Bénin
Le Bénin, en forme longue la République du Bénin, est un pays d'Afrique occidentale, qui couvre une superficie de 114 000 km 2 et couvre sur 670 km, du fleuve Niger au nord à la côte atlantique au sud.
Définitions :
- Libr. Renaissance BP 1268 Cotonou Tél. 31.26.99 (source : nzdl)
République du Bénin (fr) | |||||
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Devise nationale : Fraternité, Justice, Travail | |||||
Langue officielle | Français¹ | ||||
Capitale | Porto-Novo 6°29′N, 2°36′E |
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Plus grande ville | Cotonou | ||||
Forme de l'État | République | ||||
- Président de la République | |||||
Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 100e 112 620 km2 1.8% |
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Population - Totale (2009) - Densité |
Classé 95e 8 791 833 hab. 60 hab. /km2 |
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Indépendance - Date |
de la France 1er août 1960 |
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Gentilé | Béninois (e)
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Monnaie | Franc CFA (XOF ) |
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Fuseau horaire | UTC +1 | ||||
Hymne national | L'Aube Nouvelle | ||||
Domaine internet | . bj | ||||
Indicatif téléphonique |
+229 |
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(1) le Fon-gbe, le Yoruba, le Bariba, le Goun-gbe, l'Aja-gbe et l'Ayizo-gbe ont le statut de langues nationales |
Le Bénin, en forme longue la République du Bénin, est un pays d'Afrique occidentale, qui couvre une superficie de 114 000 km2 et couvre sur 670 km, du fleuve Niger au nord à la côte atlantique au sud. Le Bénin comptait 8 800 000 habitants en 2009. Le pays est membre de la CEDEAO. Il a comme voisins le Togo à l'ouest , le Nigeria à l'est et le Niger et le Burkina Faso au nord.
Le Bénin a accédé à l'indépendance complète le 1er août 1960, sous l'expression de République du Dahomey, avant de prendre son nom actuel en 1975. Les pouvoirs furent transmis au président Hubert Maga par le ministre d'État français Louis Jacquinot. La capitale officielle est Porto-Novo, Cotonou étant la capitale économique.
Surnommé un temps le «Quartier latin de l'Afrique», le Bénin a comme langue officielle le français et comme monnaie le franc CFA. Le régime politique du Bénin est de type présidentiel et l'actuel président de la République est Yayi Boni, qui a succédé à Mathieu Kérékou lors des élections du 19 mars 2006.
Depuis la fin du régime marxiste-léniniste en 1989, le Bénin possède une image particulièrement forte de pays démocratique dans toute l'Afrique subsaharienne.
Géographie
Localisation et frontières
De forme étirée entre le fleuve Niger au nord et la plaine côtière dans le sud, le relief de la totalité du pays est peu accidenté. Le nord du pays est essentiellement constitué de savanes et de montagnes semi-arides. Le point culminant est le mont Sagboroa à 658 mètres. Le sud du pays est constitué d'une plaine côtière basse parsemée de marécages, lacs et lagunes comme par exemple le lac Nokoué ou la lagune de Porto Novo.
La majeure partie de la population vit dans les plaines côtières méridionales, où les plus grandes villes du Bénin sont concentrées, surtout Porto Novo et Cotonou.
Le pays étant localisé dans une zone intertropicale, son climat est chaud et humide, avec assez peu de pluie, quoiqu'il y ait deux saisons des pluies (d'avril à juillet et de septembre à novembre).
La Cour internationale de Justice des Nations Unies, qui siège à La Haye, a défini le 12 juillet 2005 la frontière définitive entre le Bénin et le Niger au sujet des îles dans le lit des fleuves Niger et Mékrou : neuf îles ont été attribuées au Bénin et seize, dont celle de Lété, au Niger.
Photos du Bénin
Porte du non retour à Ouidah, signe du triste passé esclavagiste de la ville |
Marché de Grand-Popo |
Climat
Le climat est tropical, chaud et humide dans la totalité avec des nuances saisonnières et géographiques qu'imposent l'extension du pays en latitude, le relief et l'alternance des saisons.
Il pleut de 900 à 1300 millimètres d'eau par an, les régions les plus arrosées sont dans l'angle sud-est , de Cotonou à Porto Novo, l'Atacora entre Natitingou et Djougou, les régions de Dassa et de Ndali au nord de Parakou. Les maximums des précipitations sont au sud (climat équatorial), de la mi-mars à la mi-juillet, et plus faiblement en novembre et décembre.
La mousson, océanique et chargée d'humidité, souffle d'avril à novembre, du sud-ouest . L'harmattan continental et sec, souffle dans le sens inverse de la mousson (vient du nord, du Sahel), de novembre à mai, apportant une poussière ocre orange.
Le taux d'humidité, toujours important, se situe entre 65 et 95%. La moyenne des températures reste comprise entre 22 et 34 °C, avril et mai étant les mois les plus chauds (juste après que l'Harmattan a soufflé durant 6 mois, avant que la mousson n'apporte ses pluies).
