Chypre du Nord

Chypre du Nord, en forme longue la République turque de Chypre du Nord, abrégée en RTCN, en turc Kuzey Kıbrıs et Kuzey Kıbrıs Türk Cumhuriyeti, en grec moderne Τουρκική Δημοκρατία της Βόρειας Κύπρου, est une République autoproclamée le 15 novembre 1983...


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Chypre - État non reconnu ou largement non reconnu - Turquie - Région séparatiste - Sécession

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  • ... Seul un petit nombre de Chypriotes turcs (de 2000 à 3000 en 1974) a résisté..... 1) L'État de la République turque de Chypre du Nord est un... (source : tlfq.ulaval)
  • La nature même a conçu Chypre du nord comme une superbe station balnéaire.... quelques semaines parmi des gens accueillants, Chypre du nord est un bon choix !.... Les chypriotes turcs sont particulièrement amicaux, toujours prêts à venir en aide.... (source : chypredunord)
  • Le vol de la Turquie pour Chypre du Nord est assez court et ne dure que... à l'arrière du véhicule pendant que votre chauffeur de taxi Nord Chypriote vous... (source : cyprus44)
Kuzey Kıbrıs Türk Cumhuriyeti (tr)
Τουρκική Δημοκρατία της Βόρειας Κύπρου (el)
République turque de Chypre du Nord (fr)
Drapeau de la République turque de Chypre du Nord Armoiries de la République turque de Chypre du nord
(Drapeau de la République turque de Chypre du Nord) (Armoiries de la République turque de Chypre du nord)
Devise nationale  : Yurtta sulh, cihanda sulh (Paix dans le pays, Paix dans le monde)
carte
Langue officielle Turc[1]
Capitale Lefkoşa[1]
35°10′N 33°21′E / 35.167, 33.35
Lefkoşa
Forme de l'État République[1]
 - Président Derviş Eroğlu[1]
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 167e
3 355 km2
0.25
Population
 - Totale (2006)
 - Densité
Classé 173e
265 100 hab.
79 hab. /km2
Indépendance
 - Date
Sécession de Chypre
15 novembre 1983
Gentilé Chypriote turc


IDH (2009) inconnu (inconnu) (inconnu)
Monnaie Livre turque (TRY)
Fuseau horaire UTC +2 (+3 à l'heure d'été)
Hymne national İstiklâl Marşı
Domaine internet . nc. tr[2] ou . cy
Indicatif
téléphonique
++90 (392) [3]


Chypre du Nord, en forme longue la République turque de Chypre du Nord, abrégée en RTCN, en turc Kuzey Kıbrıs et Kuzey Kıbrıs Türk Cumhuriyeti, en grec moderne Τουρκική Δημοκρατία της Βόρειας Κύπρου, est une République autoproclamée le 15 novembre 1983 après l'occupation militaire de la partie nord de l'île en 1974 par la Turquie, officiellement en réponse au coup d'État de la garde nationale sous la direction d'officiers grecs qui voulaient rattacher l'île à la Grèce.

L'État de Chypre du Nord n'est reconnu que par la Turquie ; l'ONU[4] et le Conseil de l'Europe[5] considèrent la partie nord de l'île occupée par la Turquie où les forces armées turques y maintiennent une présence militaire de près de 30 000 hommes[6].

Depuis la proclamation de son indépendance, Chypre du Nord reçoit des aides d'ordre économique, politique et militaire de la part de l'État turc.

En 2004, en vue de l'adhésion de la République de Chypre à l'Union européenne, un plan de réunification proposé par l'ONU, nommé le plan Annan, a été soumis à un référendum. Le plan est accepté par 65 % des Chypriotes turcs mais rejeté par 75 % de l'électorat chypriote grec. Les résultats du référendum empêchent de fait le rattachement de la partie occupée par la Turquie au reste de l'île (seule partie reconnue au niveau international). Donc la zone turque ne fait partie que juridiquement de l'Union européenne et est exclue des unions économique, monétaire, fiscale ou douanière, et de l'espace Schengen.

Géographie

Article détaillé : Géographie de Chypre.
Plages à Famagouste

La République turque de Chypre du Nord a une superficie de 3 355 km², ce qui représente près de 36 % de la superficie de l'île. Localisée au nord-est du bassin méditerranéen, dans le bassin Levantin, l'île est à 65 km de la Turquie au nord, 100 km de la Syrie à l'est , 420 km de l'Égypte au sud ainsi qu'à 480 km de l'île grecque de Rhodes[7]. Le littoral chypriote turc, qui compte 780 km[8] de côtes sableuses et rocheuses, est un des lieux de ponte des Tortues vertes et des Caouannes[8] entre le mois d'avril et le mois d'août.

Au sud du territoire, la ligne verte, une zone démilitarisée et contrôlée par les Casques bleus (UNFICYP) de l'ONU, forme une frontière avec la République de Chypre au sud.

Climat

Le climat est typiquement méditerranéen avec des étés chauds et secs, et des hivers doux et humides[9].

