Angleterre

L'Angleterre est l'une des quatre nations constitutives du Royaume-Uni. Elle est de loin la plus peuplée, avec 50 763 000 habitants, qui représentent 83,8% de la population du Royaume-Uni,...


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  • L'Angleterre est divisée en 9 régions administratives : East, North West , North East, ... Carte du Royaume -Uni de Grande- Bretagne et d'Irlande du Nord... (source : lesannuaires)
  • ... Le Royaume de Grande- Bretagne avait été fondé en 1707, par l'union du ... L'Angleterre est un pays dirigé par une Royauté par le biais d'un... (source : fr.answers.yahoo)
  • En résumé, L'Angleterre est compris dans l'ile de la Grande- Bretagne qui avec l'Irlande du Nord forme le Royaume -Uni. Les drapeaux de la Grande- Bretagne, ... (source : webchercheurs)
Angleterre
England  (en)
Drapeau de l'Angleterre Armoiries de l'Angleterre
Drapeau Armoiries
Localisation de l'Angleterre en Europe
Administration
Statut politique Nation constituante du Royaume-Uni
Capitale Londres
51°30′N 00°10′W / 51.5, -0.167
Gouvernement
- Reine
- Premier ministre du Royaume-Uni
- Pouvoir législatif
Monarchie constitutionnelle
Élisabeth II
David Cameron
Parlement du Royaume-Uni
Géographie
Superficie 130395 km2
Démographie
Population  (2006) 50 753 000 hab.
Densité 389, 2 hab. /km2
Langue (s) Anglais[1]
Économie
Monnaie Livre sterling (£, GBP)
Autres
Fuseau horaire UTC +0[2]
Domaine internet . uk
Indicatif téléphonique 44
Hymne Aucun hymne officiel, God Save the Queen habituellement utilisé
Devise Dieu et mon droit (devise en français)

L'Angleterre (England en anglais) est l'une des quatre nations constitutives du Royaume-Uni. Elle est de loin la plus peuplée, avec 50 763 000 habitants (en 2006), qui représentent 83, 8% de la population du Royaume-Uni[3], et la plus grande avec une superficie de 131 760 km2, soit à peu près les deux-tiers de la Grande-Bretagne. L'Angleterre a une frontière commune avec l'Écosse au nord et le Pays de Galles à l'ouest . Elle est bordée par la mer du Nord, la mer d'Irlande, la mer Celtique, le canal de Bristol et la Manche. La langue officielle est l'anglais et la monnaie est la livre sterling (£). Le dispositif politique repose sur une monarchie parlementaire. La monarchie anglaise est l'une des plus vieilles au monde.

L'Angleterre est devenue un État unifié au cours du Xe siècle et tire son nom des Angles, l'une des tribus germaniques qui s'installèrent sur son territoire aux Ve et VIe siècles. La capitale de l'Angleterre est Londres, première aire urbaine de Grande-Bretagne et , selon les critères retenus, de l'Union européenne[4].

L'Angleterre est au nombre des pays ayant une forte influence culturelle dans le monde. C'est là que s'est développé la langue anglaise ; Londres fut le centre de l'Empire britannique, et le pays vit les débuts de la Révolution industrielle. L'Angleterre fut la première démocratie parlementaire au monde[5].

Le Royaume d'Angleterre forma une entité différente jusqu'au 1er mai 1707, date à laquelle l'Acte d'Union l'unit au Royaume d'Écosse pour créer le Royaume de Grande-Bretagne[6], la principauté de Galles appartenant déjà à l'État anglais.

Étymologie

Le mot Angleterre vient du vieil anglais, Engla land, qui veut dire «terre des Angles»[7]. Les Angles étaient l'un des peuples germaniques qui s'est installé en Grande-Bretagne pendant l'Antiquité. Les Angles viennent de la péninsule d'Angeln, dans la baie de Kiel, en mer Baltique. Selon l'Oxford English Dictionary, la première utilisation connue d'Angleterre comme référence à la partie sud de l'île de Grande-Bretagne date de 897, et sa prononciation moderne a été utilisée la première fois en 1538[8].