Environnement
Histoire
Le peuplement
Le pays est constitué de deux aires géographiques :
- Le nord (aujourd'hui frontalier du Niger et du Burkina Faso) qui a connu le destin des peuples de la savane.
- Le sud et le centre du pays qui sont marqués par l'histoire des peuples du golfe de Guinée.
On retrouve cette opposition dans les qualifications d'«Afrique des greniers» et d'«Afrique des paniers». La première fait référence au grenier de maïs ou de mil qu'on trouve dans le domaine des savanes africaines, comme au Mali, au Niger ou au Burkina Faso. La seconde se situe autour de l'équateur et correspond, en Afrique occidentale, au sud de l'ensemble des pays littoraux du Golfe de Guinée. Dans ces derniers, en raison du climat équatorial favorable à l'agriculture, rien ne sert d'entreposer, il suffit juste de «porter».
Jusqu'au XVe siècle, de nombreux peuples de la savane s'installent au nord :
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Tandis que des populations littorales s'installent au sud et au centre :
L'organisation sociale ancienne
Les communautés anciennes se structurent sur leurs lignages. Vivant sur des territoires restreints, ces populations n'ont pas besoin d'organisation politique. Quant à leur organisation sociale, elle se base sur le respect des coutumes et des ancêtres morts. L'autorité s'y exerce oralement par le partage de ces traditions. On trouve toujours de telles populations dans le nord-ouest du pays : Berba, Kabyé ou Tanéka.
Quand plusieurs lignées se regroupent, elles se structurent en chefferies. Le chef peut être un représentant d'une famille ancienne ou un prêtre. Il s'entoure de dignitaires, chargés chacun d'une activité collective et formant un conseil.
À partir du XVe siècle, la structure sociale se complexifie et des royaumes apparaissent. Il s'en est dégagé trois grandes aires culturelles : Bariba au nord, Yoruba et Aja-Ewé au sud.
Les royaumes Bariba
Le nord du pays a connu plusieurs royaumes bariba (ou baatombu) et surtout le royaume de Nikki. C'est à partir de ce village du nord-est qu'une dynastie, créée au XVIe siècle par Sunon Séro, étendit sa domination sur la région. Son dernier roi, Séro Kpéra, meurt en 1831 en combattant aux côtés des Yorubas d'Oyo (Nigeria) les attaques des Peuls. Le royaume est désorganisé lorsque les armées coloniales l'envahissent à la fin du XIXe siècle. D'autres royaumes Bariba comme Kouandé avec les Bagana, Parakou avec les Koubourou, et Kandi avec les Saka ont été aussi assez célèbres.
Leurs sociétés sont structurées en classes sociales strictes : nobles guerriers, griots, agriculteurs roturiers, artisans et esclaves. Les Bariba se retrouvent autour de la fête de la Gani. C'est une fête culturelle et identitaire célébrée chaque année dans tout le royaume bariba autour du Sina Boko de Nikki.
Les royaumes Yoruba
L'aire d'influence des Yoruba couvre l'est du pays et se distinguent en deux royaumes : le royaume de Shabê-Okpa et le royaume de Kétou. Ces deux royaumes furent créés par deux frères descendants du roi d'ifè Okandi (en même temps que les royaumes d'Owu, Popo, Benin, Ila Orangun et Oyo). A côté de ces deux royaumes, on retrouve une population Yoruba d'émigration plus ancienne : les datcha et les ifè et les isha. On doit ajouter à ce groupe ancien les manigri.
Les royaumes Aja-Ewé
Selon d'anciennes traditions orales et écrites, les Aja-Ewé émigrent à partir du XIVe siècle de la ville de Tado, localisée sur les rives du fleuve Mono au Togo. Ils établissent dans le sud deux royaumes : à Sahè ou Savi, ainsi qu'à Davié correspondant à l'actuelle ville d'Allada.
Vers 1620, les héritiers du royaume d'Allada se disputent le trône. De leur scission découle la formation de deux royaumes supplémentaires. Au sud-est , Zozérigbé crée le royaume de Hogbonou dans la localité d'Adjatché, future Porto-Novo. Et au nord, Houégbadja (1645-1689) institue le royaume du Dahomey, à partir de sa capitale Abomey.
Au XVIIIe siècle, une série de conquêtes se fait sous l'autorité de douze rois respectant les traditions, à commencer par Gangnihessou. En 1724, Agadja (1708-1732) roi du Dahomey s'empare du royaume d'Allada. Puis, en 1727, il soumet celui de Savi. En 1741, c'est au tour de Ouidah de tomber sous le joug de son successeur Tegbessou.
Le pays dispose désormais d'une large fenêtre sur la mer. Le royaume a pris l'habitude d'échanger, commercialement et politiquement, avec les Portugais et les Néerlandais, arrivés à la fin du XVe siècle. Le Dahomey devient une entité politique organisée, particulièrement originale dans la région. Le royaume en est une puissance dominante. Le roi Houégbadja a même à sa disposition un contingent de femmes amazones, anciennes chasseresses d'éléphants. C'est une société complexe, raffinée, efficace mais également violente et sanglante, surtout lors des funérailles royales qui s'accompagnaient de sacrifices humains.