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
T° (max) 15 16 18 22 26 30 34 34 31 27 23 17
T° (min) 6 6 8 10 14 18 21 21 19 15 11 8
T° (moy) 11 11 13 16 20 24 27 27 25 21 16 13
Précipitations (mm) 80 50 50 20 20 5 0 0 5 25 40 100
T° de la mer (moy) 13 12 13 15 15 17 24 25 19 20 16 12

Faune et Flore

Côtes de Chypre du Nord

On peut distinguer trois grands espaces vitaux pour la faune et flore en Chypre du Nord : les chaînes montagneuses, la côte et les surfaces utilisées pour l'agriculture.

Les forêts se concentrent dans les monts de Kyrenia : on y trouve des pins, des cyprès et des cèdres ; mais également le genévrier, le platane, le chêne, l'olivier et le caroubier.

Peu d'animaux vivent à l'état sauvage à l'exception du vautour fauve, du renard, de la chauve-souris, de la tortue de mer et du mouflon[10].

Histoire

Article détaillé : Histoire de Chypre.

Création de la République indépendante de Chypre

En 1570, l'île de Chypre passe durant plus de trois siècles aux mains des Ottomans qui mettent en place leur dispositif de Millet permettant aux Chypriotes grecs, majoritaires sur l'île, de conserver leur identité. Par la suite, des colons turcs anatoliens peuplent progressivement l'île. Les relations entre les deux communautés sont particulièrement pacifiques[11].

En 1878, l'Empire ottoman cède Chypre à la Grande-Bretagne sous la forme d'un bail d'une somme de 500 000 dollars par an en échange de son soutien à la guerre russo-turque de 1877-1878. Motivés par cette nouvelle situation, les Chypriotes grecs demandent le rattachement de l'île à la Grèce (Énosis) aux Britanniques, ce que ces derniers refusent catégoriquement rappelant que l'île appartient toujours juridiquement à l'Empire ottoman ; mais la Sublime Porte se rangeant aux côtés de l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale, les Britanniques annexent l'île dès 1914, annulant ainsi le traité de 1878. Après la défaite turque, le traité de Lausanne en 1923 fait de l'île une colonie britannique[11].

Une révolte des Chypriotes grecs en faveur de l'Énosis éclate dans les années 1930, et sera durement réprimée par les Britanniques qui promulgueront l'état d'exception jusqu'en 1941[12].

Makarios III

En 1950, Michæl Christodoulou Mouskos est appelé archevêque orthodoxe de Nicosie, et prend le nom de Makarios III. À cette époque, 96 % des chypriotes grecs étaient en faveur de l'Énosis ; s'appuyant de ce soutien, Makarios III va utiliser la voie diplomatique avec la Grèce, puis ensuite avec les Nations unies, pour rattacher l'île à la Grèce. Mais le contexte de la Guerre froide empêche cette tentative[12].

À partir de 1955, les nationalistes chypriotes grecs se radicalisent et débutent la lutte armée contre les autorités britanniques, réticentes vis à vis de l'indépendance de l'|île. C'est dans ce contexte que l'EOKA (Organisation Nationale des Combattants Chypriotes) est fondée par Georges Grivas, et soutenu par Makarios III[13].

Les Chypriotes turcs, qui participent aussi à la «lutte anti-terroriste» menée par les Britanniques contre l'EOKA, demandent le Taksim, c'est-à-dire le partage de l'île entre la Grèce et la Turquie. En utilisant les Chypriotes turcs pour contrer les nationalistes chypriotes grecs, les Britanniques transforment un conflit anti-colonial en conflit inter-communautaire. Les Chypriotes turcs, qui étaient aussi visés par les attaques de l'EOKA, ont fondé leur propre mouvement de guérilla, le Türk Mukavemet Teşkilatı (Organisation de résistance turque). Leur chef était Rauf Denktaş[13].

Débordés, les Britanniques décrètent l'état d'urgence en 1956, condamnent à la pendaison un certain nombre d'activistes de l'EOKA et déportent Makarios III aux Seychelles[13].

La lutte anti-colonial prend fin avec les accords de Zurich et de Londres en 1959 : la République indépendante de Chypre est proclamée le 16 août 1960 ; la Grèce, la Turquie et le Royaume-Uni deviennent les garants de cette nouvelle république : la Grande-Bretagne conserve les deux bases militaires à Akrotiri et Dhekelia, la Grèce et la Turquie maintiennent respectivement 900 et 650 soldats sur place[13].

Le coup d'État de 1974

Makarios III rentre d'exil et devient le premier président de la jeune République de Chypre, le chypriote turc Fazıl Küçük devient vice-président. En 1963, Makarios III demande la révision de la constitution chypriote, visant à diminuer la sur-représentation des Chypriotes turcs au pouvoir législatif. Cet évènement va génèrer le départ des politiciens chypriotes turcs du gouvernement et du parlement chypriote[13].

Les violences inter-communautaires reprennent : en décembre 1963, elles atteignent une intensité majeure avec la semaine noire (134 morts, dont 108 chypriotes turcs). Malgré les efforts américains pour apaiser le situation, les Nations unies envoient 2 500 casques bleus en mars 1964 pour former une force d'interposition. Ceci n'empêche pas la Turquie d'envoyer des avions qui vont bombarder certaines zones de l'île, et la Grèce d'apporter en armes, en troupes et en conseillers militaires les Chypriotes grecs[14].

