République arabe sahraouie démocratique

La République arabe sahraouie démocratique, abrégée en RASD, en arabe Al-Jumhūrīyya al-`Arabīyya aṣ-Ṣaḥrāwīyya ad-Dīmuqrāṭīyya, ????????? ??????? ????????? ???????????, en espagnol República Árabe Saharaui Democrática, est un État proclamé...


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Sahara occidental - État non reconnu ou largement non reconnu

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  • ... avec la République arabe sahraouie démocratique est tombé de 34 à 22.... prise le 28 février 1976 par son prédécesseur de reconnaître la RASD un... Peu importe, l'entrée de la RASD entraîne logiquement la sortie du Maroc.... Pour les Nations unies, le Sahara occidental demeure l'un des seize... (source : mafhoum)
  • 1 – Sahara Occidental : signatures d'accords pétroliers La République arabe sahraouie démocratique (RASD) a été proclamée le 27 février 1976... (source : mail-archive)
  • ... sahraouie démocratique (RASD) en 1976.... en 1978 pour l'autodétermination du Sahara occidental et condamne l'occupation... 1982 La République arabe sahraouie démocratique est admise à l'Organisation de l'unité... (source : reze)
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République arabe sahraouie démocratique (fr)
Drapeau de la République arabe sahraouie démocratique
(Drapeau de la République arabe sahraouie démocratique)
Devise nationale  : Liberté, Démocratie, Unité
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Libertad, Democracia, Unidad
Le territoire du Sahara occidental est revendiqué par la RASD, qui en contrôle 20%, le reste est sous le contrôle du Maroc.
Le territoire du Sahara occidental est revendiqué par la RASD, qui en contrôle 20%, le reste est sous le contrôle du Maroc.
Langues officielles Arabe[1]
(Espagnol langue usuelle)
Capitale Laâyoune (proclamée, sous contrôle marocain)
Bir Lehlou (capitale temporaire)
Camps de Tindouf (siège des institutions)
Laâyoune
Forme de l'État République
Mohamed Abdelaziz
Abdelkader Taleb Oumar
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 77e
(1) 266 000 km2
0%
Population
 - Totale (2006)
 - Densité
Classé 172e
(2) 173 008 hab.
1 hab. /km2


Gentilé Sahraoui, Sahraouie



Monnaie Peseta sahraouie (voir infra) (EHP)
Fuseau horaire UTC +0
Hymne national
Domaine internet . eh (réservé mais non attribué)
Indicatif
téléphonique
+

(1) Superficie revendiquée
(2) Estimation juillet 2006 (source : CIA worlfactbook)
(3) L'indépendance de la RASD est proclamée au lendemain du retrait des dernières troupes espagnoles

La République arabe sahraouie démocratique, abrégée en RASD, en arabe Al-Jumhūrīyya al-`Arabīyya aṣ-Ṣaḥrāwīyya ad-Dīmuqrāṭīyya, ????????? ??????? ????????? ???????????, en espagnol República Árabe Saharaui Democrática, est un État proclamé le 27 février 1976 par le Front Polisario, qui revendique la souveraineté sur le territoire du Sahara occidental. Ce territoire est cependant aussi revendiqué par le Maroc, qui en contrôle à peu près 80%.

Pour l'ONU, le Sahara occidental est un territoire non autonome, dont la décolonisation n'est pas terminée. L'ONU ne reconnaît ni la RASD, ni la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

Histoire

Article détaillé : Histoire du Sahara occidental.

Le 14 novembre 1975, l'Espagne, puissance coloniale tutélaire, signe les accords de Madrid avec le Maroc et la Mauritanie, qui prévoient la partition du Sahara occidental entre ces deux pays, sur la base de leurs liens historiques respectifs avec ce territoire. Cet accord va à l'encontre d'un avis consultatif de la Cour internationale de justice sur l'autodétermination du Sahara occidental, qui conclut que «les éléments et renseignements portés à sa connaissance n'établissent l'existence d'aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d'une part, le Royaume du Maroc ou la totalité mauritanien d'autre part»[2] et est dénoncé par l'Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre, dans la résolution 3458. [3]

Après le départ des troupes espagnoles, les troupes marocaines et mauritaniennes se trouvent rapidement confrontées à un mouvement autochtone en faveur de l'indépendance du territoire, le Front Polisario, soutenu par l'Algérie et la Libye.