La première mention du mot intervient au cours du Ier siècle, dans les écrits de Tacite, La Germanie, dans lequel le mot latin Anglii est utilisé[9]. L'étymologie de ce nom est contesté par certains savants, qui suggèrent que le mot a dérivé de la forme de la péninsule d'Angeln, une forme angulaire[10]. Comment et pourquoi un mot qui a dérivé du nom d'un peuple moins nombreux que les autres, tels les Saxons, en est venu à désigner un pays entier et son peuple est mal connu, mais il semble que cela est dû à l'habitude d'appeler le peuple germanique en Grande-Bretagne Angli Saxones, ou Anglo-Saxons.

Une autre manière de nommer l'Angleterre est Albion. Le mot Albion fait à l'origine allusion à l'île entière de Grande-Bretagne. La première mention de ce mot apparaît dans les écrits d'Aristote, surtout dans De Mundo (IVe siècle av. J. -C. )  : «Au-delà des colonnes d'Hercule est l'océan qui entoure le monde. Dans ce dernier se trouvent deux grandes îles nommées Britannia ; ce sont Albion et Ierne». Les mots Albion (Ἀλβίων) ou insula Albionum sont deux envisageables origines. Cela dérive soit du latin albus, qui veut dire blanc, en référence aux falaises blanches de Douvres, qui sont la première vue de l'Angleterre depuis le continent européen, soit de la phrase "île des Albiones", dans le Massaliote Periplus. Albion appelle actuellement l'Angleterre dans un registre plus poétique. Une autre appellation romantique est Llœgyr, du mot gallois Llœgr pour désigner l'Angleterre, et rendu populaire par la légende du Roi Arthur.

Histoire

Article détaillé : Histoire de l'Angleterre.
Stonehenge au soleil couchant
Stonehenge, un monument néolithique

Préhistoire et Antiquité

Les os proto-humains découverts en Angleterre les plus anciens ont plus de 700 000 ans. Cette découverte de restes d'Homo Erectus a eu lieu à l'endroit où Norfolk et Suffolk sont actuellement construites[11]. Les Homo Sapiens sont arrivés dans cette région pour la première fois il y a à peu près 35 000 ans, mais à cause des conditions complexes de la dernière période glaciaire (connu dans cette région sous le nom de glaciation Devensian) [12], ils fuient pour aller dans les montagnes du Sud de l'Europe. Seuls les grands mammifères comme les mammouths, les bisons et les rhinocéros laineux restèrent[13]. Il y a à peu près 11 000 ans, lorsque les couches de glace commencent à reculer, les humains repeuplent la zone, et des recherches génétiques ont montré qu'ils viennent du Nord de la péninsule Ibérique. Le niveau de la mer était plus bas qu'aujourd'hui, et l'Angleterre était reliée par la terre à l'Irlande ainsi qu'à l'Eurasie. L'élévation des eaux il y a 9 000 ans sépare à nouveau les îles britanniques, et un demi-siècle plus tard, c'est au tour de l'Eurasie[14].

La culture campaniforme arrive autour de 2 500 av. J. C. , peu avant l'introduction de la fabrication d'objets faits d'argile et de cuivre[15]. C'est pendant cette période que des monuments néolithiques, comme Stonehenge ou Avebury sont fabriqués. En fondant ensemble de l'étain et du cuivre, l'ensemble des deux présents en abondance dans la région, les humains produisent du bronze, et plus tard du fer grâce au minerai de fer existant. Ils sont capables de tisser de la laine de mouton pour s'en faire des habits. Selon John T. Koch et d'autres historiens, l'Angleterre, à la fin de l'Age du bronze, faisait partie d'un réseau commercial maritime, nommé l'Âge du bronze atlantique, qui inclue toute le Grande-Bretagne, mais aussi l'Irlande, la France, l'Espagne et le Portugal. Dans ces régions, les langues celtiques se développent : le tartessien est la plus lointaine langue celtique écrite découverte[16].

Pendant l'âge du fer, la culture celte, dérivant du Hallstatt et de La Tène, se propage jusqu'en Europe centrale. Le développement des fonderies de fer permet la construction de meilleures charrues, perfectionnant l'agriculture, et l'efficacité des armes. Les langues brittoniques sont parlées à l'époque. La société est tribale : la Géographie de Ptolémée recense à peu près vingt tribus dans la région, cependant les structures plus anciennes ne sont pas connus car les Bretons ne savaient ni lire ni écrire. Comme d‘autres régions des marges de l'Empire romain, de nombreux liens sont tissés avec les romains. Jules César, de la République romaine, tente d'envahir deux fois la région en 55 av. J. C.  : quoique les invasions soient des échecs, il essaya de créer un royaume-client avec le chef des Trinovantes.

