Émirats arabes unis

Les Émirats arabes unis, abrégé en EAU, en forme longue la fédération des Émirats arabes unis, en arabe al-ʾImārāt al-ʿarabiyyat al-muttaḥida, ???????? ??????? ???????,...


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Émirats arabes unis

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Dawlat al-ʾImārāt al-ʿarabiyyat al-muttaḥida (ar)
Émirats arabes unis (fr)
Drapeau des Émirats arabes unis Armoiries des Émirats arabes unis
(Drapeau des Émirats arabes unis) (Armoiries des Émirats arabes unis)
Devise nationale  : ---
carte
Langues officielles Arabe
Capitale Abou Dabi
24°28'1.2"N, 54°22'1.2"E
Dubaï
Forme de l'État État fédéral
 - Président
Premier ministre
Khalifa ben Zayed Al Nahyane
Mohammed ben Rachid al-Maktoum
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 114e
82 880 km2
Négligeable
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 136e
4 621 399 hab.
47 hab. /km2
Indépendance
 - Date
Royaume-Uni
2 décembre 1971
Gentilé Émirati, Émirien



Monnaie Dirham des Émirats arabes unis (ÆD)
Fuseau horaire UTC +4
Hymne national
Domaine internet . æ, ??????.
Indicatif
téléphonique
+971


Les Émirats arabes unis, abrégé en EAU, en forme longue la fédération des Émirats arabes unis, en arabe al-ʾImārāt al-ʿarabiyyat al-muttaḥida, ???????? ??????? ???????, et Dawlat al-ʾImārāt al-ʿarabiyyat al-muttaḥida, ???? ???????? ???????? ????????, sont un État fédéral. Créés en 1971, ils regroupent sept émirats mitoyens : Abou Dabi, Ajman, Charjah, Dubaï, Fujaïrah, Ras el Khaïmah et Oumm al Qaïwaïn[1]. Ils sont localisés au Moyen-Orient, entre le golfe Persique et le golfe d'Oman. Les Émirats sont l'un des plus importants producteurs et exportateurs de pétrole. Les principales réserves gazières et pétrolières sont dans l'émirat d'Abou Dabi, membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et capitale politique du pays alors que l'émirat de Dubaï, capitale économique du pays, s'est tourné depuis quelques années vers de nouvelles ressources tels que les ports francs, les nouvelles technologies mais en particulier le tourisme de luxe.

Outre cette fédération, la côte du golfe persique compte d'autres émirats : le Koweït, le Qatar, mais aussi Bahreïn (devenu un royaume en 2002) et le sultanat d'Oman.

Histoire

Article détaillé : Histoire des Émirats arabes unis.
Tour de garde datant du XVIIIe siècle siècle à Hatta

Préhistoire

De récentes découvertes faites dans les Monts Hajar permettent de retracer l'histoire des Émirats arabes unis à la naissance des premiers hommes dans la région, il y a plus de 7500 ans. Ces peuples entretenaient déjà des relations avec les civilisations du Nord, qui sont progressivement devenues des partenaires commerciaux importants[2].

Conquête islamique

Devenu une véritable plaque tournante pour le commerce, le port d'Omana (désormais Umm al-Qaiwain), fut utilisé par les marchands pour transporter leur marchandise de la Syrie et du sud de l'Irak jusqu'en Inde. Le commerce de perles commença à se développer ainsi qu'à s'imposer comme un commerce important dans la région[3]

En 630 après J. C., les émissaires du prophète de l'islam Mahomet arrivèrent dans la région et convertirent la population à l'islam. Les armées islamiques se servirent de Julfar (désormais Ras al-Khaimah) comme avant-poste pour conquérir l'Iran. Au fil du temps, Julfar devint un centre perlier et un port important pour le commerce dans l'océan Indien.

Conquêtes européennes

Au XVIe siècle, tandis que les grandes puissances européennes se disputaient le contrôle de l'océan Indien, les Portugais luttèrent contre les populations arabes de Julfar et d'autres ports dans le Golfe. Au sein des terres, de grandes familles commencèrent à prendre le contrôle de différents émirats. À cause de sa puissance, la famille des Qawasim attira surtout l'attention des Britanniques qui voulaient s'assurer le contrôle des routes de commerce.

Les Bani Yas régnaient sur l'oasis de Liwa, centre des activités économiques de la région, depuis le début du XVIe siècle. Au début des années 1790, une branche des Bani Yas, les Al Bu Falah, s'installèrent à Abou Dabi sous le pouvoir d'un cheikh de la famille Al Nahyan. Peu après, en 1833, une autre branche de la tribu des Bani Yas, les Al Bu Falasah, s'établit dans la crique de Dubaï, instaurant ainsi la domination des Maktoum dans cet lieu[4].

Les États de la Trêve

Flag of the Trucial Coast

Après la défaite des Qawasim, en 1820, les Britanniques signèrent une série d'accords et de traités avec les cheikhs de chaque émirat de la côte du Golfe, celui de 1853 garantissant l'arrêt de la piraterie contre les navires britanniques, d'où le nom des États de la Trêve (en anglais : Trucial States) donné aux actuels Émirats et 4 autres (Dibba, Hamria, Kalba et Hira). Les Britanniques prirent soin de renforcer les liens qui les liaient aux États de la Trêve, pour freiner les convoitises d'autres grandes puissances européennes..

En 1892, un nouveau traité érigea les États de la Trêve en protectorat et les fit entrer dans l'empire colonial britannique[2]. Il les engageait à ne pas entretenir de relations diplomatiques avec des pays autres que le Royaume-Uni sans le consentement de ce dernier. En retour, le Royaume-Uni garantit la protection des États de la Trêve contre toute attaque maritime ou terrestre.

Cette période de calme permit à l'industrie perlière de prospérer à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Cependant, les deux guerres mondiales eurent un effet particulièrement néfaste sur cette industrie, qui finit par s'éteindre juste après la Seconde Guerre mondiale, quand le gouvernement indien se mit à imposer des taxes sur les perles importées du Golfe.

La fédération

Au début des années 1960, un premier puits de pétrole fut découvert à Abou Dabi, ce qui permit le développement rapide de l'émirat, sous la conduite du cheikh Zayed ben Sultan Al Nahyane, qui fit construire des écoles, des hôpitaux, des logements et des routes. Dubaï fut aussi gagné par cet élan de développement économique, aidé par les recettes des exportations pétrolières. Les différents émirats commencèrent à se rapprocher ainsi qu'à prendre le contrôle des mains des Anglais, surtout en formant un conseil qui leur permit de décider eux-mêmes des enjeux politiques les concernant. À la tête de ce conseil se trouvait Adi Bitar, le conseiller du cheikh Rashid bin Sæed Al Maktoum. Enfin, en 1968, les Britanniques se retirèrent de la région et mirent fin aux États de la Trêve, qui étaient composés aussi des États du Bahrein et du Qatar. Les 9 États tentèrent de former une union, mais ne parvenant pas à se mettre d'accord, Bahreïn et Qatar déclarèrent leur indépendance respectivement en août et en septembre 1971.

Le 2 décembre 1971, six émirats accèdent à l'indépendance sous la forme d'une fédération et prennent le nom d'Émirats arabes unis. Ils seront rejoints en 1972 par Ras el Khaïmah. Le pays connaît alors une importante période de développement économique et démographique.

La construction d'une nation

La prospérité et le développement moderne que connaissent actuellement les Émirats arabes unis sont en grande partie le fruit des efforts de Zayid, premier président des E. A. U. Le nouvel État nait dans une période d'instabilité politique dans la région. Deux jours avant sa création, l'Iran s'était emparée des îles de la Grande et de la Petite Tunb, qui faisaient partie de Ras Al-Khaimah. Des troupes iraniennes avaient aussi débarqué à Abu Musa, un territoire de Sharjah[5].