Ce mouvement proclame la République arabe sahraouie démocratique le 27 février 1976 à Bir Lehlou, au lendemain de l'abandon officiel du mandat espagnol sur le territoire. Selon lui, il s'agit de combler le vide institutionnel laissé par le départ des Espagnols.

Le 5 août 1979, un accord de paix est signé entre la Mauritanie et le Front Polisario à Alger : la Mauritanie y déclare renoncer à toutes ses revendications territoriales sur le Sahara occidental mettant ainsi un terme à la guerre qui l'oppose au Front Polisario.

Le Maroc annexe alors la partie du territoire jusqu'alors concédée à la Mauritanie. Il construit une barrière de défense, le mur marocain, dans les années 1980, pour déjouer les raids du Polisario. Après un enlisement progressif du conflit, le Maroc et le Polisario acceptent un cessez-le-feu en 1991. Depuis le cessez-le-feu de , à peu près 230 militaires de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) surveillent les forces en présence mais aussi la préparation du référendum sur le statut final. Ce dernier a été repoussé à plusieurs reprises à cause du désaccord des deux parties sur le recensement des votants. Actuellement le Maroc propose la solution de l'autonomie. Cette proposition est rejetée par le Polisario qui réclame l'autodétermination.

Territoire

La RASD revendique la totalité du Sahara occidental. Depuis le cessez-le-feu de 1991, elle contrôle le territoire à l'est du mur marocain, qui représente à peu près 20 % du Sahara occidental. La population de ce territoire est estimée à 30 000 personnes, principalement nomades. [4]

Bir Lehlou se trouve dans la partie du territoire du Sahara occidental sous contrôle du Front Polisario, et est la capitale temporaire de la RASD. La capitale proclamée, Laâyoune ou El-Ayoun, est sous contrôle marocain. L'activité au quotidien de la RASD se tient dans les camps de réfugiés de la région de Tindouf, en Algérie, qui abritent la majorité de la communauté sahraouie en exil, dont le président de la RASD Mohamed Abdelaziz.

Institutions

La constitution actuelle de la RASD a été adoptée en 1999.

Le gouvernement de la RASD se compose :

Le CNS comporte 101 membres, tous membres du Front Polisario. Depuis les années 1980, il a fait d'importants efforts pour désenchevêtrer les institutions de la RASD de celles du Front Polisario. Quoique constitutionnellement faible, il est parvenu à renverser le gouvernement en 1999 suite à une motion de censure.

Dirigeants

Président[5]
Nom Dates Notes
El-Ouali Moustapha Sayed 29 février 1976 - 9 juin 1976 Président du Conseil révolutionnaire
Mahfoud Ali Beiba 10 juin 1976 - 30 août 1976 Président par intérim du Conseil révolutionnaire
Mohamed Abdelaziz 30 août 1976 - 16 octobre 1982 Président du Conseil de commandement révolutionnaire
Mohamed Abdelaziz 16 octobre 1982 - Président de la RASD

Mohamed Abdelaziz est aussi secrétaire général du Front Polisario depuis août 1976[6].

Premier ministre[5]
Nom Dates Notes
5 mars 1976 - 4 novembre 1982
Mahfoud Ali Beiba 4 novembre 1982 - 18 décembre 1985
Mohamed Lamine Ould Ahmed 18 décembre 1985 - 16 août 1988
Mahfoud Ali Beiba 16 août 1988 - 18 septembre 1993
Bouchraya Hammoudi Beyoun 19 septembre 1993 - 8 septembre 1995
Mahfoud Ali Beiba 8 septembre 1995 - 10 février 1999
Bouchraya Hammoudi Beyoun 10 février 1999 - 29 octobre 2003
Abdelkader Taleb Oumar 29 octobre 2003 -

Mahfoud Ali Beiba est le président du CNS.

Reconnaissance internationale

Article détaillé : Statut du Sahara occidental.

