentaire. De nombreux groupes vulnérables se sont constitués (réfugiés, orphelins, enfants déscolarisés ou enfants soldats) qui manquent de soins et de nourriture[18].

Culture

La culture congolaise est particulièrement diverse car le Congo-Kinshasa se compose d'une centaine de groupes ethniques, en majorité bantous, et couvre de l'embouchure du fleuve Congo, puis dans la forêt du bassin du Congo jusqu'à la région des grand-lacs et la savane.

Depuis la fin du XIXe siècle, les modes de vie respectant les traditions de la région ont changé à cause du colonialisme, la lutte pour l'indépendance, le règne long de Mobutu, et il y a peu de temps, la Première et Seconde Guerres du Congo. Malgré cela, les traditions et la culture congolaises ont su garder leur individualité. Plus de 60 % des habitants vivent dans des zones rurales. 30 % de ceux qui vivent en zone urbaine sont culturellement ouvert à , ou influencé par l'Occident.

La bibliothèque rétrospective de la Rd-Congo : 1960-2004, éditée par les Presses de la Médiathèque francophone de la Funa recense plus de 9 000 notices bibliographiques, plaçant la République démocratique du Congo parmi les premiers pays d'Afrique francophone dans la publication d'œuvre.

Langues

La population du Congo parle plus de 200 langues[3]. Sur le plan linguistique, il fait partie des pays les plus multilingues de toute l'Afrique. En effet, l'Atlas linguistique du Congo Kinshasa dénombre 221 langues pour une population totale (estimée en 1996) à 42, 2 millions d'habitants, c'est-à-dire une langue par tranche de 190 000 locuteurs. Cependant, 186 langues appartiennent à l'unique famille bantoue et elles sont parlées par plus de 80 % de la population congolaise. Les autres langues sont représentées par la famille nilo-saharienne. L'ensemble des Congolais parlent l'une des quelques 200 langues «ethniques»[3], ou alors plus de 400 dialectes. En plus du français, langue officielle, la loi reconnaît quatre langues nationales : lingala, swahili, kikongo et tshiluba. La majorité des Congolais parlent plusieurs langues. Le français, le lingala (à l'ouest ) et le swahili (à l'est ) servent de langues véhiculaires.

Avec d'avantage de 66 millions d'habitants estimés en 2008, selon certaines sources[19], la République démocratique du Congo est désormais le premier pays francophone du monde, devant la France. Une minorité grandissante parle fréquemment le français (environ 15 millions de personnes dont 3 millions idéalement[20] selon une estimation de l'ambassade de France et 24, 32 millions selon la dernière estimation de l'OIF[21]). En effet, l'éducation secondaire est assurée en français à travers le pays[22]. Le français de la république démocratique du Congo, ancienne colonie belge, a énormément emprunté au français de Belgique et au wallon. Il a aussi développé des caractères propres et de nombreux néologismes[23].

36 millions de Congolais utilisent le lingala comme première ou seconde langue, il est aussi parlé au Congo-Brazzaville, en Centrafrique et en Angola, ce qui peut favoriser les communications vers ces pays. Le lingala, parlé originellement par les Ngala, s'est répandu car il était la plus parlée par les militaires et les missionnaires au cours de la colonisation belge. Il a connu son apogée sous Mobutu car il était la langue du pouvoir et de la très populaire musique de Kinsasha[23].

Le swahili, qui compte 10 millions de locuteurs au Congo mais qui est aussi parlé dans de nombreux pays d'Afrique de l'Est, a été introduit au Congo avant la colonisation par le biais du commerce, surtout celui des marchands d'esclaves. Les Kabila ont favorisé cette langue parlée dans leur région d'origine et elle est l'unique avec le français à figurer sur les billets de banque[23].

Le kikongo (2 millions de locuteurs) est la langue des Bakongo des deux Congo, en Angola et Gabon. C'est la première langue d'Afrique centrale à avoir disposé d'une grammaire écrite quand le royaume de Kongo est entré en contact avec les Portugais en 1645[23].

L'anglais est parlé par 100 000 locuteurs réels (en particulier dans la région de Kisangani et dans le sud), auxquels il faut ajouter 200 000 anglophones partiels[24].

Vers les zones frontalières du Cabinda et de l'Angola, le pays compte quelques milliers de lusophones mais leur nombre exact est inconnu.