Zayid fut élu premier président des EAU en 1971, puis fut réélu l'ensemble des cinq ans jusqu'à sa mort en 2004. Il jouit d'un grand prestige sur la scène internationale, grâce à son plus grand respect des lois humanitaires internationales ainsi qu'à ses efforts pour maintenir la paix dans la région. Sous sa présidence, les EAU envoyèrent des troupes pour combattre pour la libération du Koweït en 1990-1991 et contribua au mouvement pour le maintien de la paix au Kosovo[2].

Sous son influence, les EAU connurent un grand essor économique leur servant à se développer rapidement et de devenir une force importante dans la région. Estimant que l'ensemble des citoyens avaient leur rôle à jouer dans la construction du pays, Zayid prit rapidement des mesures pour perfectionner le statut des femmes dans la société en facilitant leur accès à l'éducation et en leur donnant une place plus importante dans la vie politique du pays.

À sa mort, son fils aîné, le cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, lui succéda en qualité de président des EAU et de souverain d'Abou Dabi.

Géographie

Article détaillé : Géographie des Émirats arabes unis.
Vue satellitale des Émirats arabes unis
Le désert à Dubai
Les montagnes (dans le nord)
Paysage de l'île de Sir Bani Yas

Les Émirats arabes unis sont localisés dans le sud-ouest de l'Asie, dans la péninsule arabique, entre le golfe Persique et le golfe d'Oman, sur les rives du Golfe d'Oman et du Golfe Persique, entre Oman et l'Arabie saoudite (frontaliers)
Une enclave omanaise (Madha) se situe dans les montagnes à l'est du pays, formant le détroit d'Ormuz, face à l'Iran.
Les E. A. U. se situent entre 22°50′ et 26° de latitude Nord, et entre 51° et 56°25′ de longitude Est .

La totalité du territoire est désertique ou semi-désertique. Le sud du pays est constitué d'une partie du Rub'al Khali (le désert des déserts), alors que l'est et le nord sont occupés par des montagnes. Quelques oasis (Al Ain, Manama... ) permettent de maintenir une vie dans le désert. Des sebkhas occupent le sud et l'ouest du pays, surtout le long de la côte, à l'ouest d'Abou Dabi.

Des revendications territoriales, sur trois îles (Grande Tumb, Petite Tumb et Abu Mussa) du détroit d'Ormuz et du golfe Persique, l'opposent à l'Iran. Outre le fait même de la possession de ces îles et îlots, c'est en particulier l'établissement des zones économiques exclusives qui est en jeu, avec, à la clé, les réserves pétrolières et minières offshore. [2]

Le pays est localisé dans une zone de grande importance géostratégique, au sud du détroit d'Ormuz, un lieu de passage vital où est transporté le pétrole[6]. Le pays partage 530 kilomètres de frontière avec l'Arabie saoudite à l'ouest , au sud et au sud-ouest et 450 kilomètres de frontière avec Oman au sud-ouest et au nord-ouest . La frontière avec le Qatar dans la région de Khawr al Udayd n'atteint que 19 kilomètres au nord-ouest , mais n'en demeure pas moins une source de conflit [7]. La superficie totale des E. A. U. est d'environ 77 700 km². Abou Dabiest l'émirat le plus grand, occupe 87% de la superficie totale du pays (67 340 km²). L'émirat le plus petit, Ajman, a une superficie d'uniquement 259 km². Les E. A. U. s'étendent sur plus de 650 km sur la rive sud du Golfe Persique. Le plus grand port se trouve à Dubai, mais il y a également des ports à Abou Dabi et Sharjah. On trouve de nombreuses îles dans le Golfe dont certaines sont l'objet de disputes avec l'Iranet le Qatar. Les plus petites îles mais aussi les barrières de corailconstituent un risque pour les navigateurs. De forts courantsmais aussi des tempêtesreprésentent aussi un danger pour les bateaux dans la région. Au sud ainsi qu'à l'ouest d'Abou Dabi, de vastes dunes s'étendent jusqu'à Rub al Khali en Arabie saoudite. Le désert d'Abou Dabi abrite deux oasis importantes avec des réserves d'eau souterraines ; l'oasis de Liwa se trouve dans le sud près de la frontière avec l'Arabie saoudite. À 100 km au nord-ouest de l'oasis de Liwa, se trouve l'oasis d'Al Buraymi qui couvre des deux cotés de la frontière entre Abou Dabi et Oman. Avant de se retirer du pays en 1971, le Royaume-Unidélimita les frontières des 7 émirats afin d'éviter des disputes territoriales qui auraient pu ralentir la formation de l'état fédéral. Les gouverneurs des émirats acceptèrent en grande majorité les frontières imposées par les britanniques, mais il y eut tout de même une dispute territoriale entre Abou Dabi et Dubaï et entre Dubaï et Sharjah. Ces conflits ne furent résolus qu'après l'indépendance.
La frontière la plus problématique est celle des montagnes d'Al Hajar al Gharbi, où cinq émirats se contestent la souveraineté de plus de 12 enclaves différentes.

Environnement, développement durable

Le pays est aride et connait des problèmes qualitatifs et quantitatifs d'alimentation en eau que les dispositifs de désalinisation ne peuvent à ce jour compenser ;
Il n'accueille une végétation exubérante que dans les oasis, mais les zones sèches abritent de nombreuses espèces rares ou devenues rares, menacées ou protégées. Les fonds marins abritent une grande richesse en biodiversité, surtout dans les milieux coralliens.

Longtemps le pétrole presque gratuit (environ 2, 5 millions de barils de pétrole quotidiennement extraits dans le pays en 2008/2009) a découragé la recherche d'efficience énergétique et la sobriété du développement (Chaque habitant des EAU consomme à peu près 17.000 kWh/an d'électricité et 219.000 litres/an d'eau, soit plus qu'un américain moyen [8]).

L'usage de l'essence plombée à contribué au saturnisme à la pollution de l'air et des sols dans les villes, et l'air est fréquemment empoussiéré par les vents nocturnes ou les tempêtes.

Mais la perspective du peak-oil (Pic pétrolier) et de la fin du pétrole a modifié le point de vue des dirigeants et de la population. Le pays accueille désormais le siège de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables [9] s'est pourvu d'un ministère de l'écologie qui prépare surtout la transition vers l'après-pétrole, c'est-à-dire le développement d'énergies douces, sûres et renouvelables. Les EAU disposent surtout d'une ressource inépuisable en énergie solaire. Les recettes du pétrole sont désormais pour partie investies dans le solaire et l'éolien.

Faune et flore

Les principaux animaux vivant aux Émirats arabes unis sont les suivants :

L'oryx d'Arabie (Oryx leucoryx), qui parcourait jadis l'entière péninsule d'Arabie, a disparu à l'état sauvage au début des années 1960. Son aire de répartition naturelle aux Émirats est incertaine, mais on le trouvait certainement à Liwa et dans ses environs, mais aussi dans les plaines montagneuses.

Depuis le début des années 1960, lorsque Zayid a ordonné de retirer quelques animaux du dernier troupeau sauvage d'oryx d'Arabie pour les élever en captivité, des progrès remarquables ont été accomplis aux Émirats dans ce domaine. Tandis que l'espèce était au bord de l'extinction, son avenir est actuellement assuré. Il existerait aujourd'hui entre 3 500 et 4 000 oryx, répartis entre plusieurs troupeaux, dans les collections émiriennes. La première phase d'un grand projet visant à remettre 100 oryx en liberté a été mise en œuvre début 2007.