La RASD est membre de l'Union africaine (alors OUA) depuis 1982, ce qui a génèré le départ du Maroc de cette organisation. La RASD apporte depuis 2009 des troupes pour la force africaine d'alerte de l'UA. [7]

Le principe de l'autodétermination du peuple sahraoui est appuyé par le mouvement des non-alignés[8]. La RASD n'est reconnue ni par l'Organisation des Nations unies (ONU), ni par la Ligue arabe, ni par l'Union du Maghreb arabe, ni par l'Organisation de la conférence islamique ni par aucun pays européen ou pays membre permanent dans le Conseil de sécurité des Nations unies.

La majorité des États reconnaissant la RASD sont africains. Plus de 80 pays ont reconnu la RASD le long de l'histoire. Plus de 30 pays sont revenus sur leur reconnaissance passée de la RASD, car ils considèrent que la reconnaissance de la RASD s'oppose avec le principe d'un référendum d'autodétermination sur le Sahara occidental.

Un rapport remis au Parlement européen en 2002 indique la RASD était reconnue par 54 États à travers le monde[9], et 72 l'ont reconnue à un moment ou à un autre.

Selon une déclaration du Brahim Ghali, ambassadeur sahraoui à Alger, 85 États reconnaissent officiellement la RASD en août 2008. [10]

D'après le «portail du Sahara marocain», 32 pays reconnaissent la RASD en 2008. [11]

États reconnaissant ou ayant reconnu la RASD

État Date de la reconnaissance Date de retrait de la reconnaissance
Madagascar 28 février 1976 4 juin 2005
Burundi 1 mars 1976 25 octobre 2010[12]
Algérie 6 mars 1976
Angola 11 mars 1976
Bénin 11 mars 1976 21 mars 1997
Mozambique 13 mars 1976
Guinée-Bissau 15 mars 1976 30 mars 2010[13]
Corée du Nord 16 mars 1976
Togo 17 mars 1976 juin 1997
Rwanda 1 avril 1976 retirée[réf.  nécessaire]
Yémen 2 février 1976 22 mai 1990
Seychelles 25 octobre 1977 17 mars 2008
République du Congo 3 juin 1978 13 septembre 1996
Sao Tomé-et-Principe 22 juin 1978 23 octobre 1996
Panama 23 juin 1978 retirée[réf.  nécessaire]
Guinée équatoriale 3 novembre 1978 mai 1980
Tanzanie 9 novembre 1978 retirée[réf.  nécessaire]
Cambodge 10 avril 1979 14 août 2006
Laos 9 mai 1979
Éthiopie 24 février 1979
Vietnam 2 mars 1979 11 avril 2010[14]
Afghanistan 23 mai 1979 12 juin 2002
Cap-Vert 4 juin 1979 28 juillet 2007
Grenade 20 août 1979 16 Aout 2010
Ghana 24 août 1979 mai 2002[réf.  nécessaire]
Guyana 1 septembre 1979
Dominique 1 septembre 1979 16 Aout 2010
Sainte-Lucie 1 septembre 1979 16 aout 2010
Jamaïque 4 septembre 1979
Nicaragua 6 septembre 1979
Ouganda 6 septembre 1979
Mexique 8 septembre 1979
Lesotho 9 octobre 1979
Zambie 12 octobre 1979
Cuba 20 janvier 1980
Iran 27 février 1980 retirée[réf.  nécessaire]
Sierra Leone 27 mars 1980 2002[réf.  nécessaire]
Syrie 15 avril 1980 retirée[réf.  nécessaire]
Libye 15 avril 1980 retirée[réf.  nécessaire]
Swaziland 28 avril 1980 juin 1997
Botswana 14 mai 1980
Zimbabwe 3 juin 1980
Tchad 4 juin 1980 17 mars 2006[réf.  nécessaire]
Mali 4 juin 1980 retirée[réf.  nécessaire]
Costa Rica 30 octobre 1980 avril 2000
Vanuatu 27 novembre 1980 novembre 2000
Papouasie-Nouvelle-Guinée 12 août 1981
Tuvalu 12 août 1981 15 septembre 2000
Kiribati 12 août 1981 15 septembre 2000
Nauru 12 août 1981 15 septembre 2000
Îles Salomon 12 août 1981 janvier 1989
Maurice 1 juillet 1982
Venezuela 3 août 1982
Suriname 11 août 1982 retirée[réf.  nécessaire]
Bolivie 14 décembre 1982
Équateur 14 novembre 1983 retirée[réf.  nécessaire]
Mauritanie 27 février 1984
Burkina Faso 4 mars 1984 5 juin 1996
Pérou 16 août 1984 octobre 1996
Nigeria 12 novembre 1984
Serbie 28 novembre 1984 28 octobre 2004
Kenya 10 janvier 1985 22 octobre 2006
Colombie 27 février 1985 retirée[réf.  nécessaire]
Liberia 31 juin 1985 septembre 1997
Inde 1 octobre 1985 26 juin 2000[14]
Guatemala 10 avril 1986 avril 1998
République dominicaine 24 juin 1986 23 mai 2002
Trinité-et-Tobago 1er novembre 1986
Belize 18 novemdre 1986
Saint-Christophe-et-Niévès 25 février 1987 16 aout 2010
Antigua et Barbuda 27 février 1987 16 aout 2010
Albanie 29 décembre 1987 9 novembre 2004
Barbades 27 février 1988
Salvador 31 juin 1989 avril 1997
Honduras 8 novembre 1989 janvier 2000
Namibie 2 juin 1990
Malawi 16 novembre 1994 16 septembre 2008
Paraguay 9 février 2000
Saint-Vincent-et-les Grenadines 14 février 2000
Timor Oriental 20 mai 2002
Afrique du Sud 15 septembre 2004
Uruguay 26 décembre 2005
Haïti 22 novembre 2006