La province romaine de Bretagne

Article détaillé : Bretagne (province romaine) .
Painting of woman, with outstretched arm, in white dress with red cloak and helmet, with other human figures to her right and below her to the left.
Boadicée mène une révolte contre l'Empire romain.

L'Empire romain conquiert l'Angleterre en 43 av. J. -C. , au cours du règne de l'empereur Claude, et la région est annexée à l'Empire Romain, sous le nom de Bretagne (province romaine) . Les plus connus des peuples qui ont tenté de résisté à l'invasion sont les Catuvellauni, menés par Caratacus. Plus tard, une révolte menée par Boadicée, reine des Iceni, est écrasée à la bataille de Watling Street. Cette nouvelle ère a vu l'existence d'une culture gréco-romaine, avec l'introduction de la loi, et de l'ordre, l'architecture romaine, l'hygiène personnelle, des dispositifs de cultures, l'éducation, et la soie. La Britannia désignait la province romaine qui couvrait l'Angleterre, le pays de Galles et le sud de l'Écosse du Ier siècle au début du Ve siècle. Au IIIe siècle, l'empereur Septime Sévère meurt à York, où Constantin est proclamé empereur ensuite. La chrétienté est pour la première fois introduite au début du IIIe siècle quoique cette origine soit contestée : on parle d'une introduction par l'intermédiaire soit de Joseph d'Arimathée, soit de Saint Lucius. Vers 410, les romains se retirent de l'île à mesure de leur perte de puissance, pour défendre leurs frontières en Europe continentale.

Les Anglo-Saxons

Article détaillé : Histoire de l'Angleterre anglo-saxonneBretons insulaires.

À la suite de la retraite romaine, l'Angleterre est laissée à l'abandon, et la région devient propice à des attaques de peuples marins païens, tels les Saxons et les Jutes qui prennent le contrôle de territoires dans le Sud-Est . Leurs avancées ont été contenues pendant un temps, après la victoire des bretons insulaires à la bataille du Mont Badon. Les royaumes britanniques post-romains dans le Nord, plus tard connus par les bardes anglais comme les Hen Ogledd, ont progressivement été conquis par les Angles au cours du VIe siècle. Les Irlandais effectuaient des raids sur la côte ouest de la Bretagne[réf.  nécessaire]. Les Irlandais finissent par fonder de véritables principautés sur les côtes galloises et écossaises[réf.  nécessaire]. Si les premières sont finalement écrasées, les secondes ont donné naissance à l'Écosse par la fusion du Dal Riada avec les royaumes britanniques du Nord[réf.  nécessaire]. Durant cette période sur laquelle les sources fiables font défaut (c'est l'Âge sombre ou Dark Ages de l'historiographie anglaise), des populations bretonnes peu romanisées établirent de nombreux royaumes bretons dans l'île de Bretagne, surtout dans le pays de Galles et d'autres migrèrent en Irlande[réf.  nécessaire]. De même, là se trouve certainement la cause première d'une émigration en masse de Bretons vers la péninsule armoricaine, celle-ci prenant alors le nom de Bretagne. Il existe plusieurs théories qui s'opposent sur l'étendue et l'histoire de l'installation des Anglo-Saxons en Angleterre. Cerdic de Wessex a peut-être été un breton insulaire. Cependant, au VIIe siècle, un patchwork de royaumes anglo-saxons, du nom d'Heptarchie, émerge au sud et au centre de l'Angleterre : Northumbrie, Mercie, Est-Anglie, Essex, Kent, Sussex et Wessex.

Naissance de l'Angleterre

Northumbrie et Mercie sont alors les forces dominantes. Cependant, après les conquêtes vikings au nord ainsi qu'à l'est , et l'imposition du Danelaw, c'est-à-dire la loi des Vikings, Wessex devient le premier royaume anglais sous Alfred le Grand. L'unification est le fait d'Édouard l'Ancien, roi de Wessex, assisté de sa sœur Ethelfleda, reine de Mercie dans les années 902-920 : l'Est-Anglie est conquise en 917, le royaume d'York en 918 mais à nouveau perdu en 919, la Northumbrie en 918. Et en 919 la Mercie est annexée au Wessex. Athelstan d'Angleterre continue de cimenter l'unification en 927, et celle-ci devient complète après la victoire d'Edred d'Angleterre contre Eric Ier de Norvège. Knut II de Danemark a brièvement incorporé l'Angleterre dans un empire qui réunissait aussi le Danemark et la Norvège. Plus tard, Édouard le Confesseur restaure la dynastie des Wessex. Le christianisme est à nouveau introduit, après avoir été perdu pendant l'Heptarchie, au sud par Augustin de Cantorbéry, et au nord par Aidan de Lindisfarne, depuis l'Irlande.