La gazelle des sables (Gazella subgutturosa marica), d'un poids maximum de 22 kilos, est la seconde antilope des Émirats par sa taille. L'observation de petits groupes de ces créatures charmantes, dont l'espèce est en danger critique d'extinction, est signalée de temps en temps dans le Sud de l'Émirat d'Abou Dabi.

La gazelle d'Arabie (Gazella gazella cora) se rencontre dans les plaines de gravier, les déserts de sable et les montagnes, son aire de répartition naturelle s'étendant à la totalité des émirats, à l'exception des zones de sable particulièrement doux de Liwa où seule la gazelle des sables s'aventurait. La gazelle des montagnes au corps gracieux, qui ne pèse que 10 à 14 kilogrammes, peut atteindre une vitesse de 65 kilomètres à l'heure pour fuir un danger. Elle est aussi en danger critique d'extinction.

À la différence de la gazelle d'Arabie, le tahr d'Arabie (Hemitragus jayakari) lui aussi en danger critique d'extinction, a besoin de s'abreuver l'ensemble des jours. Grimpeur agile, cet animal ne se rencontre que dans les montages. Il élit résidence sur les rochers abrupts, se nourrissant de l'herbe et des arbustes épars qui poussent parmi les roches. Le tahr descend régulièrement s'abreuver dans les oueds.

Malheureusement, le léopard d'Arabie (Panthera pardus nimr) est aussi au bord de l'extinction à l'état sauvage. Le mâle pesant à peu près 30 kilogrammes et la femelle autour de 20 kilogrammes, le léopard d'Arabie est bien plus petit que la majorité des spécimens des races africaine ou asiatique.

Absent des montagnes, le lièvre d'Arabie (Lepus capensis) se rencontre partout ailleurs aux Émirats. Adapté à l'environnement rude, le lièvre local est bien plus petit que son homologue européen et on le prend fréquemment pour un lapin, espèce qui n'est pas présente en Arabie.

Les deux espèces étroitement liées de lézards à queue épineuse (Uromastix microlepis et U. leptieni) ou dhub peuvent mesurer jusqu'à 65 centimètres de longueur. Ils vivent le plus souvent en colonies plus ou moins structurées, les terriers se trouvant à une distance de 20 à 50 mètres à peu près les uns des autres.

États et territoires

Les E. A. U sont divisés en 7 émirats et s'étendent sur une côte de plus de 400 km, divisée en 3 régions. L'émirat de Dubaï couvre le long du Golfe Persique sur 72 km et occupe 5% de la superficie totale du pays, soit à peu près 3, 885 km². L'émirat de Sharjah couvre sur 16 km sur la côte et sur 80 km au sein des terres. Les émirats du nord Fujaïrah, Ajman, Ras Al Khaimah, et Umm al-Quwain ont une superficie totale de 3, 881 km² et occupent 5% de la superficie totale du pays.

Carte des Émirats arabes unis

Démographie

Les Émirats arabes unis comptaient 2 563 212 habitants en 2006 mais 73, 9 % de cette population n'était pas émirati. La moitié de la population des émirats est venant du sous-continent indien (Pakistan, Inde, Maldives, etc) le reste provenant des autres pays arabes, d'Iran et d'Asie du Sud-Est (Malaisie, Indonésie, etc. ). Selon d'autres estimations (fin 2006), la population des Émirats arabes unis s'élève à 5, 6 millions d'habitants dont 84 % d'immigrés[10].

En 2007, on recensait près de 700 000 travailleurs immigrés à Dubaï[11].

L'arabe est la langue officielle du pays mais, pour des raisons économiques et commerciales, l'anglais occupe une place importante, surtout dans le monde des affaires et du tourisme. L'hindî, l'ourdou, le farsi sont aussi particulièrement parlés du fait de la population immigrée.

Politique

Khalifa ben Zayed Al Nahyane, actuel président des Émirats arabes unis
Article détaillé : Politique des Émirats arabes unis.

Depuis la création de la fédération en 1971, les sept émirats qui forment les EAU se sont forgés une identité nationale propre grâce à la consolidation de leur statut fédéral. Au cours des trois dernières années, des mesures ont été prises au niveau fédéral comme au niveau local pour réformer la structure gouvernementale pour mieux répondre aux défis du développement avec une administration plus efficace. Ce processus a été dirigé au niveau fédéral par le président du pays, Khalifa bin Zayid Al-Nahyan et par le vice-président et Premier ministre le cheikh Mohammed ben Rachid Al Maktoum, qui est aussi le souverain de Dubaï.

Le dispositif politique

Chacun des émirats membres disposait déjà avant 1971 de ses propres institutions gouvernementales. Afin d'assurer le gouvernement effectif du nouvel État, les souverains élaborèrent une Constitution provisoire précisant les pouvoirs qui allaient être conférés aux nouvelles institutions fédérales. Selon les articles 120 et 121 de la constitution, les domaines de responsabilité assignés aux autorités fédérales étaient les affaires étrangères, la sécurité et la défense, les questions de nationalité et d'émigration, l'éducation, la santé publique, la monnaie, les services postaux et téléphoniques mais aussi l'ensemble des autres services de communication. Abou Dabi fut désignée comme capitale de l'État[12].

Le dispositif fédéral comprend un Conseil suprême, un cabinet ou Conseil des Ministres, une instance parlementaire, le Conseil national fédéral, et un corps judiciaire indépendant chapeauté par la Cour suprême fédérale.

Le Conseil suprême, constitué des sept émirs, est le plus haut organisme de l'État. Il élit pour cinq ans le président et le vice-président et a le pouvoir législatif et exécutif. Il ratifie les lois et décret fédéraux, planifie la politique étrangère et a le pouvoir de relever le premier ministre de ses fonctions sur incitation du président. Le Conseil suprême élit aussi le Conseil des ministres. En pratique, le président est toujours un membre du clan al-Nahyan d'Abou Dabi et le vice-président et premier ministre de la tribu al-Maktoum de Dubaï[13].

Le Conseil des ministres, dirigé par le premier ministre, est l'organe exécutif de la fédération. Le premier ministre propose une liste de ministres qui est ratifiée par le président.

Les lois sont soumises au Conseil national fédéral constitué de quarante membres venant de chaque émirat. La législation est fondée sur la charia pour les cours fédérales de justice civile, criminelle et la Haute Cour.

En 1996, le caractère provisoire de la constitution disparaît lors de son adoption.