Puissance militaire

L'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) est le nom officiel qui a été donné à l'armée de la République arabe sahraouie démocratique, sa création remonte au 10 mai 1973 à l'occasion du congrès fondateur du Front Polisario, son objectif assigné est de "libérer le territoire du Sahara occidental de l'emprise étrangère", pour ce faire l'armée sahraouie dispose d'un arsenal qui est constitué de chars de combat T-62, T-55 et T-50, de dispositifs de défense antiaérienne comme le SA-6 gainful et SA-9 Gaskin, d'une artillerie lourde composée essentiellement de AML-60/90, BMP-1, EE-9, Panhard, Strela-2M 100.

En début 2009, elle doit apporter une compagnie renforcée de type mixte (génie et reconnaissance) à une force multinationale de l'Union africaine.

Monnaie

Article détaillé : Peseta sahraouie.

La devise de la RASD est la peseta sahraouie, dont le cours officiel est de 166, 386 pour un euro[réf.  nécessaire]. Le dirham marocain est la monnaie dominante au Sahara occidental, où on trouve aussi le dinar algérien et l'ouguiya mauritanien[Où ?].

Notes et références

  1. Voir article 3 de la constitution de la RASD
  2. Communiqué de presse de la CIJ
  3. La résolution 3458 approuve le rapport de la mission de visite et les conclusions de la Cour internationale de justice, surtout la mise en place d'un référendum sur l'autodétermination, et prie l'ensemble des parties concernées «de mettre fin à toute action unilatérale ou autre qui outrepasserait les décisions de l'Assemblée générale relatives au territoire» (Texte de la résolution 3458 (XXX) (ONU) ].
  4. http ://www. nrc. no/arch/_img/9258989. pdf
  5. Western Sahara (Saharawi Arab Democratic Republic)
  6. wsahara. net et http ://people. africadatabase. org/en/person/1998. html
  7. (fr) La RASD dans la Force africaine d'alerte, TTU, 15 janvier 2009
  8. http ://www. spsrasd. info/fr/detail. php?id=2233
  9. Rapport de la Présidente de la délégation ad hoc Sahara occidental, Mme Catherine Lalumière, vice-présidente du Parlement européen, 2002, lire en ligne
  10. Voir http ://www. spsrasd. info/fr/detail. php?id=2315
  11. Voir http ://www. saharamarocain. net/modules/smartsection/item. php?itemid=19
  12. «Sahara : le Burundi retire sa reconnaissance à la RASD», dans AFP, 26 octobre 2010 texte intégral ] 
  13. La Guinée-Bissau met un terme à sa reconnaissance de la fantomatique RASD et soutient l'autonomie
  14. Opinion. ma : En marge du Sommet de Washington, M. Abbas El Fassi s'entretient avec ses homologues indien et vietnamien

Lien externe

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 09/11/2010.
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