Vestige de la colonisation belge, le néerlandais qui fut la seconde langue administrative du Congo Belge de 1908 à 1960 n'est plus parlé que par quelques centaines ou milliers de personnes âgées de plus de 60-65 ans, éparpillées sur tout le territoire, qui sont le plus fréquemment des métis, ou retraités de l'ex-administration coloniale, qui ont fait leurs études en Flandres (Anvers, en majorité), ou d'anciens militaires, fréquemment métis. D'ici quelques années, le néerlandais, dont les statistiques sont complexes à établir, devrait disparaître. Le Néerlandais reste cependant une langue de culture en RDC du Congo. Les archives, entre 1908 et 1960, sont bilingues Français/Néerlandais avec d'importantes variantes, ou documents uniques en Néerlandais. Les 15 plus grandes bibliothéques du pays ont un fonds de milliers de livres en Néerlandais, dont certains, rares, ou uniques.

Musique

Le Congo a une culture musicale particulièrement riche, sa musique connu sous le nom de rumba ou encore ndombolo fait danser toute l'Afrique. La musique congolaise a longtemps dominé la musique de toute l'Afrique depuis les années 1960[réf.  nécessaire]. Aujourd'hui nommée soukous, elle a donnée naissance à d'autres style de musique comme le «coupé décalé» en Afrique de l'ouest , le quassa-quassa et d'autres.

Première génération

On situe cette génération entre les années 1930 et 1950, où la fusion de la musique tradition de la région de Leopoldville avec d'autres style de musique, surtout afro-cubaine et haïtienne, mais également d'autres sons venus de l'Amerique latine, ce qui a donné naissance à des style particulièrement variés. Mais le style cubain surpasse tout autre style et la musique congolaise obtient son premier nom : la rumba congolaise, et le chanteur le plus connus de cette époque est Wendo Kolosoy.

Deuxième génération : 1950-1970

L'année 1953 marque le début de cette génération ; c'est celle qui a donnée naissance à la musique congolaise moderne. Les artistes les plus connus sont les pionniers de la musique moderne : Grand Kalle avec son african jazz, Luambo Makiadi Franco avec son «OK Jazz» devenus «T. P. OK Jazz», Tabu Ley Rochereau qui a constitué «African fiesta» avec Nico KAsanda. Avec l'«African fiesta» la musique du Congo est connue sous le nom de soukous qui prend ses racines dans la rumba des années 1950, et dont le nom est une déformation du mot «secousse».

Troisième génération : 1970-1990

Elle est marquée par l'apparition de groupe Zaiko Langa Langa qui produit des musicien dont Papa Wemba qui a son tour a créé Viva la Musica, Koffi Olomide, King Kester Emeneya issu de Viva la Musica, Pepe Kalle, Kanda Bongo Man, Tshala Muana, Defao, sam Mangwana, Mayaula Mayoni...

Quatrième génération : 1990-2010

Marqué par l'ascension du groupe musical Wenge Musica, c'est l'époque de la gloire et du déclin de la musique congolaise. La musique du Congo prend le nom de «ndombolo». les figures marquantes de cette époque sont les chanteurs JB Mpiana et son rival Werrason, tous deux issus de Wenge Musica.

Sports

Les sports les plus populaires sont le football, (l'équipe nationale est surnommée Les Léopards), boxe et le basket-ball.

Jours fériés

Fêtes et jours fériés
Date Nom français
4 janvier journée des Martyrs de l'indépendance
16 janvier date anniversaire de l'assassinat du président Laurent Désiré Kabila
17 janvier date anniversaire de l'assassinat du premier Ministre Patrice Émery Lumumba père de l'indépendance nationale
1er mai journée internationale du travail
17 mai journée de la prise du pouvoir par l'AFDL (Libération du Mobutisme)
30 juin date anniversaire de l'indépendance
1er août fête des parents/anciens

Gastronomie

La cuisine congolaise est raffinée et originale, ses ingrédients sont particulièrement variés : poisson, viande, patate douce, tomate, citrouille, riz, foufou, bananes plantain et manioc presque toujours accompagnés de sauces typiques de chaque région. A part les fruits épluchés, on ne mange pas cru, le climat étant propice aux parasites. Les feuilles de bananiers et de manioc (Pondu) sont consommées seules, en accompagnement ou servent pour la cuisson.

Le plat le plus courant est la Moambe, poulet à l'arachide ou à l'huile de palme.

Politique

Constitution :

Président (liste)  :

Premiers ministres (liste)  :

Gouvernement (liste)  :


Économie

Taux de croissance du PIB et volume et de PIB par habitant

Jadis les régions congolaises étaient impliquées dans le commerce triangulaire, la déportation d'esclaves contre des produits finis ou des fruits d'Amérique était assurée par les trafiquants européens. L'ancien Kongo a aussi pu se développer par les guerres en faisant prisonniers les esclaves et en les revendant aux commerçants arabes, européens et américains. En cela l'esclavage fut un véritable plat d'Esaü.