En 1066, les Normands de Guillaume le Conquérant, depuis le duché de Normandie, un fief du Royaume de France, s'emparent de l'Angleterre, chassant Harold II, dernier des rois anglo-saxons. Ceux qu'on nomma «souverains anglo-normands» ouvriront le pays aux influences continentales. Ils introduisent le féodalisme et maintiennent l'ordre à travers la figure de barons, qui construisent des châteaux dans toute la région. La langue de cette nouvelle élite aristocratique est le normand, ce qui aura une influence énorme sur la langue anglaise.

Après la mort accidentelle du dernier représentant de la dynastie anglo-normande en 1135, la guerre civile éclate entre les différents prétendants et se répand sur la totalité des territoires d'outre-Manche. Geoffroy Plantagenêt finit par triompher. La maison des Plantagenêt d'Anjou hérite du trône d'Angleterre avec Henri II d'Angleterre, ajoutant l'Angleterre au bourgeonnant empire Plantagenêt, constitué de fiefs en France dont l'Aquitaine. Ils règnent pendant trois siècles, et fournissent plusieurs monarques tels que Richard Ier, Édouard Ier, Édouard III, et Henri V. Cette période voit des mutations dans le commerce et la législation, avec surtout la signature de la Magna Carta, une charte conçue pour limiter les pouvoirs des souverains par la loi et protéger les privilèges des hommes. Le monachisme catholique prospère, apporte des philosophes et les universités d'Oxford et de Cambridge sont créées sous la protection royale. La Principauté de Galles devient un fief des Plantagenêt au cours du XIIIe siècle et la seigneurie d'Irlande est offerte à la monarchie anglaise par le pape. Au cours du XIVe siècle, les Plantagenêt et la les Valois se réclament l'ensemble des deux de la maison des Capet, et par là-même, de la France : les deux puissances s'affrontent lors de la guerre de Cent ans. L'épidémie de peste noire touche l'Angleterre en 1348, et a tué jusqu'à la moitié de ses habitants. De 1453 à 1487, deux branches de la famille royale (la Maison d'York et la Maison de Lancastre) se battent lors de la guerre des Deux-Roses. Elle mène à la défaite de la maison d'York, qui abandonne le trône à une famille noble galloise, les Tudor, une branche de la Maison de Lancastre, dirigée par Henri Tudor aidé de troupes galloises et de mercenaires bretons, qui remportent la victoire à la bataille de Bosworth, où le roi Richard III est tué.

Les Temps modernes

Le règne des Tudor est mouvementé. La Renaissance parvient en Angleterre grâce aux courtisans italiens, qui réintroduisent les arts, l'éducation et les savoirs de l'Antiquité gréco-romaine. Pendant ce temps, l'Angleterre développe une flotte navale, invente le théodolite, et explore les mers à l'ouest . Ces explorations sont bloquées par l'Empire ottoman, qui contrôle la mer Méditerranée, et empêche le commerce maritime des états chrétiens de l'Europe avec l'Est méditerranéen.

Henri VIII rompt avec l'Église catholique, à cause d'un désaccord sur un énième divorce royal, et proclame l'Acte de suprématie, en 1534, qui fait du monarque le chef de l'Église anglicane. Contrairement au protestantisme européen, les racines de ce schisme sont plus politiques que théologiques. Il incorpore aussi officiellement les terres galloises dans le royaume d'Angleterre par l'Acte d'Union (1536) . Des conflits internes naissent durant les règnes des filles d'Henri VIII : Marie Ire et Élisabeth Ire. La première tenta de ramener le pays dans le giron catholique, alors que la seconde rompra une seconde fois plus profondément toujours, pour asseoir la suprématie de l'anglicanisme.