En 1967, les militaires prennent les rênes de la Grèce. Ce régime des colonels est hostile à Makarios III, et soutient les activités de l'EOKA pour destabiliser le président chypriote grec. Ce dernier est réélu deux fois (en 1968 et 1973). En 1974, il est démis de ces fonctions par le coup d'État de la garde nationale, aidée par les colonels grecs. Makarios III est remplacé par Nikos Sampson, un ancien membre de l'EOKA[14].

L'opération Attila

Article détaillé : Opération Attila (1974) .
Tombes des Chypriotes turcs tués au combat.

En 1974, l'intervention militaire de la Turquie, redoutant l'Enosis, est officiellement menée en réaction au coup d'État mené le 15 juillet par la garde nationale sous la direction d'officiers grecs[15]. Le 20 juillet 1974, les troupes turques débarquent 10 000 soldats au nord de l'île et occupent en deux jours 38 % du territoire chypriote[16]. Dans le même temps, 200 000 Chypriotes grecs sont contraints de quitter le nord pour le sud de l'île[17]. Pour Bülent Ecevit, premier ministre turc de l'époque, l'Opération Attila était une opération de maintien de la paix[18].

Dans le même temps, Nikos Sampson est contraint de démissionner, le pouvoir en place des colonels en Grèce est renversé, et Makarios III revient sur l'île pour accéder au poste de Président avec l'appui de nombreux Chypriotes grecs. Ce dernier ne devient président en fait que de la partie sud de l'île après la proclamation unilatéral, le 13 février 1975, de l'État fédéré turc de Chypre par le leader des chypriotes turcs, Rauf Denktaş[17]. Dès lors, cette zone nord de l'île ne se considère pas comme État indépendant.

Naissance de la République turque de Chypre du Nord

Le 15 novembre 1983, suite à plusieurs tentatives de négociations infructueuses avec la partie chypriote grecque, Rauf Denktaş proclame l'indépendance de la «République turque de Chypre du Nord» et ne considère plus ce territoire comme un État de Chypre, mais comme une République à part entière[19], reconnue immédiatement par la Turquie. Les Nations unies désapprouvent cette proclamation d'indépendance et la considèrent juridiquement nulle.

Le projet de réunification : le plan Annan

Article détaillé : Plan Annan.
Drapeau chypriote turc et drapeau turc côte à côte

En vue de l'adhésion de Chypre à l'Union européenne, un plan de réunification proposé par l'ONU, nommé le plan Annan[20], a été soumis à un référendum le 24 avril 2004.

Le taux de participation avoisine 90 % dans les deux parties de l'île. Le plan est accepté par 65 % des Chypriotes turcs mais rejeté par les trois quarts de l'électorat chypriote grec. Les résultats du référendum empêchent de fait le rattachement la partie occupée par la Turquie au reste de l'île (seule partie reconnue au niveau international).

Communauté Oui Non Participation;
Chypriote grecque 24.17% 75.83% 88%
Chypriote turque 64.90% 35.09% 87%

Les responsables politiques chypriotes grecs motivent le «non» de la partie sud à cause d'un plan trop déséquilibré et qui ne prévoyait pas le retour de l'ensemble des réfugiés chypriotes grecs dans la partie nord, mais uniquement de 40 000[21] ; ni l'expulsion de l'ensemble des colons de Turquie et ni une démilitarisation intégrale de la partie nord.

Donc la zone turque ne fait partie que juridiquement de l'Union européenne et est exclue de toute union (économique, monétaire, douanière... ) et de l'espace Schengen.

Une autre conséquence de ce vote se retrouve dans le fait que la partie sud n'a pas pu adhérer, elle non plus, à l'espace Schengen[22] : en effet la partie nord de l'île voit arriver un afflux massif de réfugiés qui n'ont qu'à passer la ligne verte pour se retrouver dans l'Union européenne ; or la République de Chypre refuse de contrôler cette frontière de facto entre le nord et le sud, car elle considère que cela équivaudrait à reconnaître les frontières et donc la République turque de Chypre du Nord[23].

Aujourd'hui

Observatoire sur la Ligne Verte, rue Ledra à Nicosie.

L'absence d'avancées politiques concrètes a continué et le 19 avril 2009 ont eu lieu, de façon anticipée, les huitièmes élections législatives de Chypre du Nord : c'est le Parti de l'unité nationale (UBP, nationaliste), dirigé actuellement par Derviş Eroğlu, qui remporte les élections.

Le 21 mars 2008, lors d'une entrevue entre le nouveau président de la République de Chypre, Dimitris Christofias, et le président de la République de Chypre du Nord, Mehmet Ali Talat, il est annoncé l'ouverture d'un point de passage dans la rue Ledra, grande rue commerçante de Nicosie. Ce nouveau "check point" s'ajoute aux cinq autres ouverts depuis 2003 sur plusieurs points de la ligne verte. Un autre point de passage serait ouvert à Limnitis dans la partie nord-ouest de l'île coupée en deux depuis 1974. Le 3 avril 2008, malgré l'opposition de l'armée turque qui a du reculer ses soldats de 50 m, la rue Ledra est par conséquent réouverte et devient le premier point de passage du centre de la ville[24]. À peu près 30 000 chypriotes turcs passent quotidiennement la frontière à Nicosie pour se rendre en République de Chypre[25].