Affaires étrangères et armée

Un avion F-16 Block 60 émirati

Le climat libéral des E. A. U. envers la coopération internationale, l'investissement et la modernisation ont permis au pays d'avoir d'excellentes relations diplomatiques et commerciales avec d'autres pays. Les Émirats jouent un rôle important au sein de l'OPEC, des Nations Unies et comptent parmi les membres fondateurs du Conseil de coopération du Golfe. Sur le plan régional, ils sont particulièrement proches des autres pays du Golfe et du monde arabe, surtout avec l'Égypte et investissent plus que n'importe quel autre pays arabe. [14]

Les E. A. U. ont aussi apporté une aide financière importante au Pakistan, avec lequel ils ont toujours eu de bonnes relations diplomatiques. Le Pakistan fut le premier pays à reconnaître la fédération de manière officielle lors de sa formation et est devenu actuellement un partenaire commercial et économique important. À peu près 400, 000 expatriés d'origine pakistanaise sont aujourd'hui employés à Dubaï. [15][16] La forte communauté d'expatriés d'origine indienne aux E. A. U. s'est aussi bien intégrée et représente actuellement la plus forte minorité étrangère résident aux E. A. U. [17]

Les Émirats arabes unis et l'Iran se disputent la souveraineté de plusieurs îlots dans le Golfe persique mais cela n'a pas eu d'impact sévère sur les relations diplomatiques entre les deux pays. En effet, il y a un nombre significatif d'Iraniens à Dubaï et les deux pays coopèrent sur le plan économique. [18]

Suite à l'invasion du Koweït en 1990, les Émirats arabes unis ont entretenu de bonnes relations avec ses alliés occidentaux dans le domaine militaire. Ils ont coopéré avec les forces occidentales pour libérer le Koweït et ont signé des traités de défense et de coopération militaire avec la France et les États-Unis, lesquels lui ont apporté aide et matériel militaires. [19] Il y a peu de temps, un traité de défense militaire a été signé dans lequel la France s'engage à protéger les E. A. U. en cas d'atteinte à leur souveraineté nationale. Les Français ont aussi ouvert une base militaire dans la capitale des Émirats et les deux pays ont signé un accord nucléaire civil. Ce dernier a pour but de forger une coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire civile. Les Émirats arabes unis ont un accord identique avec les États-Unis qui leur sert à recevoir l'expertise américaine en matière d'énergie nucléaire. [20] Au niveau commercial, ce sont le Royaume Uni et l'Allemagne qui représentent les plus gros marchés d'exportation pour les Émirats. Les relations bilatérales entre les E. A. U. et le Royaume Uni d'une part, et entre les E. A. U. et l'Allemagne d'autre part, sont particulièrement bonnes grâce au commerce ainsi qu'aux communautés d'expatriés anglais et allemands vivant aux E. A. U. [21]

Les relations diplomatiques entre les Émirats arabes unis et le Japon ont commencé dès la création de la fédération en décembre 1971. [22] Les deux pays ont toujours eu de bonnes relations diplomatiques et commerciales; les produits exportés les plus exportés par les Émirats au Japon sont le pétrole et le gaz naturel alors que le Japon exporte des voitures et des appareils électriques aux E. A. U. [22]

Relations diplomatiques avec la France

Sheikh Mohammed Bin Zayed Al Nahyan, sa fille et Nicolas Sarkozy à Abou Dabi

Les Émirats arabes unis entretiennent de très bonnes relations diplomatiques avec la France depuis plus d'un siècle. Les deux pays ont récemment renforcé leur collaboration sur les plans nucléaire, économique, militaire et enfin culturel. En janvier 2008, la France et les Émirats arabes unis ont signé un accord nucléaire civil, établissant les fondements pour une coopération entre les deux pays dans le domaine de l'énergie nucléaire. Le traité nucléaire fut signé en même temps qu'un accord sur le transport, l'infrastructure et la sécurité routière. Les Émirats arabes unis vont en effet coopérer avec la France dans le domaine des transports, dans le cadre du plan 2030 d'Abou Dhabi qui comprend la construction d'un train à grande vitesse allant de la capitale à Dubaï.


Au-delà de la coopération économique entre les deux pays, des efforts ont été faits pour augmenter les échanges culturels. Des initiatives telles que le Louvre Abou Dabi, l'Université de la Sorbonne aux E. A. U. et le projet de construction d'une ville qui ressemblerait comme deux gouttes d'eau à la ville de Lyon à Dubaï d'ici 2012. Lors de sa visite récente aux E. A. U. à l'occasion de l'inauguration du camp militaire d'Al Salam, la nouvelle base militaire française à Abou Dhabi, Nicolas Sarkozy a aussi déposé la première brique du Louvre Abou Dhabi. Le gouvernement a payé la somme totale de 360 millions d'Euros pour utiliser le nom du Louvre et espère pouvoir ouvrir le musée d'ici 2012. L'émirat payera aussi 520 millions d'Euros pour l'emprunt d'œuvres d'art et pour recevoir le conseil d'experts français en matière de conservation d'art. Des œuvres d'art du monde entier seront exposées dans ce musée, qui a pour but de tisser des liens entre l'art occidental et l'art oriental. Cette initiative tend à renforcer la coopération entre la France et les Émirats arabes unis, mais elle contribue aussi à réaliser le rêve des E. A. U. de devenir la capitale culturelle du Moyen Orient.

Relations diplomatiques avec la Chine

Les relations diplomatiques entre la Chine et les Émirats arabes unis ont commencé en novembre 1984. Depuis, les relations, politiques, économiques et commerciales entre les deux pays n'ont cessé d'évoluer. Il y a peu de temps, les relations économiques bilatérales entre la Chine et les Émirats arabes unis ont évolué de manière positive. En 2002, le volume d'échanges commerciaux s'élevait à 3.895 milliards de dollars ; les exportations de la Chine s'élevaient à 3.45 milliards de dollars et ses importations à 445 millions. Les produits exportés par la Chine aux Émirats arabes unis sont les textiles, les vêtements, les produits industriels, les métaux (or, argent, cuivre et fer), produits artisanaux et électroniques. Le Chine importe de l'aluminium, des fertilisants et du pétrole des Émirats arabes unis. En 1985, la Chine et les Émirats arabes unis ont signé un accord à propos de la coopération économique, commerciale et technologique entre les deux pays. En novembre 1985, les deux pays ont fondé une commission pour la coopération économique, commerciale et technique.
Lors de sa visite en Chine, le président des Émirats arabes unis, Sheikh Zayed a fait une donation généreuse à la Chine pour l'ouverture d'un centre de recherche islamique à l'université de Beijing. C'est aussi avec ces donations que fut ouverte une imprimerie pour l'association islamique de la Chine dans le Nord de la chine, dans la province d'Hebei. La Chine a ouvert une branche de Xinhua News Agency et des bureau pour les journaux People's Daily et Economic Daily aux Émirats arabes unis. Les deux pays ont aussi coopéré dans le domaine de la santé et il y a plus de 60 infirmières chinoises aux Émirats arabes unis. Il y a également des centres médicaux chinois à Abou Dabi, Sharjah, Al Ain et Ajman. Qui plus est , les échanges non-gouvernementaux entre les deux pays demeurent aussi particulièrement dynamiques. On trouve un nombre important d'expatriés chinois aux Émirats arabes unis en particulier dans le milieu sportif, le secteur tertiaire et le monde du business.
Les accords signés entre les deux pays sont comme suit : accord sino-émirati sur la coopération culturelle (1989), accord sur la coopération technique dans le domaine médical entre les ministères de la santé chinois et émirati, un accord pour l'envoi de médecins chinois aux Émirats arabes unis (1992), un accord pour l'envoi d'infirmières chinoises aux Émirats arabes unis (1992), un accord sino-émirati pour l'extradition judiciaire (2002) et un accord pour la coopération culturelle la même année. La Chine et les Émirats arabes unis ont aussi coopéré dans le domaine de l'aviation. Les deux pays ont signé un accord bilatéral sur l'aviation et le transport aérien civil en 1980 et en 1989.