Dès le XVIIe siècle, ces royaumes, qui se structurent autour des villes d'Allada, Hogbonou et Abomey, prospèrent avec le développement du commerce local. Néerlandais, Portugais, Danois, Anglais, et Français installent le long de la «côte des Esclaves» des comptoirs commerciaux en toute impunité.
- 1650 : construction d'un fort anglais à Ouidah
- 1664 : installation de missionnaires capucins bretons à Ouidah
- 1704 : construction d'un fort français à Ouidah
- 1752 : installation des Portugais à Hogbonou qu'ils rebaptisent Porto-Novo en 1782
Dans la première moitié du XIXe siècle, le roi Guézo du Dahomey développe la culture du palmier à huile et introduit de nouvelles cultures (maïs, tomate, arachide, tabac). Des villages réguliers et propres, et des cultures bien ordonnées couvrent le pays.
Colonisation
Dès 1851, la France signa un traité commercial et d'amitié avec le chef de Porto-Novo le roi Toffa Ier, vassal du roi Glélé du Dahomey, qui régna de 1858 à 1889.
Par les traités de 1868 et de 1878, la région de Cotonou, localisée entre Ouidah, comptoir portugais, et Porto-Novo, fut cédée à la France.
En 1883, le roi de Porto-Novo, souhaitant se protéger des visées expansionnistes du Dahomey, signa un traité de protectorat avec la France.
L'un des rois les plus mythiques du royaume du Dahomey, le très noble roi Béhanzin (ayant pour emblème le requin) attaqua en 1890 les Français à Cotonou, garda 73 jours des otages français, puis assiégea d'autres villages porto-noviens protégés des Français. Il déclara même aux Français de le laisser tranquille, défiant fièrement : «Si vous voulez la guerre, je suis prêt». L'insolence de Béhanzin envers les Français fut jugée inacceptable et en particulier opportune, une bonne occasion pour la France d'en finir avec ce royaume.
Béhanzin fut capturé en janvier 1894 et déporté en Martinique. Les établissements français furent regroupés au sein de la colonie du Dahomey. Dans le Nord, le royaume bariba de Nikki, qui avait atteint son apogée au XVIIIe siècle avant de se heurter à l'expansionnisme du royaume nigérian d'Ilorin, opposa une vive résistance à la colonisation française.
En 1899, le Dahomey intégra l'Afrique occidentale française (AOF) (voir Empire colonial français). Les frontières furent établies d'un commun accord avec le Royaume-Uni (fixé alors au Nigeria) et avec l'Allemagne (présente alors au Togo).
Après la Première Guerre mondiale, la scolarisation prend énormément d'importance, surtout grâce aux missions religieuses, et se développe en particulier dans le sud qui deviendra un des principaux foyers politiques et intellectuels de l'AOF.
C'est à cette époque que furent fondés de nombreux partis politiques, alors que se développait une presse d'opposition au dispositif colonial. Rallié à la France libre durant la Deuxième Guerre mondiale, le Dahomey devint un État autonome au sein de la Communauté française en 1958. Le pays accéda à l'indépendance le 1er août 1960 et entra, le mois suivant, aux Nations unies.
L'indépendance
Depuis l'indépendance, le Bénin a connu une histoire politique mouvementée. Les douze premières années furent marquées par une instabilité chronique, les anciennes élites coloniales, pour la majorité originaires du Sud, se disputèrent le pouvoir.
En 1963, le nord du pays veut sa revanche, alors que les élites et la nouvelle bourgeoisie semblent peu préoccupées par les nombreux défis du sous-développement. C'est à cette période qu'un certain colonel Christophe Soglo (l'oncle de Nicéphore Soglo) arrive sur la scène politique du pays, en forçant Hubert Maga, premier président de la République du Dahomey indépendant, à démissionner.
En six ans, on enregistra quatre coups d'État et régimes militaires, venant abréger d'éphémères périodes civiles qui voient se succéder Sourou Migan Apithy, Justin Ahomadegbé et Emile Derlin Zinsou au pouvoir.
En 1970, un Conseil présidentiel constitué de trois membres, Maga, Apithy et Ahomadegbé (une présidence tournante à trois) prend le pouvoir et suspend la Constitution. La ronde des présidents n'a pu se faire. En effet, seul Maga a pu passer les deux ans retenus à la tête du Dahomey. À peine Ahomadegbé a-t-il entamé son tour de direction en 1972 que l'armée, sous la direction du capitaine Mathieu Kérékou, décide de reprendre en main le gouvernement, destitue le Conseil présidentiel, et Mathieu Kérékou devient le nouveau chef de l'État dahoméen. Il est rapidement appelé commandant. Mais les militaires se trouvent désemparés, sans programme et sans idées. Leur pouvoir est vide et c'est dans ce vide que vont s'engouffrer les idées des jeunes militaires et des étudiants qui ont vécu en France la période de mai 68.