Politique et administration

Rauf Raif Denktaş.

Selon sa constitution, la République turque de Chypre du Nord est une république démocratique laïque à régime semi-présidentiel[26]. Le Président est dans le même temps le Chef d'État, le Premier ministre est quant à lui le chef du gouvernement[1].

Principaux partis politiques

Huit partis se partagent la vie politique chypriote turque[27] :

Élections

Présidentielle

Le Président de la République de Chypre du Nord est élu l'ensemble des cinq ans au suffrage universel direct. La première élection s'est déroulé en 1981 et a vu Rauf Denktaş être élu Président de Chypre du Nord et ce jusqu'en 2005 (soit durant cinq mandats), date à laquelle il ne se présenta pas. L'élection du 24 avril 2005 a vu la victoire du social-démocrate Mehmet Ali Talat du Parti républicain turc. [28]. L'élection du 18 avril 2010 place le premier ministre Derviş Eroğlu à la tête de l'Etat.

Législatives

Les élections législatives ont lieu l'ensemble des cinq ans au suffrage à la proportionnelle[28] afin d'élir cinquante députés[29]. Le seuil minimal à atteindre pour pouvoir prétendre à élire des députés est de 5%[1].

Le 19 avril 2009 ont eu lieu, de façon anticipée, les huitièmes élections législatives de Chypre du Nord : c'est le Parti de l'unité nationale, dirigé actuellement par Derviş Eroğlu, qui remporte les élections devant le parti républicain turc du Président de Chypre du Nord Mehmet Ali Talat. [30]

Divisions administratives

Article détaillé : Subdivisions de Chypre.
Carte des districts de Chypre depuis 1974

La République turque de Chypre du Nord est divisé en cinq districts portant les noms de leurs chef-lieux (dont la traduction grec est ici entre parenthèses)  :

La capitale est la partie nord de Nicosie (Lefkoşa en turc). La séparation entre Chypre du Nord et la République de Chypre, nommée la ligne verte, est sous le contrôle de 1 400 casques bleus, mais également du Royaume-Uni. Ce dernier y maintient des bases militaires avec près de 4 000 soldats à Akrotiri, au sud de l'île, ainsi qu'à Dhekelia[31]. La question de l'attribution territoriale de ces bases n'étant pas tranchée, ces bases britanniques (situées dans la zone frontière) sont sous une double administration conjointe partagée entre les deux États chypriotes, avec une législation différente pour les résidents britanniques, mais un dispositif légal civil beaucoup calqué de celui de l'État chypriote grec, avec des aménagements pour les résidents chypriotes turcs de Dhekelia. Ces zones de souveraineté britanniques servent aussi de lieu d'échange, de négociation et de passage entre les deux communautés de l'île.

Défense

La force de sécurité de Chypre du Nord (KKTC Güvenlik Kuvvetleri Komutanlığı) se compose de 5 000 soldats. Elle ne forme pas en soi une armée, mais plutôt une division militaire. En plus de la formation des soldats, elle est aussi en charge de la formation de la police chypriote turque.

Cette force de sécurité chypriote turque est sous les ordres de la force de paix chypriote turque qui représente l'armée turque en Chypre du Nord. Le surnom donné aux soldats chypriotes turcs est Mücahit (celui qui se bat pour Allah et pour l'Islam).

Le Major-général de la force de sécurité de Chypre du Nord est désigné par cette même armée turque[32].

Major-général

La durée de fonction des Major-généraux chypriotes turcs est de deux ans[33] :

# Major-général début de mandat fin de mandat
1 Hayri Ündür 10 septembre 1976 29 août 1978
2 Attila Erdoğan 26 août 1978 21 août 1980
3 Kemal Yavuz 21 août 1980 24 août 1982
4 Hikmet Köksal 24 août 1982 22 août 1984
5 Yusuf Selçuk Saka 22 août 1984 14 août 1986
6 Bilgi Büyükünal 14 août 1986 20 août 1988
7 Ali Yalçın 20 août 1988 17 août 1990
8 Erdoğan Dirik 17 août 1990 17 août 1992
9 Yaşar Spor 17 août 1992 19 août 1994
10 İsmail Koçman 19 août 1994 25 août 1996
11 Hasan Peker Günal 25 août 1996 21 août 1998
12 Ali Nihat Özeyranlı 21 août 1998 17 août 2000
13 Galip Mendi 17 août 2000 16 août 2002
14 Necmettin Baykul 17 août 2002 18 août 2004
15 Tevfik Özkılıç 18 août 2004 9 août 2006
16 Mehmet Eröz 9 août 2006 19 août 2008
17 Abdullah Recep 19 août 2008 19 août 2010

Population et société

Démographie

En 1925, après la défaite de l'Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale et la création de la République turque, le rapport démographique se modifie avec le départ, de Chypre vers la Turquie, de nombreux turcs : les chypriotes grecs représentent, après le départ, 80 % de la population de l'île[11].