Relations diplomatiques avec l'Inde

Les relations diplomatiques entre les deux pays ont toujours été proches et amicales et reposent sur des fondements politiques, économiques et culturels solides. Les premiers échanges entre les deux pays étaient en particulier commerciaux : on échangeait des vêtements et épices venus d'Inde contre des perles et des dates. Sharjah et Dubaï étaient les principaux lieux de commerce avec la cote ouest de l'Inde, surtout la cote de Malabar. Suite à la formation de la fédération ainsi qu'à la présidence de Sheikh Zayed Bin Sultan Al Nahyan, les relations entre l'Inde et les Émirats arabes unis n'ont cesse de se perfectionner. Suite au décès de son père, Sheikh Khalifa bi Zayed Al Nahyan a entretenu, comme président des Émirats arabes unis et gouverneur d'Abou Dabi, de très bonnes relations avec l'Inde. Les Émirats arabes unis ont accueilli plus d'un million d'expatriés indiens qui jouent un rôle actif dans l'économie du pays. [23]

Il y a eu de nombreuses visites officielles et de contacts bilatéraux entre l'Inde et les Émirats arabes unis. Les deux pays ont aussi signé de nombreux accord sur l'extradition judiciaire, le trafic de drogues, l'aviation civile, la coopération culturelle, technique et militaire. Les deux pays ont surtout collaboré dans le domaine de la défense militaire. L'Inde a accueilli des professionnels dans le domaine en provenance des Émirats arabes unis et leur a apporté l'entrainement indispensable. L'Inde participe aussi à l'ensemble des salons internationaux de défense militaire (IDEX) organisés par les Émirats arabes unis. En juin 2003, Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan s'est rendu en Inde pour la signature d'un accord sur la coopération en matière de défense militaire. Il fut aussi décidé qu'une commission sur la défense se réunirait une fois par an. [23]

L'Inde et les Émirats arabes unis jouissent de très bonnes relations diplomatiques axées sur une longue histoire d'échanges entre les deux pays et sur des valeurs et traditions partagées. Ces relations n'ont fait que se perfectionner avec les flux d'immigration importants en provenance d'Inde vers les Émirats arabes unis et par des échanges commerciaux en plein essor. Plus qu'une simple entente diplomatique, les deux pays entretiennent un véritable partenariat dans les secteurs économique et commercial. En effet, les Émirats arabes unis représentent le second marché principal pour les produits indiens. Dans le même temps, les indiens sont devenus des investisseurs importants aux Émirats arabes unis. Les Émirats exportent aussi énormément de produits manufactures en Inde. Les échanges commerciaux indo-émiratis, qui atteignaient la valeur de 180 millions de dollars en 1970, s'élèvent désormais à plus de 18 milliards de dollars. [23]

Comme centre commercial du monde Arabe, les Émirats arabes unis sont aussi devenus le troisième centre de réexportation dans le monde après Hong Kong et Singapour. Par conséquent, les Émirats arabes unis représentent un lieu stratégique comme centre d'approvisionnement pour d'autres marchés importants tels que l'Iran, l'Irak et l'Afrique. [23] L'émergence des Émirats arabes unis comme centre de réexportation est reflété dans les échanges commerciaux croissants entre les deux pays. Le commerce bilatéral entre l'Inde et les Émirats arabes unis a connu une augmentation significative au cours de ces dernières années et les exports indiens vers les Émirats sont passés de 7, 3331.38 millions en 2005-2006 à 10, 671.88 millions de dollars en 2006-2007. Les importations de produits émiratis en Inde sont passés de 3, 787.91 millions de dollars en 2005-2006 à 7, 500.61 millions de dollars en 2005-2006. La balance commerciale est passée de 3, 171.27 millions de dollars en 2006-2007 à 3, 543.46 millions en 2006-2007. [23]
Les Émirats arabes unis sont le second marché principal pour les produits indiens après les États-Unis d'Amérique. De nombreuses sociétés indiennes ont contribué à l'essor de certains secteurs aux Émirats arabes unis tels que la production et la transmission d'énergie, l'infrastructure et les transports et la télécommunication. La présence d'un certain nombre d'entrepôts de différentes sociétés indiennes aux Émirats arabes unis a aussi eu pour effet d'augmenter les échanges commerciaux entre l'Inde et les Émirats arabes unis, mais également avec les autres pays du Golfe. [23]

L'Inde exporte des produits particulièrement divers aux Émirats arabes unis. Cependant, les produits principaux sont le coton, les accessoires, les bijoux et pierres précieuses, les produits artisanaux, les tissus, les métaux, les produits industriels et électroniques, le plastique et le linoleum, le thé, la viande et autres produits alimentaires. Les Émirats arabes unis, quant à eux, exportent du pétrole, de l'or, de l'argent, du métal, des perles et des pierres précieuses et semi-précieuses vers l'Inde. [23]

Relations diplomatiques avec les États-Unis

Robert Gates et Sheikh Mohammad bin Zayed Al Nahyan, en août 2007

Les Émirats arabes unis sont une source de stabilité, de tolérance et d'innovation dans le Golfe et dans le monde. C'est pourquoi les États-Unis et les Émirats arabes unis sont des alliés loyaux l'un envers l'autre et partagent des intérêts communs :

Partenariat économique

L'une des économies les plus innovantes et les plus libérales au monde, les Émirats arabes unis sont un partenaire important pour les États-Unis.

Bonnes relations diplomatiques

Les relations diplomatiques entre les États-Unis et les Émirats arabes unis ne cessent de se perfectionner, surtout dans le secteur social et le secteur culturel.

Traiter des problèmes délicats :

Confronter le terrorisme et l'extrémisme :

Législation

Comparé à d'autres pays de la région du Golfe tels que l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis ont des lois assez libérales. Le pays a un dispositif juridique civil mais la Shari'a est appliquée aux lois concernant la famille, l'héritage et certains crimes. Les femmes ont les mêmes droits que les hommes et l'ensemble des citoyens sont égaux en droit.

Drogues

L'importation, la consommation, la production ou la détention de stupéfiants (résine de cannabis, haschich, marijuana, héroïne, cocaïne) ou de substances reconnues comme stupéfiants (un précédent avec un médicament contenant de la codéine), même en quantité illimitétésimale (de l'ordre du milligramme) sont complètement interdites et sévèrement punies. [25]

Alcool

Les résidents non musulmans peuvent acheter de l'alcool dans les magasins habilités s'ils possèdent une licence d'alcool (obtenue sous certaines conditions). Quoique la consommation de boissons alcoolisées soit autorisée dans les hôtels et les restaurants pour les non musulmans (dans l'ensemble des Émirats sauf celui de Charjah), la présence d'alcool dans le sang d'un conducteur est un délit.

La consommation d'alcool est , d'autre part, interdite dans l'ensemble des Émirats pendant les fêtes religieuses et il est interdit d'offrir des boissons alcoolisées à un musulman.

La consommation d'alcool est strictement interdite aux personnes de moins de 21 ans.

Subdivisions

Les Émirats arabes unis sont subdivisés en sept émirats, eux-mêmes constitués de plusieurs enclaves dont les frontières ont été abolies mais dont la souveraineté est quelquefois floue.

Liberté d'expression

Internet

Les EAU bloquent l'accès à l'intégralité du domaine de premier niveau israélien [26]. Ils tentent de faire de même pour les sites homosexuels, de rencontres en anglais (mais pas en arabe), ceux critiques de l'islam et quelques-uns au contenu politique [26]. D'autres sites plus généralistes comme Flickr sont aussi bloqués.

Économie

Abou Dabi
Hotel Atlantis (Palm Jumeirah à Dubai, dans l'un des secteurs touristiques les plus développés du Moyen-Orient.
Article détaillé : Économie des Émirats arabes unis.

L'économie des Émirats arabes unis, dont la balance commerciale est beaucoup excédentaire, est étroitement liée à l'industrie du pétrole et du gaz naturel qui représentent un tiers du PIB. En 2005, les Émirats arabes unis étaient le troisième producteur de pétrole dans le golfe Persique après l'Arabie saoudite et l'Iran.