La République populaire du Bénin (1974-1990)
Ainsi, en novembre 1974, Mathieu Kérékou décide de diriger le pays dans une voie marxiste-léniniste. Le peuple n'en revient pas, les notables et autres diplomates restent abasourdis par la nouvelle.
En 1975, pour diminuer le poids politique du Sud, le nom de Dahomey fut symboliquement abandonné pour celui de Bénin, du nom du royaume qui s'était jadis épanoui au Nigeria voisin. Le pays devient la «République populaire du Bénin».
Mathieu Kérékou interdit le vaudou (paradoxalement, Mathieu Kérékou lui-même aura des années plus tard un marabout personnel), la religion respectant les traditions bien implantée dans le Sud. Une nouvelle Constitution, instaurant un régime à parti unique, fut promulguée en 1977. La même année, une tentative de coup d'État appuyée par des mercenaires échoue et durcit le régime qui devient militaro-marxiste.
Malgré tout, le marxisme-béninisme s'avère moins mauvais que d'autres, et on s'apitoie davantage sur le sort des voisins Togolais que sur le sien.
Le Bénin tenta de vastes programmes de développement économique et social mais sans de bons résultats à l'arrivée. Signe de pragmatisme et de modération, les trois anciens présidents, Maga, Apithy et Ahomadégbé (emprisonnés en 1972) furent libérés en 1981.
Élu président par l'Assemblée nationale révolutionnaire en 1980, réélu en 1984, Mathieu Kérékou échappe à trois tentatives de coup d'État en 1988.
En 1987, les plans du FMI imposent des mesures économiques draconiennes : prélèvements supplémentaires de 10 % sur les salaires, gel des embauches, mises à la retraite d'office. En 1989, un nouvel accord avec le FMI sur un programme d'ajustements des structures économiques déclenche une grève massive des étudiants et des fonctionnaires, réclamant le paiement de leurs salaires et de leurs bourses.
En cette fin des années 1980, le pouvoir populaire n'a guère plus que quelques milliers de convaincus, une petite douzaine dit la rumeur. On finit par se demander s'il y a toujours quelqu'un qui croit vraiment à ce marxisme proclamé du jour au lendemain (sans que l'ex-Union soviétique y ait imposé quelque chose). C'est ainsi que les troubles sociaux et politiques vont conduire Mathieu Kérékou à renoncer à l'idéologie marxiste-léniniste ainsi qu'à accepter l'instauration d'une Conférence nationale, réunissant les représentants des différents mouvements politiques.
On ne garde de l'ancien régime que le nom de Bénin qui sonne bien. La conférence est une véritable réussite démocratique. Mathieu Kérékou déclare même : «j'accepte l'ensemble des conclusions de vos travaux». Une nouvelle Constitution est établie.
Un gouvernement de transition, mis en place en 1990, ouvre la voie au retour de la démocratie et du multipartisme. Le Premier ministre, Nicéphore Soglo, bat Mathieu Kérékou à l'élection présidentielle de mars 1991. Mathieu Kérékou s'en va «sans bruit» et devient par conséquent l'un des rares présidents militaires parvenu par un coup d'État à être éliminé démocratiquement.
Les années du renouveau
Nicéphore Soglo rétablit le vaudou pour se concilier les pouvoirs respectant les traditions et fait du 10 janvier de chaque année la Journée nationale du vaudou. Cependant les ajustements structurels et la compression des dépenses publiques recommandées par le FMI viennent raviver le mécontentement général de la population. Qui plus est , les trafics clandestins respectant les traditions s'épanouissent au grand jour (whisky, essence, ciment, voitures…)
Après avoir perdu sa majorité au sein de l'Assemblée législative, le président Nicéphore Soglo, accusé de népotisme par ses adversaires, est battu par Mathieu Kérékou à la présidentielle du 17 mars 1996. C'est un choc pour Nicéphore Soglo qui après avoir crié au complot, envoie ses félicitations à Mathieu Kérékou et s'en va méditer plus de quatre mois, hors d'Afrique, les raisons de ses erreurs fatales.
Démocratiquement, Mathieu Kérékou est de retour sur la scène politique béninoise, après avoir dirigé le pays pendant dix-sept années (de 1972 à 1990) dans le fiasco politique et économique de la désormais ancienne République populaire du Bénin.
Les élections législatives de mars 1999 donnent de justesse la victoire à la Renaissance du Bénin (RB), le mouvement de l'opposition dirigé par Rosine Soglo, épouse de l'ancien président Nicéphore Soglo. Ces élections marquent l'échec du Mouvement Africain pour la Démocratie Et le Progrès (MADEP), le Parti d'un des proches du Président Kérékou, l'homme d'affaires Séfou Fagbohoun.