D'après le dernier recensement officiel effectué en 1973, soit un an avant l'invasion de l'île par l'armée turque, la communauté chypriote turque représentait 116 000 personnes[34].

D'après les autorités chypriotes grecques, entre 1975 et 2000, près de 55 000 chypriotes turcs ont quitté Chypre du Nord pour diverses raisons (en particulier économique) [34] ; selon leurs estimations, la population venant de Turquie et installée après l'invasion turque aurait dépassée la population autochtone chypriote turque : 115 000 originaires de Turquie contre 87 600 autochtone[34].

Le dernier recensement officiel a été fait en 2006 par les autorités chypriotes turques : 265 000 habitants ont été recensées au nord de l'île. 115 000 sont nés dans la zone géographique que représente la République Turque de Chypre du Nord ; 32 500 sont nés dans la zone géographique que représente la République de Chypre ; 95 000 sont nés en Turquie et près de 15 000 sont nés dans d'autres pays (dont 5 000 en Grande-Bretagne) [35]. Sur ces 265 000 personnes résidant en Chypre du Nord, 178 000 (67%) ont la nationalité chypriote turque : 112 000 (63%) d'entre eux sont né en Chypre du Nord, 32 500 (18%) sont nés dans la République de Chypre (la majorité sont des chypriotes turcs nés dans la zone sud de l'île et qui ont émigré vers le nord de l'île après la partition de l'île), 27 700 (15%) sont nés en Turquie, le reste (2, 6%) est né dans d'autres pays[36].

Diaspora chypriote turque

D'autre part, selon la BBC, 130 000 Chypriotes turcs se seraient installés au Royaume-Uni[37] et près de 25 000 en Australie[38].

Transport et Communication

Port de Girne

L'indicatif téléphonique international est le +90392. Le domaine internet est . nc. tr. L'Union postale universelle ne reconnait pas la République turque de Chypre du Nord comme État autonome, donc elle ne lui accorde pas de code postal. Pour contourner cet obstacle, Chypre du Nord utilise la ville turque de Mersin comme base postale et a pour code postal Mersin 10 Turkey[39].

Il n'existe pas de liaison maritime ou aérienne directe entre les ports ou aéroports chypriotes turcs et les autres pays, à part la Turquie et l'Azerbaïdjan (même si cette dernière ne reconnaît pas Chypre du Nord) [40].

La compagnie aérienne nationale est la Cyprus Turkish Airlines (Kıbrıs Türk Hava Yolları).

Aéroports et ports

Éducation

Le dispositif éducatif chypriote turque montre des similitudes avec le système éducatif français. En 2006, selon les autorités chypriotes turcs, l'éducation représentait plus de 14 % du budget ; le dispositif éducatif est divisé en cinq niveaux[41] :

Enseignement supérieur

Toutes les universités chypriotes turques sont privées. Elles sont au nombre de cinq et accueillent près de 25 000 étudiants[41] :

Monument à l'entrée de l'Université technique du Moyen-Orient

1 631 étudiants chypriotes turcs étudient à l'étranger (en particulier en Turquie)  ; à Chypre du Nord, ils sont près de 10 300 pour l'année 2006-2007. Le nombre d'étudiants étrangers croît chaque année pour atteindre un chiffre de 30 000 en 2007, dont 27 000 provenant de Turquie et 3 000 d'autres pays étrangers[41].

À ceux-là s'ajoutent quatre facultés d'universités turques :

Santé

Selon la constitution chypriote turque, toute personne vivant sur le territoire chypriote turc a accès à des soins de santé[1].

Il existe cinq centres hospitaliers majeurs : l'hôpital Dr. Burhan Nalbantoğlu, plus grand centre hospitalier de Chypre du Nord avec près de 400 lits[42], l'hôpital Gazimağusa, l'hôpital Dr. Akçiçek, l'hôpital Cengiz Topel, l'hôpital Barış Ruh ve Sinir Hastalıkları (psychiatrie et gériatrie). Il existe aussi, selon ministère de la santé chypriote turc, des centres médicaux spécialisés dans les maladies chroniques, les maladies hématologiques, l'oncologie, les maladies endocriniennes et diabétiques[43].

Culture

Langue

La langue officielle est le turc, parlée par 99 % de la population de Chypre du Nord. La population est ethniquement homogène avec 99 % de Turcs, le reste des habitants étant grecs. La langue turque de l'île a subi l'influence du grec chypriote ; cette influence a diminué après l'arrivée des Turcs de Turquie et le transfert de la totalité des Chypriotes turcs dans le nord de l'île[44].

Religion

La laïcité est inscrite dans la constitution chypriote turque. 99 % des habitants de Chypre du Nord sont musulmans[45].

Presse

La liberté de la presse et la liberté d'expression sont prévues par l'article 26 de la constitution chypriote turque qui stipule que la censure est interdite[1].

Bayrak Radyo Televizyon Kurumu (BRT) est la chaîne publique chypriote turque. C'est la première chaîne de télévision de Chypre du Nord. Deux autres chaines de télévisions, BRT 1 et BRT World, et cinq stations de radio assurent la communication du service publique. Il existe six autres chaines de télévisions privés et vingt-deux stations de radio privées[46].