Depuis l'indépendance en 1971, les Émirats arabes unis sont passés d'un niveau de vie particulièrement bas au quatrième PIB par habitant au niveau mondial (43 400 US en 2005). Le PIB des E. A. U, aux prix courants, est passé de 624 milliards de dirhams en 2006 à 729, 73 milliards de dirhams en 2007. En 2007, le taux de croissance a atteint un chiffre de 5, 25% contre 11, 5% en 2006. Dans le même temps; le PIB nominal a augmenté de 16, 8% en 2007, contre 28, 7% en 2006 et 25, 6% en 2005. Malgré la récente stabilisation de la croissance économique, le pays demeure parmi les économies mondiales connaissant la plus forte expansion. Ceci est en partie dû à la valeur des secteurs pétrolier et gazier qui ont enregistré une hausse de 18, 2% en 2007 avec l'augmentation du prix du pétrole.

Ces dernières années, du fait de l'épuisement prévu des réserves pétrolières, le gouvernement a cherché à diversifier ses sources de revenus ainsi qu'à diminuer sa dépendance à l'égard du secteur des énergies fossiles. Cette diversification se définit surtout par le développement de l'industrie touristique centrée sur les côtes, le désert ou encore les complexes sportifs. La performance du secteur non pétrolier a atteint une valeur de 467, 9 milliards de dirhams, soit 64, 1% du PIB global.

On doit cette croissance économique à divers facteurs clés, dont un développement sans précédent dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (25, 6%) ainsi qu'à une croissance significative des industries manufacturières (19, 8%), de l'immobilier (16, 9%), du secteur financier (11, 5%), des transports et des communications (8, 3%) et du tourisme dont le taux de croissance s'est maintenu à 6, 4%.

Le succès touristique des Émirats arabes unis mais aussi d'autres facteurs (prix modérés des biens de consommation, températures élevées durant toute l'année, projets touristiques immenses, etc. ) lui donne le surnom de Singapour ou Hong-Kong du Moyen-Orient. Par égard à la totale sécurité des biens et des personnes ainsi qu'au volume des opérations financières, c'est quelquefois le surnom de Suisse du Moyen Orient qui est attribué. Des projets tels que les Résidences de Jumeirah Beach, l'un des plus grands ensembles immobiliers du monde; Palm Jumeirah, une vaste île artificielle; l'énorme projet d'aménagement du Marché central d'Abou Dabi; Burj Dubai (conçu pour être la tour la plus haute du monde) ; la mosquée Cheikh Zayed mais aussi d'autres projets en cours tels que l'île de Saadiyat, de Palm Jebel Ali, de l'aéroport international d'Al Maktoum et de Dubailand sont le signe d'une évolution particulièrement rapide du pays.

Politique économique

Les gouvernements fédéral et locaux ont récemment publié des documents de planification stratégique, détaillant les mesures de développement qui vont être prises par les E. A. U. aux cours des prochaines années. Ces plans visent à stimuler la croissance économique ainsi qu'à renforcer la compétitivité de l'économie nationale.

En mai 2008, le Conseil pour le développement économique d'Abou Dabi (ADCED) a publié son plan stratégique pour la période 2008-2012. Selon ce plan, l'émirat adoptera des politiques économiques plus libérales, renforcera ses infrastructures industrielles et apportera un plus grand soutien aux petites et moyennes entreprises pour leur permettre de jouer un rôle plus dynamique dans le développement de l'émirat. L'émirat veut aussi attirer davantage d'investissements étrangers et utiliser les gains générés par l'exploitation des hydrocarbures pour établir de nouvelles industries.

Contrairement au plan stratégique d'Abou Dabi, celui de Dubaï minimise l'importance des revenus pétroliers. À l'horizon 2015, le plan se fixe pour objectif de maintenir la croissance réelle de l'économie à un taux de 11% par an, de façon à atteindre un PIB de 108 milliards de dollars en 2015 et de porter le PIB par habitant à 44000 dollars.

Infrastructure

Une intersection d'autoroute à Dubaï.

Les E. A. U. continuent à consacrer des milliards de dollars à des projets d'infrastructure. Ils représentent le plus grand marché de projets de la région, soit 37% de la valeur totale des projets dans les domaines du bâtiment, du pétrole et du gaz, de la pétrochimie, de l'électricité et de l'eau, mais aussi du traitement des déchets. Au cours des 12 derniers mois, d'énormes sommes ont été injectées dans l'immobilier, le tourisme et les loisirs. Des aménagements tels que Masdar City et l'île de Saadiyat à Abou Dabi transforment la capitale en un marché émergent.

Mais c'est surtout Dubaï, l'émirat voisin, qui est renommé pour l'exécution de projets innovants avec des projets tels que The Palm et The World. Le promoteur Nakheel, division de Dubai World, est chargé de la majorité de ces aménagements off-shore. La construction a commencé en 2001 avec l'île de Palm Jumeirah. Actuellement, plus de 2000 logements sont occupés et les travaux se poursuivent sur l'île. La construction de Palm Jebel Ali a commencé en 2002. Deux fois plus grand que Palm Jumeirah, ce projet devrait accueillir 1, 7 million de personnes d'ici 2020. Le projet de Palm Deira, annoncé en 2004, aura cinq fois la taille de Palm Jebel Ali, ce qui en fera la plus grande île artificielle du monde.

Les trois îles artificielles mais aussi d'autres projets tels que The World, Dubaï Waterfront et l'Arabian Canal conçus par Nakheel auront la capacité de loger 3 millions de personnes. Dubai World Central, un chantier de 140 km² aujourd'hui sous construction à côté de Jebel Ali créera plus de 900 000 postes, et abritera l'aéroport international d'Al Maktoum, qui sera le plus grand aéroport du monde en 2020. Le Burj Dubai, conçu par le promoteur immobilier Emaar est la plus haute tour du monde et culmine à 828 mètres. Le projet Dubailand a aussi été inauguré ; le complexe de 279 millions de m² représente les différents continents de la planète et représente un coût total de 235 milliards de Dirhams (64 milliards de dollars). Plusieurs des îles ont déjà été acquises par des célébrités telles que Richard Branson ou encore Michæl Schumacher.

Cependant, les gouvernements des émirats du nord suivent de près les efforts de leur voisin prodige et encouragent les promoteurs immobiliers à construire des propriétés autant commerciales que privées[27]. Qui plus est , le président des Émirats arabes unis le Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane a consacré 16 milliards de dirhams (4, 4 milliards de dollars) à des projets d'infrastructure dans les émirats du nord. Cette somme sera utilisée pour financer la construction de routes, de nouveaux quartiers résidentiels, des dispositifs d'égouts et d'autres projets pour pallier les besoins en infrastructure de ces régions[28].