Depuis la colonisation belge, l'économie est fortement tournée vers l'exportation, surtout grâce aux produits miniers. Aucune industrie de pointe n'a été développée par les colonisateurs et les indépendantistes n'ont pas pu les développer. A titre d'exemple, le cuivre est extrait en grandes quantités, mais il doit être exporté pour être traité, avant de revenir importé sous des formes finies (câbles, fils électriques…). Le tourisme a été ruiné par les guerres civiles.

La majeure partie de la population reste alors active dans l'agriculture quoique les terres cultivées ne représentent que 3 pour 100 du territoire. L'élite politique de Mobutu a détourné beaucoup d'argent des caisses de l'État. En effet, l'ensemble des hauts fonctionnaires mobutistes possédaient des avoirs dans presque l'ensemble des pays industrialisés et ont fait du Congo/Zaïre un des pays les plus endettés d'Afrique.

Dans le détail, la République Démocratique du Congo possède un important potentiel de ressources naturelles et minérales. Son économie s'est cependant drastiquement ralentie depuis le milieu des années 1980 à cause de détournements de fonds.

L'agriculture reste le principal secteur de l'économie. Les principales ressources agricoles sont le café, le bois (afromosia, ébène, wengé, iroko, sapelli, sipro, tiama, tola, kambala, lifaki …) et le caoutchouc.

Les principales exploitations de cuivre et de cobalt sont dominées par la Gécamines et de ses partenariats. Le diamant industriel est extrait par la MIBA. Mais dans un pays ravagé par la guerre civile, une grande partie de l'exploitation et l'exportation de produit miniers se fait clandestinement.

Voici une liste des ressources minières par province :

Le pays ne compte pas uniquement une industrie minière, les grandes villes comptent aussi des industries alimentaire, textile, chimique, de montage (chanimetal) et des chantiers navals. L'industrie des télécommunications sans fil était en premier lieu sous le monopole de la compagnie Télécel. Depuis la libéralisation, elle se partage entre des sociétés comme Starcel Congo, Vodacom, Celtel, SAIT Telecom (Oasis), Congo Chine Télécoms, Sogetel, Supercell, Tigo, etc.

Notes et références

  1. http ://www. statistiques-mondiales. com/congo_kinshasa. htm
  2. (en) The World Factbook, CIA (2008)
  3. Aménagement linguistique dans le monde : Congo-Kinshasa
  4. 142 (1960) Résolution du 23 août 1960 [S/4377], Conseil de sécurité des Nations Unies. (Résolution 142 en ligne)
  5. Histoire de la République Démocratique du Congo, Congolite. ca. [consulté le 7 décembre 2009]
  6. 153 (1960) Résolution du 23 août 1960 [S/4465], Conseil de sécurité des Nations Unies. (Résolution 153 en ligne)
  7. Ndaywel è Nziem, 1998.
  8. Ndaywel è Nziem, 1998, p. 64.
  9. Rapport de la commission des droits de l'Homme de l'ONU, 2003
  10. (fr) Profils Culturels : Du Congo au Canada
  11. (fr) Comité national de l'AIV : Rapport final (PDF)
  12. (fr) Bruxelles Export : République démocratique du Congo
  13. (fr) ONU, Conférence mondiale contre le racisme, Ntumba Luaba Lumu, ministre des Droits de l'Homme
  14. (fr) Discours du président de l'Assemblée nationale de la RDC, Olivier Kamitatu Etsu, à l'occasion de la Conférence internationale sur le Fédéralisme (PDF)
  15. (fr) Constitution : le Pprd joue et gagne, Le Potentiel
  16. World Refugee Survey 2008 publié par le Comite américain pour les réfugiés et les immigrants (U. S. Committee for Refugees and Immigrants)
  17. Marie-France Cros, François Misser, Le Congo de A à Z, André Versaille Éditeur, 2010, p. 65-70
  18. Perspectives économiques en Afrique, RDC 2005
  19. Statistiques
  20. http ://www. ambafrance-cd. org/spip. php?article24
  21. La Francophonie dans le Monde 2006-2007 Nathan, Paris, 2007, p. 17, voir aussi ; accessible sur : http ://www. francophonie. org/Rapport-du-Secretaire-general-de. html
  22. International Handbook of Reading Education, John Hladczuk, William Eller, Greenwood Press, 1er juillet 1992. ISBN 0-313-26253-5
  23. Marie-France Cros, François Misser, Le Congo de A à Z, André Versaille Éditeur, 2010, p. 125-127
  24. source : Ambassade de Grande-Bretagne, Canada et USA à Kinshasa
  25. voir Composition du gouvernement de la République démocratique du Congo

Voir aussi

Codes

La République démocratique du Congo a pour codes :

Bibliographie

Liens externes

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