Türk Ajansı Kıbrıs (TAK) est l'agence de presse liée à l'État. Il existe neuf autres agences de presse, dont deux étrangères (de Turquie), treize journaux quotidiens, quatre magazines hebdomadaires, quatre magazines mensuels en Chypre du Nord[46].

Tourisme

Allée marchande à Famagouste

En 2008, la République turque de Chypre du Nord estime avoir accueilli 1 008 000 touristes, soit une augmentation de près de 25 % comparé à l'année précédente. 65 %, soit 650 000, étaient originaires de Turquie et 57 000 étaient des britanniques[47].

En octobre 2009, le nombre de lits était de 15 705 (dont 11 065 uniquement à Girne), soit une augmentation de 1, 7 % comparé à la même période en 2008. Les hôtels cinq étoiles accueillent près de la moitié des touristes[48]. On retrouve surtout un hôtel Mercure[49].

Sport

L'équipe de Tækwondo de Chypre du Nord

Une enquête menée par la Fédération des journalistes sportifs chypriotes turcs montre que le sport le plus populaire est le football (22, 50 %), suivi du basket-ball (11, 70 %). En queue de peloton, on trouve le golf avec 0, 50 % des sondés[50].

Football

Fondée le 29 octobre 1955, la Fédération Chypriote Turque de Football est la plus ancienne fédération sportive de Chypre du Nord. Elle est affilié à la NF-Board. La FLY OIL 1. Lig, première division de football en Chypre du Nord, et la 2e division accueillent chacune 14 équipes de football. La 3e division acceuille quant à elle 20 équipes. La Fédération Chypriote Turque de Football a fêté ses 50 ans en organisant un tournoi avec l'Équipe de Laponie et celle du Kosovo[51]. L'équipe la plus titrée avec douze trophées est le Çetinkaya Türk SK.

Jours Fériés

Les jours fériés officiels sont les suivants[52] :

Économie

La République Turque de Chypre du Nord subit un embargo international ; du fait de cet isolement diplomatique, elle ne peut commercer directement avec d'autres États hormis la Turquie : par conséquent, près des deux-tiers des exportations et des importations se font avec l'État turc[53]. La monnaie utilisée est la Livre turque.

Le bureau de statistiques chypriote turc déclare que le produit national brut par habitant aurait été multiplié par trois en moins de dix ans[54]ce qui le rapprocherait de celui de Chypre :

Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
PNB/hab () 4.978 4.303 4.409 5.949 8.095 10.567 11.837 14.765 16.158 13.354

En 2009, selon la presse turque, le salaire minimum était de 1 237 TL ; le salaire minimum d'un fonctionnaire est quant à lui de 1 500 TL[55].

Commerce

Mosquée de Selim II de Nicosie, ancienne cathédrale Saint-Sophie transformée en mosquée au cours de la période de domination ottomane.

Le commerce avec les États tiers est entravé depuis l'arrêt de la Cour de justice des Communautés européennes du 5 juillet 1994, qui précise que les certificats d'origine de la zone nord ne sont plus acceptés dans l'Union européenne[56].

Importation

En 2007, selon le ministère de la culture, de l'environnement et du tourisme, les importations représentaient plus d'un milliard et demi de dollars, soit une augmentation de plus de 450 % en six ans[57]. La majorité des biens importés étaient de type véhicule (10%), combustible (7%), construction (4%) [58]... Deux-tiers des importations se feraient avec la Turquie, 16 % avec les pays de l'Union européenne, 7 % avec les pays d'Asie centrale[59].

Exportation

En 2007, les exportations représentaient plus de quatre-vingts millions de dollars, soit une augmentation de plus de 100 % depuis la prise de pouvoir par l'armée turque[60]. La majorité des biens exportés sont des agrumes (25 %) et du lait (25 %) [61]. Selon les chiffres publiés par le gouvernement chypriote turc, près de deux tiers des exportations se feraient avec la Turquie, 15 % avec les pays de l'Union européenne, 11 % avec les pays d'Asie centrale[60].

Tourisme

La dépendance vis-à-vis de la Turquie se retrouve aussi dans ce secteur de l'économie. Selon les autorités chypriotes turques, plus de 65 % des 1 008 000 touristes qui ont visité Chypre du Nord en 2008 sont turcs ; dans le même temps 158 000 étrangers dont 57 000 Britanniques ont visité le pays ; le restant, soit plus de 200 000 personnes, représentent la diaspora chypriote turque. Ce secteur dispose d'ailleurs d'un potentiel de croissance énorme à cause de la richesse culturelle et balnéaire, qui reste importante malgré un entretien insuffisant. [47] En 2008, le secteur du tourisme avait employé près de 10 000 personnes[62] et rapporté près de 430 millions de dollars au pays. [63]

En 2008, l'exploitation des différents musées du nord de l'île aurait rapporté plus d'un milliard d'euros à l'État chypriote turc[64].