Le port deJebel Ali est le plus grand port au Moyen Orient et le septième port le plus fréquenté au monde

Il y a plusieurs ports dans le pays. Principaux sont les suivants : le Port de Jebel Ali, le Port Rashid, le Port Khalid, le Port Sæed, le Port Khor Fakkan, et le Port Zayed[29]. Le Terminal 3 à DXB fait partie des plus grands bâtiments du monde en termes de surface au sol[30] et a augmenté la capacité totale de l'aéroport de 60 millions de passagers. Il existe énormément d'autres aéroports à travers le pays. Mais l'aéroport international de Dubaï (DXB) est l'aéroport principal du pays. En 2008, ce dernier était le 20ème aéroport le plus fréquenté au monde en termes de passagers et le 11ème le plus fréquenté au monde pour les cargos. L'aéroport de Dubaï est aussi l'un des plus fréquentés par les passagers internationaux[31]. Les autres aéroports importants sont l'aéroport international d'Abou Dabi, l'aéroport international de Charjah et l'aéroport international d'Al Ain. On trouve d'autre part des aéroports dans quelques petites villes mais aussi des pistes d'atterrissage à usage domestique dans les régions rurales de l'ouest du pays.
Les Émirats arabes unis possèdent un dispositif d'autoroutes reliant l'ensemble des villes principales des différents émirats. Les calculs les plus récents datent de 1998, mais déjà à cette date, on mesurait 1088 km d'autoroutes aux E. A. U., qui se joignent ensuite au vaste dispositif routier du Golfe jusqu'en Arabie saoudite. Les routes dans les régions du sud et de l'ouest sont nettement moins développées et sont reconnues comme étant dangereuses. C'est pourquoi l'usage de l'avion comme mode de transport est devenu une habitude pour les Émiriens.

Les autres aéroports importants sont l'aéroport international d'Abou Dabi, celui de Sharjah et celui d'Al Ain. On trouve d'autre part des aéroports dans quelques petites villes mais aussi des pistes d'atterrissage à usage domestique dans les régions rurales de l'ouest du pays. Il y a des vols quotidiens entre l'est et l'ouest des E. A. U., pratiques pour ceux qui souhaitent se rendre à Bani Yas[32] par exemple. Les E. A. U. possèdent la plus grande compagnie aérienne au Moyen-Orient : Emirates Airline. Son hub est l'aéroport international de Dubaï et elle dessert plus de 100 destinations et 6 continents. Emirates est la compagnie aérienne qui a transporté le plus de passagers internationaux dans le monde[33].

Etihad Airways, la compagnie aérienne d'Abou Dabi, est aussi en plein essor avec d'avantage de 200 avions en cours d'acquisition.

Le métro de Dubaï devrait ouvrir ses portes en septembre 2009 et permettre de se rendre d'un bout à l'autre de la ville bien plus rapidement qu'en voiture. Le projet, qui a coûté 15, 5 milliards de Dirhams (4, 2 milliards de dollars) comprend un viaduc de 52 km qui parcourt le long de la route Sheikh Zayed entre Al Rashidiya et Jebel Ali, a été complété récemment après trois ans de travaux. La ligne de métro devrait permettre à à peu près 27 000 passagers par heure de se rendre d'un bout à l'autre de la ville dans 42 trains[34]. Des travaux sont aussi en cours pour construire une autre ligne de métro qui reliera Al Qusais à Dubai Healthcare City, et dont la mise en service est prévue en mars 2010.

Abou Dabi prépare aussi un projet pour la construction d'un métro et d'un service ferroviaire national qui relierait l'ensemble des grandes villes. Ceci permettra aussi de voyager par train vers d'autres pays du golfe[35].

La Federal Electricity and Water Authority (Fewa) est l'agence qui gère la totalité des services d'eau et d'électricité dans le pays. Chaque émirat possède aussi sa propre agence, telles que Abu Dhabi Water and Electricity Authority (Adwea), Dubai Water and Electricity Authority (Dewa) et Sharjah Water and Electricity Authority (Sewa), qui supervisent la distribution d'eau et d'électricité dans leur émirat.

Fichier :Etisalat Tower 2 on 28 December 2007 Pict 2. jpg
La tour Etisalat à Dubaï.

Les Émirats arabes unis ont l'intention de construire 68 barrages rechargeables dans les 5 prochaines années qui viendront s'ajouter aux 114 barrages déjà existants pour pallier les besoins croissants de la population en énergie. Les Émirats arabes unis sont aussi sur le point de développer un programme nucléaire pacifique pour générer davantage d'électricité. Les E. A. U. ont signé un accord pour le développement des utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire avec la France, les États-Unis, et la Corée du Sud, ainsi qu'un accord avec le Royaume-Uni[36].

Deux opérateurs téléphoniques s'affrontent aujourd'hui aux Émirats arabes unis : Etisalat et du. Etisalat détenait le monopole des télécommunications jusqu'à l'arrivée des services de téléphonie mobile sur le marché en février 2007. Etisalat domine avec 74% du marché, mais du gagne du terrain et tend à s'imposer comme un important concurrent. Entre 2002 et 2007, le nombre d'abonnés de téléphone mobile aux E. A. U. a augmenté en moyenne de 25, 6%, presque quatre fois plus vite que le taux de population. Les prévisions indiquent que le marché de la téléphonie mobile aux E. A. U. sera en plein essor et passera de 7, 7 millions d'abonnés en 2007 à 9, 2 millions en 2008 ainsi qu'à 11, 9 millions en 2012[37]. La connexion Internet à haute vitesse est beaucoup répandue dans le pays et il y a à peu près 2, 4 utilisateurs par abonnement Internet. Les prévisions de la Telecommunications Regulatory Authority (agence pour la régulation des télécommunications) indiquent que, au cours des prochaines années, la croissance du nombre d'utilisateurs et d'abonnés se doublera d'une baisse du nombre d'utilisateurs par abonnement : selon les prévisions, le nombre d'abonnés devrait augmenter et passer de 0, 904 million en 2007 à 1, 15 million en 2008, 1, 44 million en 2009 et 2, 66 millions en 2012[38]. L'utilisation d'Internet est particulièrement étendue ; en 2007, on trouvait déjà 1, 7 million d'utilisateurs (InternetWorldStats. com). Selon Reporters sans frontières, les autorités filtrent les sites dont le contenu pourrait être nuisible aux citoyens, surtout les sites pornographiques ou dont le contenu est spécifiquement offensif aux mœurs et croyances émiraties[39].

Religions

La mosquée de Sheikh Zayed à Abou Dabi est la plus grande mosquée aux E Ut une des six plus grandes mosquées du monde0]

Selon le recensement le plus récent du ministère de l'Economie, celui de 2005, 76% de la population serait musulmane (85 % de sunnites et 15 % de chiites), 9 % chrétienne et 15 % autre dont les hindous et bouddhistes[41]. Ce recensement ne prend pas en compte les personnes jugées temporaires et compte les bahais et les druzes comme des musulmans. [41]

Le Vatican estime à 1 million le nombre de chrétiens, principalement catholiques, œuvrant aux Émirats arabes unis (chiffre donné lors de l'établissement de relations diplomatiques entre le Vatican et les Émirats arabes unis le jeudi 31 mai 2007). [réf.  nécessaire]

Même si l'islam est la religion d'État, le gouvernement se montre tolérant envers les autres appartenances religieuses et autorise la pratique d'autres religions que l'islam[42]. Il y a 31 églises à travers le pays et un temple hindou à Bur Dubai [43].

Depuis la création des sept émirats en 1971, du fait de l'immigration massive en provenance d'Asie et du Moyen Orient, les religions se sont multipliées. Ainsi, en plus des sikhs, des chrétiens et des hindous, on trouve des zoroastriens, des bouddhistes et des bahaïstes.

Éducation

Université Américaine de Sharjah

Le dispositif d'enseignement émirien est gratuit et universel pour tous, de la maternelle à l'université. Il existe aussi un secteur privé. Le dispositif éducatif est géré par le ministère de l'Éducation nationale et entièrement financé par l'État. Le programme scolaire est en harmonie avec les principes et le projet de développement des EAU. Les cours sont donnés dans la langue officielle, l'arabe, et , dans la première langue étrangère du pays, l'anglais.