Cependant, en mars 2001, Mathieu Kérékou est réélu président de la République avec 84, 06 % des voix. Arrivé en tête au premier tour, face à son prédécesseur Nicéphore Soglo, il sera confronté au désistement de ce dernier ainsi qu'à celui d'Adrien Houngbédji arrivé en troisième position. Ces deux candidats démissionnaires ont qualifié le scrutin de «mascarade».
Terni par des soupçons de fraudes électorales et âgé de soixante-sept ans, Mathieu Kérékou entame par conséquent un second mandat consécutif dans des conditions économiques fragiles.
L'espoir Boni Yayi
Depuis 2001, le Bénin est plongé dans de graves difficultés économiques, à cause de la situation complexe du Port autonome de Cotonou, du choc pétrolier, de la crise du secteur du coton, de la contrebande particulièrement étendue, des effectifs pléthoriques de l'administration ou encore des sérieux problèmes d'approvisionnement en électricité créés par les sécheresses. Le Bénin est dans une période économique complexe que seule l'agriculture, particulièrement diversifiée parvient à maintenir compétitif face à ses voisins.
C'est ainsi que lors des élections de mars 2006, les Béninois ont décidé d'exprimer leur «ras-le bol» et que le novice en politique, l'ancien président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), le docteur Yayi Boni succède à la surprise générale à Mathieu Kérékou avec 75 % des suffrages (notons un taux de participation fort de 76 %).
Mathieu Kérékou qui a refusé de changer la Constitution n'a pas pu se représenter. Il n'en était pas moins opposé à Yayi Boni, trop novice à son goût.
En effet, à quelques jours des résultats l'ancien président, surnommé le caméléon, a plongé le pays dans le doute, en affirmant publiquement que lors du déroulement de l'élection : il y avait eu des dysfonctionnements dans l'organisation, avec des problèmes de listes électorales et de cartes d'électeur.
Malgré cela, la coordination des observateurs internationaux indépendants s'est félicitée au cours d'une conférence de presse à Cotonou, du déroulement du second tour de l'élection présidentielle au Bénin, jugeant qu'il avait été de «très bonne tenue».
Politique et administration
Le 6 avril 2006, le nouveau président de la République du Bénin, le docteur Yayi Boni, 54 ans, est officiellement installé dans ses fonctions à Porto-Novo.
Le nouveau président qui prône une «République coopérative et solidaire», a énuméré les quatre priorités de son mandat que sont les ressources humaines, une gouvernance concertée, le développement de l'esprit d'entreprise, la construction de nouvelles infrastructures.
L'ancien président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) est élu président de la République à l'issue du deuxième tour de scrutin le 5 mars 2006, rassemblant 74, 51% des suffrages, contre 25, 49 % pour Me Adrien Houngbédji, qui a présenté ses félicitations au nouvel élu.
Candidat indépendant, Yayi Boni a su rallier les ténors de la politique béninoise que sont Albert Tévoédjrè, Émile Derlin Zinsou et une vingtaine de députés à l'Assemblée nationale, avant de bénéficier des consignes de vote de presque tous ses concurrents du premier tour, à l'issue duquel il totalisait légèrement plus de 35 %, contre 24 % pour son poursuivant Me Adrien Houngbédji.
Apparemment, les consignes de vote ont été suivies. Cependant, certains observateurs estiment qu'avec ou sans consignes, le «candidat du changement» serait passé. Aux yeux des électeurs et surtout des jeunes et des milieux d'affaires, Boni Yayi (économiste) incarne l'espoir d'une reprise économique, l'amoindrissement du chômage, la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance.
Le successeur de Mathieu Kérékou a promis un taux de croissance à deux chiffres (environ 5 % aujourd'hui) et le positionnement du Bénin en tête des producteurs du coton ouest-africains à partir de la campagne agricole 2006-2007.
Quoique entouré de toute la classe politique, Yayi Boni se refuse de faire de la politique politicienne. «Nous sommes venus pour produire de la richesse», dit-il, refusant de former un «gouvernement de remerciement». Cependant, des sources bien informées indiquent qu'il a demandé aux partis politiques de lui proposer des cadres pour la formation du gouvernement.
Les élections législatives du 31 mars 2007 donnent la majorité à la Force Cauris pour un Bénin émergent (Fcbe).
Découpage territorial
Le Bénin est divisé en douze départements :
Économie
Le Bénin est un pays au sous-sol pauvre, qui vit principalement de son port et de son agriculture. Porte stratégique d'accès à un marché de 200 millions de consommateurs, le Bénin forme la porte stratégique qui permet l'accès à un vaste marché francophone et anglophone de 200 millions de consommateurs.
Ouvert sur le Golfe de Guinée, par le Port Autonome de Cotonou, le Bénin est la porte maritime de trois pays enclavés de l'hinterland, le Niger le Burkina Faso et le Mali.
Le Bénin est aussi un pays producteur de coton, activité ayant connu de très grosses difficultés ces dernières années, mais également de maïs, de manioc, de sorgho, d'huile de palme et de millet.