Éducation

Le dispositif d'enseignement supérieur y est développé avec cinq universités et apporte des revenus précieux. 70 % des étudiants sont turcs et 15 % étrangers. [réf.  nécessaire]

Diplomatie

Office de la RTCN à Londres

La zone nord de Chypre n'est reconnu comme République turque de Chypre du Nord seulement par la Turquie. Lors du 25e anniversaire de l'indépendance de Chypre du Nord, Rauf Denktaş, ancien et premier président chypriote turc, affirme lors d'une interview que le Pakistan et le Bangladesh avaient reconnu Chypre du Nord dès l'annonce de leur indépendance, mais ces deux pays ont du faire machine arrière sous la pression internationale[65], [66]. Le Pakistan fut aussi l'unique pays à voter contre la résolution 541 des Nations unies qui considèrent la proclamation unilatéral d'indépendance de Chypre du Nord comme juridiquement nulle[67].

En 1992, la République autonome du Nakhitchevan a reconnu la République turque de Chypre du Nord, mais cette reconnaissance n'a rien d'officielle puisque l'Azerbaïdjan, même s'il a exprimé une volonté de traiter à maintes reprises Chypre du Nord comme un État, ne reconnait pas l'indépendance du nord de l'île[68], [69], [52].

En juin 2004, l'Organisation de la conférence islamique accorde à cette entité de facto, le statut d'observateur sous le nom de l'État turc de Chypre (terme employé dans le plan Annan) [70], [71].

En 2005, selon la presse turque, le ministre des affaires étrangères chypriote turc Serdar Denktaş aurait déclaré à la presse, après une visite effectuée en Gambie, que son homologue gambien n'aurait pas vu d'inconvénient à créer des liens diplomatiques avec Chypre du Nord}[72] ; rien n'a été fait en ce sens à ce jour. En 2008, la République turque de Chypre du Nord ouvre un office de tourisme et de commerce au Qatar[73].

En 2007, en visite à Denizli en Turquie, le président chypriote turc Mehmet Ali Talat déclare : «Nous avons besoin de l'aide du monde turc, car nous venons avant tout de la même ethnie. Jusqu'à désormais, nous n'avons pas reçu l'aide que nous attendions de la part des pays turcophones. À part bien sur la Turquie, nous recevons une aide assez limitée de la part de l'Azerbaïdjan et du Kirghizistan. Et en dehors du monde turc, nous recevons aussi l'aide du Pakistan[74]

La fédération chypriote turque de billard fait partie de l'Union Mondiale de Billard (fédération internationale du Billard français) [75].

Représentations étrangères en Chypre du Nord

Seule la Turquie possède une ambassade dans la République de Chypre du Nord. L'Union européenne a ouvert une Office d'aide, localisée aussi à Lefkoşa[76].

Représentations chypriotes turcs à l'étranger

La Turquie est l'unique pays dans lequel Chypre du Nord possède des ambassades et des consulats : l'ambassade de Chypre du Nord en Turquie se trouve à Ankara ; c'est à Istanbul, Mersin et Izmir qu'on peut trouver les consulats chypriotes turcs[52].

Non reconnu pas aucun autre État, Chypre du Nord peut cependant ouvrir des offices dans l'objectif de garder un contact avec la diaspora chypriote turque, mais également dans l'objectif de nouer des liens avec les pays tiers[52]. Ces offices sont autant gérées par les instances chypriotes turques que bénévoles[77] :

«Officiel»[78] :

Bénévole[79] :

Office de tourisme[80] :