Une flotte anglaise sous le commandement de Francis Drake détruisit l'Invincible Armada durant l'ère élisabéthaine. A la lutte avec l'Espagne, la première colonie anglaise en Amérique est créée par l'explorateur Walter Raleigh en 1585, et l'appelle la Virginie. La Compagnie des Indes Orientales rentre en compétition au Moyen-Orient avec les Pays-Bas et la France. La nature de l'île change elle aussi après la mort de Élisabeth Ire : les Stuart qui règnent alors sur l'Écosse accèdent au trône d'Angleterre. Partisans d'un absolutisme, leurs visées inquiètent certains anglais qui craignent pour leurs droits. Qui plus est , le catholicisme des Stuart fait craindre une remise en cause des réformes religieuses de la part des puritains. L'Union des Couronnes est proclamée en 1603 sous Jacques Ier d'Angleterre. Le roi s'appelle par conséquent roi de Grande-Bretagne, quoique cela n'existe pas dans la loi anglaise.

Un conflit politique, religieux et social donne naissance à la première révolution anglaise entre les soutiens du Parlement et ceux du roi, respectivement nommés les «Têtes Rondes» et les «Cavaliers». Ce conflit provient d'un enchevêtrement de problématiques diverses, dans le contexte des guerres des Trois Royaumes, impliquant l'Ecosse et l'Irlande. Les parlementaires sortent victorieux, Charles Ier est exécuté. Un régime républicain est alors instauré sous le nom de Commonwealth de l'Angleterre, dirigé par un Lord Protecteur en la personne de Oliver Cromwell, suivi de son fils Richard. À la démission de ce dernier, Charles II revient comme monarque en 1660. La Restauration des Stuart en 1660 ne durera à peine que trente ans. Il apparaît cependant que le roi et le Parlement doivent gouverner ensemble, quoique cela ne soit en pratique le cas qu'à partir du XVIIIe siècle. La création la même année de la Royal Society encourage les sciences et les arts.

Le Grand incendie de Londres en 1666 frappe la capitale, mais elle reconstruite peu après. Deux factions émergent dans le Parlement : les Tories, royalistes, et les Whigs, libéraux. Tandis que les Tories soutiennent originellement le roi catholique Jacques II, plusieurs d'entre eux, avec le parti Whig, renversent le roi en 1688. la Glorieuse Révolution de 1688 porte le prince néerlandais Guillaume III d'Orange au pouvoir et confirme la monarchie protestante en Angleterre. Quelques groupes anglais, en particulier dans le nord avec les Jacobites, continuent de soutenir le roi Jacques et ses fils. En 1707, les royaumes d'Angleterre et d'Écosse, quoique dirigés par les mêmes souverains issus de la dynastie Stuart, ne forment plus qu'un seul Royaume-Uni de Grande-Bretagne, suite à la signature de l'acte de l'Acte d'Union, dont la reine Anne Stuart en devient la première souveraine. Pour favoriser le rapprochement, les législations et les dispositifs religieux restent scindés.

Démographie

On compte en Angleterre autour de 50 763 000 habitants, soit 83, 8% de la population du Royaume-Uni. La densité est de 389, 2 habitants au km².

Villes principales

Origine ethnique de la population anglaise

La nation anglaise moderne s'est constituée à partir d'éléments celtes, anglo-saxons, normands et scandinaves. Plus récemment les différentes colonies de la Grande-Bretagne ont aussi eu une influence sur la population de l'Angleterre[réf.  nécessaire].

Les recherches génétiques suggèrent que 75 à 95% de la population anglaise descend en ligne paternelle de populations préhistoriques venues de la péninsule Ibérique[17], [18], [19]. Elle inclut aussi un élément scandinave important, ainsi qu'une contribution de 5% des Angles et des Saxons[19], quoique certains généticiens estiment l'élément scandinave et germanique à 50%[20]. Au cours du temps d'autres cultures ont exercé leur influence : Bretons insulaires, Romains, Anglo-Saxons, Vikings, Gaëls, sans oublier la profonde influence des Normands.

Les Saxons

Selon une thèse fréquemment acceptée[21], [22], [23], [24] les Angles, les Saxons, les Jutes et les Frisons, peuples germaniques venus d'une région qui correspond actuellement grosso modo aux Pays-Bas, au Nord de l'Allemagne et au Danemark, envahirent et colonisèrent l'Angleterre aux Ve et VIe siècles, profitant du vide laissé par le retrait de la puissance romaine et repoussant la population autochtone vers les confins montagneux de l'Ouest .

Un premier scénario, majoritaire jusqu'à la fin des années 1980[25], envisage un remplacement complet de la population d'origine par une invasion massive de peuples germaniques.