Le Bénin dispose aussi d'atouts touristiques, géographiques et culturels, non négligeables quoiqu'encore peu développés : plages et villages lacustres au sud, parcs animaliers au nord, haut-lieu de l'esclavage et berceau du vaudou.
95 % de l'économie béninoise est informelle et les recettes fiscales de l'État sont par conséquent maigres malgré une fiscalité particulièrement lourde pour les entreprises formelles de la place.
Le Bénin est membre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine.
Le positionnement géographique du Bénin et ses dynamiques territoriales actuelles (économiques, politiques, culturelles, démographiques) en font le pays en Afrique de l'ouest qui dispose du plus grand potentiel économique et politique pour les 50 ans à venir (sous réserve de sécurisation du foncier, du développement d'infrastructures de transports routiers, ferroviaires et maritimes et de consolidation de la démocratie).
- Une proximité culturelle linguistique (yoruba et langues dérivées) et géographique immédiate avec le Nigeria (pays anglophone et le plus peuplé d'Afrique).
- Une stabilité politique.
- Un lieu de passage obligé entre ses voisins de l'Est (Togo, Ghana, Côte d'ivoire, Guinée, Sénégal) et les autres pays de l'Afrique sub-sahérienne ayant une façade sur la mer via le Nigeria et vice versa.
- Une façade sur l'océan atlantique qui en fait un lieu de transit avec plusieurs villes "Entrepôts" pour alimentér les pays de l'Hinterland (Burkina faso, Niger.. ).
- Une alphabétisation soutenue, un vivier de compétences et un dynamisme de l'enseignement supérieur.
- Une diaspora (Nigeria, Gabon, Côte d'ivoire, Sénégal, Canada, Etats-Unis, Russie, Chine, France) de plus en plus active dans le retour et les transferts de compétences.
Population et Société
Démographie
L'indépendance des années soixante et les meilleures conditions de vie qui s'ensuivirent ont permis à la population d'augmenter.
Le Bénin compte pas moins de quarante ethnies différentes, la plus grande étant les Fons qui représentent en 2006 à peu près 1, 435, 000 habitants de la population béninoise[1]. Parmi les autres ethnies, il y a les Adjas, Yorubas, Sombas, les Baatonums et les Baribas[1].
Le Bénin a abrité près de 8 400 réfugiés et demandeurs d'asile en 2007 dont à peu près 6 400 provenaient du Togo, et les autres de la République Démocratique du Congo, de la République du Congo, du Tchad, du Nigeria, et du Rwanda[2].
Ce pays a reçu des notes idéales lors de son évaluation par le Comité américain pour les réfugiés et les immigrants (U. S. Committee for Refugees and Immigrants (USCRI) ) basés sur des critères tirés de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés.
La part de la population urbaine était en 2008 de 41%.
Langues
La plupart de ces ethnies ont leur propre langue, quoique le français, qui est la langue officielle, soit parlé dans la majorité des villes. Parmi les langues autochtones, les langues fon, yoruba et goun sont les plus parlées au sud avec l'Adja, le Mina, le tori alors que le bariba, le dendi, le Ditamari ou le Kotokoli le sont plus au Nord.
Religions
Les religions animistes africaines prédominent. On ne peut parler du Bénin sans évoquer la part du vaudou dans la société béninoise. Cependant une part significative de la population est chrétienne (catholique et protestante) et musulmane.
Part | Religion |
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42.8% | Christianisme |
24.4% | Islam |
17.3%% | Animisme - Vaudou |
6% | Autres |
Education
Au Bénin, l'éducation est reconnue comme une priorité nationale pour le développement économique et la réduction de la pauvreté. En octobre 2006, le gouvernement a proclamé la gratuité de l'accès à l'enseignement maternel et primaire. Le Bénin alloue à peu près 19% de son budget global au secteur de l'éducation.
L'effort porté sur la scolarisation et les formations techniques et professionnelles permet au Bénin de disposer d'une main-d'œuvre qualifiée avec un coût de travail compétitif.
En effet près de 8000 diplômés de l'Enseignement Technique et Professionnel et près d'un millier de Cadres de l'Enseignement Supérieur sortent chaque année du dispositif éducatif. Les domaines de formation les plus communs sont :
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En dépit de la compétence et des qualités professionnelles de la main d'œuvre au Bénin, sa rémunération demeure toujours assez faible.
Médias
Il y a au Bénin une grande liberté de presse. La constitution de 1990 garantit et protège la liberté d'expression, y compris la liberté de la presse, dans ses articles 23 et 24. L'article 23 affirme que «Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion, de culte, d'opinion et d'expression dans le respect de l'ordre public établi par la loi et les règlements». L'article 24 dispose que «la liberté de la presse s'est vu consacrée et garantie par l'Etat. Elle est protégée par la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) dans les conditions fixées par une loi organique».