Notes et références

  1. Constitution de la RTCN document word
  2. Domaine de second niveau de la Turquie.
  3. Indicatif régional turc
  4. Simón Duke, United States military forces and installations in Europe, Stockholm International Peace Research Institute, Oxford University Press, 1989, ISBN 0-19-829132-9, p. 274. (Turkey's occupation of Cyprus... )
  5. Council of Europe, Parliamentary Assembly, Official Report of Debates, p. 212. (Cyprus is..... under Turkish military occupation. )
  6. (fr) «La candidature de Chypre à l'Union européenne», Rapport d'information du Sénat Français, 29 mai 2001.
  7. Rémy Leroux-Monet, Chypre, Editions Marcus, 2004, 72 p. (ISBN 9782713101564) , p.  4 .
  8. (tr) KKTC Hakkında
  9. (tr) Site officiel de la météorologie chypriote turque
  10. Chypre du Nord - Informations générales
  11. Sophie Chautard, L'indispensable des conflits du XXe siècle, Studyrama, 2006, 3e éd. , 266 p. (ISBN 9782844728326) , p.  30 .
  12. Sophie Chautard, op.  cit. , p.  31.
  13. Sophie Chautard, op.  cit. p.  32.
  14. L'indispensable des conflits du XXe siècle, Sophie Chautard, p. 33.
  15. Magali Gruel-Dieudé, Chypre et l'Union européenne : Mutations diplomatiques et politiques, Éditions L'Harmattan, 2007, 249 p. (ISBN 9782296034907) , p.  22 .
  16. Magali Gruel-Dieudé op.  cit. p.  21-22.
  17. L'indispensable des conflits du XXe siècle, Sophie Chautard, p.  34}.
  18. (tr) “Kıbrıs” sizin için ne ifade ediyor?
  19. Jean-Pierre Reymond, Maurice, p.  18.
  20. Chypre. Histoire de rencontres et de métissage
  21. Perspectives de règlement de la question chypriote Assemblée nationale, 9 juillet 2008.
  22. Espace Schengen
  23. Voilà pourquoi Chypre est restée hors de Schengen
  24. «La rue Ledra, symbole du conflit chypriote, est rouverte» dans Le Figaro, 3 avril 2008 [lire en ligne  (page consultée le 5 avril 2008) ]
  25. La Politique De Jeunesse a Chypre, Conseil de l'Europe : Direction de la jeunesse, p.  17.
  26. (tr) Site officiel du parlement de la République de Chypre du Nord
  27. (tr) Faaliyette Olan Siyasi Partiler
  28. Système politique en Chypre du Nord
  29. (tr) KKTC sandık başında kibrispostasi. com (19/06/2009)
  30. (en) Hardliners win N Cyprus election
  31. Île de Chypre, Situation géographique
  32. (en) "Cyprus. " Jane's Sentinel : Eastern Mediterranean, 2007, p.  22.
  33. Major-généraux de Chypre du Nord Site officiel de l'armée chypriote turque.
  34. Colonisation par des colons turcs de la partie occupée de Chypre Assemblée parlementaire
  35. Démographie de la RTCN selon le lieu de naissance
  36. Démographie de la RTCN selon le nombre de citoyens chypriotes turcs et de leur lieu de naissance
  37. (en) Viv Edwards, «Turkish today» sur BBC [lire en ligne  (page consultée le 10 novembre 2008) ].
  38. (en) Turkish Cypriots seek recognition
  39. (tr) KKTC Telekomunikasyon
  40. (tr) İletişim ve Ulaşım
  41. (tr) KKTC'de Eğitim Site officiel du ministère de l'éducation de Chypre du Nord
  42. (tr) Compte rendu annuel de l'hôpital Dr. Burhan Nalbantoğlu
  43. (tr) Site officiel du ministère de la santé chypriote turc
  44. Le Petit Futé Chypre, Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, Collectif, Delphine Millet-Prifti, François Sichet, p. 56.
  45. Le Petit Futé Chypre, Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, Collectif, Delphine Millet-Prifti, François Sichet, p. 58
  46. (tr) Au sujet de la RTCN : les médias Site des affaires étrangères chypriotes turques
  47. (tr) Chiffres du tourisme en Chypre du Nord en 2008
  48. (tr) Turizm Istatistikleri 2009
  49. (tr) Liste des hôtels en RTCN
  50. (tr) Birinci Spor Dalı Futbol
  51. Site de la Fédération Chypriote Turque de Football Historique
  52. (en) K. K. T. C'deki Temsilciliklerimiz
  53. (tr) Commerce avec la Turquie (document officiel)
  54. (en) Sectoral Developments in Gross National Product
  55. (tr) Kıbrıs'ın röntgeni Milliyet (18/10/2010)
  56. La candidature de Chypre à l'Union européenne
  57. (tr) Chiffres des importations suivant les années
  58. (tr) Biens importés en RTCN
  59. (tr) Importations suivant les pays
  60. (tr) Chiffres des exportations suivant les années
  61. (tr) Biens exportés en RTCN
  62. (tr) Nombre d'employés dans le secteur du tourisme en Chypre du Nord
  63. (tr) Chiffre économique du tourisme en Chypre du Nord
  64. (tr) 2008 Yili Bilet Gelir Tablosu
  65. (tr) KKTC'Nin Kurulusuna Giden Yolun Hikayesi Récit du premier président chypriote turc Rauf Denktas au sujet des premières heures de l'indépendance de Chypre du Nord
  66. (tr) Seyahatname – 1 : Kıbrıs ve Microsoft Ne yazık ki, KKTC yalnızca Türkiye, Pakistan ve Bangladeş tarafından tanındı. Nitekim Pakistan ve Bangladeş, uluslararası baskılar sonucu bu kararlarından döndüler
  67. (en) Mediating in Cyprus : the Cypriot communities and the United Nations, Oliver P. Richmond, p. 261
  68. (en) Europe, the US, Turkey and Azerbaijan recognize the “unrecognized” Turkish Republic of Northern Cyprus
  69. (tr) Türkiye Nahcıvan'dan Ne İstiyor ? Soner Çağaptay : Sonuçta bugün Nahcıvan Türkiye ile “de facto” birlik içinde. Bu öyle garip bir birlik ki, Nahcıvan Türkiye”den sonra KKTC'yi resmen tanıyan ikinci devlet olarak sayılıyor.
  70. État membre Observateurs
  71. (tr) İKÖ'den KKTC ve Batı Trakya desteği
  72. (tr) Gambiya, KKTC'yi tanımaya hazır
  73. (tr) KKTC Katar Temsilciliği açıldı
  74. (tr) Cumhurbaşkanı Talat “Ban'ın Raporunun İzolasyonlarla İlgili Bölümü Olumlu” Site internet présidentiel de Chypre du Nord (officiel).
  75. (en) Union Mondiale de Billard
  76. (tr) Yabancı Temsilcilikler Site de l'État chypriote turc.
  77. Fahri temsilciligi = représentations bénévoles (traduction)
  78. Temsilcilikler
  79. (tr) Fahri Temsilciliklerimiz
  80. (tr) Turizm Büroları

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Sites officiels

Site d'information

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