Un autre scénario, apparu dans les années 1980 et actuellement plus largementaccepté [25] suggère un «remplacement des élites», les Anglo-Saxons ayant établi leur domination politique et culturelle sur les populations autochtones, sans les remplacer.

Les Scandinaves

Le Nord de l'Angleterre, région autour de York ou anciennement Jorvik, connue sous le nom de Danelaw, a été influencé par la culture scandinave.

Les Normands

Géographie

Article détaillé : Géographie de l'Angleterre.

La loi dite Wales and Berwick Act de 1746 avait établi que l'«Angleterre» comprendrait le pays de Galles. Mais cette loi fut réitérée en 1967 par la loi dite Welsh Language Act et , depuis cette date, l'«Angleterre» légale ne comprend plus le pays de Galles. L'Angleterre légale fut établie définitivement en 1974 en conséquence de l'effet de la loi dite Local Government Act de 1972 qui rattacha la ville de Berwick à l'Angleterre et le comté de Monmouthshire au pays de Galles.

Par des cartes des profondeurs de la Manche dressées par des sonars ultrapeaufinés, une gigantesque vallée au fond de la mer a pu être reconstituée en 3D, présentant les caractéristiques de l'érosion due à l'écoulement du fluide. Le cataclysme se serait produit il y a 400 000 ans suite à la rupture d'un barrage naturel existant entre Douvres et Calais. Le lac glaciaire en amont se serait écoulé à un débit supérieur à 1 million de mètres cubes par seconde dans cette vallée séparant l'île du continent. Une seconde inondation se serait reproduite il y a 160 000 ans.

Symboles

Notes et références

  1. Aucune langue officielle de jure, mais l'anglais l'est de facto. Le cornique a été officiellement reconnue comme langue régionale selon la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.
  2. UTC+1 à l'heure d'été
  3. National Statistics : Population Estimates (consulté le 3 janvier 2008)
  4. Selon la définition officielle de Eurostat, Londres précède Paris.
  5. BBC NEWS | Country profile : United Kingdom. Site visité le 6 juin 2006.
  6. Oxford Dictionary of National Biography : England, Scotland, and the Acts of Union (1707) (site consulté le 19 juin 2006)
  7. England, Online Etymology Dictionary. Consulté le 21 July 2010.
  8. England, Oxford English Dictionary. Consulté le 2009-09-05.
  9. Germania, Tacitus. Consulté le 2009-09-05.
  10. Angle, Oxford English Dictionary. Consulté le 2009-09-05.
  11. Bone find may rewrite history, BBC News (2002-06-04). Consulté le 2009-09-05.
  12. Glaciation (PDF), BNSC. gov. uk. Consulté le 2009-09-05.
  13. 10, 000 to 200, 000 Years Ago, HistoryofEngland. net. Consulté le 2009-09-05.
  14. Tertiary Rivers : Tectonic and structural background, University of Cambridge. Consulté le 2009-09-09.
  15. 3000 to 4000 Years Ago, historyofengland. net. Consulté le 2009-09-05.
  16. Aberystwyth University - News, Aber. ac. uk (2010-06-14). Consulté le 2010-06-19.
  17. eitb24. com : British and Irish, descendant of the Basques ? (site consulté le 10–12–2009)
  18. Daily Telegraph : What dœs being British mean ? Ask the Spanish (site consulté le 10–12–2009)
  19. Oppenheimer, Stephen (2006). Origins of the British. Carroll & Graf. ISBN 0-7867-1890-0, p. 378
  20. [The New York Times : A United Kingdom ? Maybe http ://www. nytimes. com/2007/03/06/science/06brits. html?_r=2&pagewanted=all]. Site consulté le 2009–08–08.
  21. Voir par exemple l'Encyclopedia Britannica (site consulté le 10 décembre 2009)
  22. Nouvelle Encyclopédie Bordas, vol. 4 p. 2262, Paris 1989
  23. The Cambridge Encyclopedia of the English language, David Crystal, p. 6
  24. Encyclopedia Universalis, Paris 1995, vol. 2, p. 382-383, 415-417
  25. Voir : Proceedings of the Royal Society, [Evidence for an apartheid-like social structure in early Anglo-Saxon England http ://www. ncbi. nlm. nih. gov/pmc/articles/PMC1635457/], Mark G Thomas, Michæl P. H Stumpf, Heinrich Härke

Annexe

Liens externes

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