Aussi, à cause de cela, existe-t-il un «boom» des médias, dans un des plus pauvres pays du monde. Dans la capitale économique, Cotonou avec son million d'habitants, à peu près quarante journaux quotidiens sont publiés, peut-être le record dans le monde - quoiqu'il y ait plus de 50 % d'analphabètes. Les huit millions d'habitants du Bénin peuvent suivre l'ORTB de l'État et plus de 70 radios privées et quatre télévisions privées.
La plupart des plus de 1 000 journalistes ont uniquement une formation sur le tas. Au cours de la dictature, deux tiers des journalistes étaient constitués par l'État. Les médias nouveaux sont économiquement faibles ainsi qu'à cause de cela sensibles à la corruption - uniquement cinq à peu près sont rentables. Ils reçoivent un tout petit budget de l'État et particulièrement peu d'annonceurs. Aussi, les journalistes sont fréquemment des étudiants en quête de travail, le taux de chômage étant élevé.
Selon Reporters sans frontières, en 2009, le Bénin est à la 72e place du classement mondial sur la liberté de la presse, sur 175 pays.
Technologies de l'information et de la communication
Sport
Patrimoine Culturel
Patrimoine architectural
Littérature
Peinture
Sculpture
Photographie
Cinéma
Musique
La musique béninoise est moins connue à l'étranger que d'autres musiques africaines, cependant quelques uns de ses artistes sont de grandes stars internationales comme Angélique Kidjo, Wally Badarou ou encore le regretté Gnonnas Pedro. Même s'il y a des rythmes et des courants musicaux propres au pays (Tchinck, Soyoyo, Zekede, etc... ), il est vrai qu'à l'international ils ne sont pas particulièrement repris. N'oublions cependant pas que de grands courants musicaux comme différents types de Salsa par exemple prennent leurs racines dans les rythmes animistes et de cérémonies Vodoun et Orishas du Bénin. Ces rythmes sont par conséquent toujours particulièrement présents aux Antilles (Cuba, Haïti, Puerto Rico, Jamaïque) et en Amérique du Sud (Brésil... ). Il faut aussi noter que le mouvement hip hop est assez présent aussi au Bénin depuis quelques années auprès de la jeunesse : le mélange francophone, anglophone et respectant les traditions donne d'ailleurs des styles assez remarquables.
- Les intemporels : Angélique Kidjo, Gnonnas Pedro, Fannick Marie Verger, le "Tout Puissant" Orchestre Poly-Rythmo, Tohon Stan, Sagbohan Danialou, Janvier Dénagan HonfoG. G. Vikey...
- Les populaires : Vivi Internationale, Isbath Madou, Sophie Edia, El Rego, Jean Adagbenon, Gangbé Brass Band, Robinson Sipa, Nel Oliver, Bless Antonio, Affo Love, Richard Flash, Ricos Campos, Ras Bawa, Alèkpéhanhou, Gbézé...
- Les éclectiques : John Arcadius, Lionel Loueke, Wally Badarou, Mina Agossi
- Le mouvement Hip Hop - RNB : Zeynab, Nila, Pépé Oleka, Kuamy Mensah, Afafa, Rabbi Slo, Petit Miguelito, Diamant Noir, Cotonou City Crew, Ardiess, H2O, Dhalai-k, Kaysee Montejàno, LKS-Clan, Esprit Neg, Nasty Nesta, Blaaz, BMG Yari, Duce, Moona, Riss cool, Sakpata Boys...
- Les tradi-modernes : Alle'sTones...
Fêtes et jours fériés
Date | Nom | Célébration | Indication |
---|---|---|---|
1er janvier | Jour de l'an | Civile | Premier jour de l'année du calendrier grégorien |
10 janvier | Fête du vodoun | Traditionnelle | Célébration des religions respectant les traditions |
Date variable 5 avril en 2010 25 avril en 2011 |
Lundi de Pâques | Chrétienne | Résurrection de Jésus ; le lendemain du 1er dimanche qui suit la 1re pleine lune du printemps |
1er mai | Fête du Travail | Civile | Journée internationale des travailleurs |
Date variable 13 mai en 2010 2 juin en 2011 |
Ascension | Chrétienne | Montée de Jésus au Ciel ; 40 jours après Pâques |
Date variable 24 mai en 2010 13 juin en 2011 |
Lundi de Pentecôte | Chrétienne | Descente de l'Esprit Saint sur les Apôtres ; 50 jours après Pâques |
1er août | Fête Nationale | Civile | Journée de l'Indépendance |
15 août | Assomption | Chrétienne | Montée de la Mère de Jésus au Ciel |
1er novembre | Toussaint | Chrétienne | Célébration de l'ensemble des saints |
25 décembre | Noël | Chrétienne | Naissance de Jésus |
Date variable estimée* 26 février en 2010 |
Maouloud | Musulmane | Anniversaire de Mahomet ; le 12 du mois de Rabia al Awal |
Date variable estimée* 21 septembre en 2009 10 septembre en 2010 |
Ramadan | Musulmane | Fête de la rupture du jeûne ; le 1er du mois de Shawwal |
Date variable estimée * 27 novembre en 2009 16 novembre en 2010 |
Tabaski | Musulmane | Sacrifice d'Ismaël ; le 10 du mois de Dhou al Hijja |
(*) Date variable estimée : les célébration islamiques sont déterminées selon l'état de la lune et fixée peu avant
Santé
- Espérance de vie des hommes : 57, 83 ans (en 2009)
- Espérance de vie des femmes : 60, 23 ans (en 2009)
- Taux de croissance de la population : 2, 977% (en 2009)
- Taux de natalité : 39, 8 pour mille habitants (en 2008)
- Taux de mortalité : 9, 69 pour mille habitants (en 2008)
- Taux de mortalité infantile : 66, 2 pour milles naissances (en 2008)
- Taux de fécondité : 5, 49 enfants/femme (en 2009)
Divers
- Population : 8 791 832 habitants (en 2009). 0-14 ans : 45, 2%; 15-64 ans : 52, 1%; + 65 ans : 2, 6%
- Frontières terrestres : 1 989 km (Nigeria 773 km; Togo 644 km; Burkina Faso 306 km; Niger 266 km)
- Littoral : 121 km
- Extrémités d'altitude : 0 m > + 658 m
- Taux de migration : 0% (en 2008)
- Taux d'alphabétisation : 34, 7% (en 2002). Homme : 47, 9%; Femme : 23, 3%
- Indépendance : 1er août 1960 (ancienne colonie française)
- Lignes de téléphone : 158 253 (en 2008)
- Téléphones portables : 3, 490 million (en 2008)
- Stations de radio : une en AM, 34 FM (en 2007)
- Chaînes de télévision : 6 (en 2006)
- Utilisateurs d'Internet : 150 000 (en 2007)
- Nombre de fournisseurs d'accès Internet : un seul (en 2000)
- Routes : 16 000 km (dont 1 400 km goudronnés) (en 2006)
- Voies ferrées : 758 km (en 2005)
- Voies navigables : 150 km (en 2005)
- Nombre d'aéroports : 5 (dont 1 avec des pistes goudronnées)
- Nombre de departements : 12
Codes
Le Bénin a pour codes :
- BEN, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3,
- BEN, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3,
- BEN, selon la liste des codes pays du CIO,
- BJ, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2,
- . bj, selon la liste des Internet TLD (Top level domain),
- BN, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,
- DB, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,
- RB, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques, - à ma connaissance, les plaques portent RB que retenir???
- TY, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,
Notes et références
- http ://www. ethnologue. com/show_country. asp?name=benin
- U. S. Committee for Refugees and Immigrants. 2008. World Refugee Survey 2008. Available online http ://www. refugees. org/article. aspx?id=2114&subm=179&area=Investigate
- Recencement de 2002 du Benin http ://www. state. gov/g/drl/rls/irf/2007/90082. htm
- Gouvernement du Benin http ://www. gouv. bj/
Voir aussi
Bibliographie
- Irène Albert, Des femmes, une terre : une nouvelle dynamique sociale au Bénin, L'Harmattan, 1993, 264 p. (ISBN 9782738422019)
- Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Bénin, Nouvelles éd. de l'Université, Paris, 2006 (4e éd. ), 234 p. (ISBN 2-7469-1598-7)
- Ogunsola John Igue et Bio G. Soule, L'État entrepôt au Bénin : commerce informel ou solution à la crise ?, Karthala, 1992, 210 p. (ISBN 9782865373604)
- Philippe David, Le Bénin, Karthala, 1995, 187 pages
- Paulin J. Hountondji (et al. ), Économie et société au Bénin : d'hier à demain, L'Harmattan, 2000, 264 p. (ISBN 9782738493880)
- Kadiatou Konaré, Akambi Akala, Jean Aholou et Paul Akoha, Le Bénin des talents : Guide touristique et culturel, Cauris Éditions, 2006, 271 p. (ISBN 978-2914605175)
- Oladé Okunlola Moïse Laleye, La décentralisation et le développement des territoires au Bénin, L'Harmattan, 2003, 327 p. (ISBN 9782747550345)
- Bernard Passot, Le Bénin : les hommes et leur milieu : guide pratique, L'Harmattan, 1996, 335 p. (ISBN 9782738441386)
- Gérard Rondeau, Voyages au Bénin, Arganier, 2004, 224 p. (ISBN 978-2912728128)
- J. LOMBARD, Structure de type féodal en Afrique noire : Étude des dynamismes internes et des relations sociales chez les Bariba du Dahomey. Ed Mouton et Co, Paris, 1965
- P. B. BARASSOUNON, Le baatonu chrétien et les funérailles en pays Baatonu, Parakou, juin 2000
- L. B. BIO BIGOU, Le royaume bariba de Nikki : ses branches royales et ses roi, des origines à nos jours, Cotonou, avril 1992
Liens externes
- Catégorie Bénin de l'annuaire dmoz
- (fr) Site officiel de la République du Bénin
- (fr) Site officiel du tourisme du Bénin
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