Le dispositif d'enseignement supérieur dépend du ministère de l'Enseignement supérieur ; principales universités sont les suivantes : l'Université d'Abou Dabi, l'Université Zayed, Le Collège de médecine du Golfe et les Higher Colleges of Technology. Les établissements privés sont aussi nombreux et comprennent l'Université de Sharjah, l'Univeristé de Wollogong à Dubaï, l'Université américaine de Sharjah, l'Université américaine de Dubaï, l'Institute of Management Technology à Dubaï et l'Université de Science et de Technologie d'Al Ain. De nombreuses universités étrangères ont construit un campus aux EAU., comme Paris IV, dont un campus se trouve à Abou Dabi. En outre, l'institut BITS, Pilani s'est établi en 2000 à Dubaï. L'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) est aussi en train d'implémenter un campus à Ras Al-Khaimah.

Culture

Article détaillé : Culture des Émirats arabes unis.

Fêtes et jours fériés

Date Nom français Nom local
1er janvier jour de l'an
10 di alhija - 1er mouharam Fête du Sacrifice - nouvel an islamique Aïd al-Adha - Al-Hijra
Rabii al awal Naissance de Mahomet Mouloud
6 août Avènement de Cheikh Zayed
27 Rajab Montée au ciel de Mahomet Leilat al-Meiraj
Ramadan Fin du Ramadan Aïd al-Fitr
2 décembre Fête Nationale

Les EAU. ont une culture particulièrement diverse, enrichie par l'arrivée de populations immigrées venant en premier lieu de l'Iran au début du XXe siècle, puis d'Inde et du Pakistan dans les années 1960. En dépit de la diversité de la population, il y a eu peu de tensions ethniques entre les différents groupes de population.

La culture émiratie est fondée sur les principes de l'Islam et de la culture respectant les traditions arabe et bédouine. L'influence arabe est présente dans l'architecture, la musique, la cuisine et le mode de vie des Émiratis. Les musulmans sont conviés à faire la prière cinq fois par jour par le muezzin, qui les nomme du haut du minaret dans les mosquées. Le weekend débute le vendredi, jour saint pour les musulmans.

Deux jours fériés importants aux Émirats arabes unis sont les jours ou on fête l'Eid al Fitr , qui marque la fin du Ramadan, et la journée nationale qui a lieu le 2 décembre et qui commémore la formation du pays. [44] La culture émiratie est fondée sur la religion musulmane et la culture respectant les traditions Arabe et Bédouine. Étant donné son caractère cosmopolite, les Émirats arabes unis ont une culture diverse et vibrante. L'influence de la culture Islamique est traduite dans l'architecture, la musique, les vêtements, la cuisine et le mode de vie. [45]

Le développement socio-économique sans précédent dont le Golfe Persique a joui, a contribué à libéraliser les Émirats arabes unis. Alors que l'islam reste la religion principale, mais aussi celle de l'État, les autres religions sont respectées et tolérées. On trouve d'ailleurs des églises, des temples hindous et des synagogues à côté des mosquées. Le pays abrite de nombreuses populations qui ont fui la persécution dans leur pays d'origine. L'aspect cosmopolite de Dubaï surtout, est de plus en plus évident et il n'est pas rare de trouver des centres culturels asiatiques, des écoles européennes et de nombreux restaurants spécialisés dans la cuisine étrangère.

Mode

Des hommes portant le dishdasha

Les Émirats arabes unis n'imposent pas le port du voile, au contraire de l'Arabie Saoudite, mais énormément d'Émiratis préfèrent se vêtir selon la mode respectant les traditions. Ainsi, les hommes portent le thawb ou le dishdasha, une chemise longue qui recouvre les jambes jusqu'aux chevilles le plus souvent en coton blanc. Les femmes portent l'abaya, une longue tunique noire qui recouvre le corps entier; certaines d'entre elles portent aussi un voile noir qui recouvre leurs cheveux. [46] Cet accoutrement est spécifiquement adapté au climat chaud et humide des Émirats arabes unis. Cependant, la mode occidentale reste particulièrement populaire, surtout parmi les jeunes. On trouve l'ensemble des grandes marques occidentales dans les centres commerciaux et les femmes peuvent s'habiller comme elles le souhaitent. Cependant, suite à des comportements qui ont offensé une partie de la population locale, il est conseillé de se vêtir modestement et d'éviter les vêtements trop courts et provocants dans les lieux fréquentés par les familles émiraties. Les étrangers sont invités à respecter les coutumes locales pour n'offenser personne. [47]

Architecture

Tours à vent ou Badgir à Dubaï

Les ressources étant limitées et les conditions de vies rudes, les matériaux de constructions utilisés par les émiratis étaient simples, tout en étant adaptés au climat ainsi qu'à l'environnement. Tandis qu'elles utilisaient des tentes aisément transportables durant leurs voyages, les premières tribus construisirent aussi des maisons faites de boue et recouverte par des feuilles de palmier. Ces matériaux isolaient l'intérieur des maisons de la forte chaleur (jusqu'à 50 °C le jour). Les pièces des maisons étaient le plus souvent disposées autour d'une cour intérieure où les repas étaient préparés pour toute la maisonnée. Pour perfectionner la ventilation, des tours à vent ou «bagir» furent construites.

Les bâtiments publics étaient habituellement des forts où siégeait le gouvernement local.

La croissance économique rapide des dernières décennies permit aux E. A. U. de répondre aux besoins nouveaux en termes de logements et de bâtiments publics. Une nouvelle forme d'architecture plus moderne remplaça l'architecture respectant les traditions et donna naissance aux buildings de verre et d'acier qu'on peut admirer actuellement, changeant ainsi le paysage urbain. Cependant, dans un effort de préservation de l'architecture respectant les traditions, le gouvernement incite la construction de bâtiments à l'aspect respectant les traditions.

Cuisine

Poudre de curcuma

Les É. A. U. ont adopté la cuisine de ses pays voisins tels que l'Iran, l'Arabie saoudite et Oman. La viande, le poisson et le riz forment la base de la cuisine émiratie. La viande est le plus souvent grillée et consommée sous forme de Kebab. Les émiratis utilisent énormément d'épices dans leur cuisine, surtout le coriandre, la cardamone, le safran et le curcuma.

Durant le mois du Ramadan, on consomme le Harees, plat composé de viande hachée, de blé et d'eau. Les desserts les plus communs sont al halwa, al Kul Wiskut et al Jibeet, qui sont particulièrement riches en sucre. Les dattes sont aussi consommées régulièrement par les émiratis soit au moment de rompre le jeûne du mois de Ramadan soit en dessert accompagné de thé ou de café. Du fait de la diversité de la culture émiratie, on peut désormais trouver toutes sortes de cuisines étrangères. La cuisine indienne y est surtout particulièrement répandue et de bonne qualité.

Poésie et littérature

Bien qu'on ne trouve pas de prix Nobel parmi les poètes des Émirats arabes unis, la richesse des compositions littéraires arabes et de leurs thèmes est tenue en haute estime. La poésie fait depuis toujours partie intrinsèque de la culture nationale, s'inscrivant dans une longue tradition de communication orale, en grande partie favorisée par la transmission du Coran. Cette poésie trouve d'ailleurs le plus clair de son inspiration dans la foi et rend hommage au Dieu suprême Allah. Dans la culture bédouine, tout homme capable d'éloquence et sachant composer des vers fait l'objet d'un respect presque religieux. Les thèmes qui dominent dans la poésie locale sont la satire, la chevalerie, l'éloge de soi-même, le patriotisme, la religion, la famille et l'amour. Le style et la forme de la poésie dans les émirats ont été beaucoup influences par l'érudit arabe du VIIIe siècle Al Khalil Bin Ahmed puis par la civilisation islamique en Andalousie et aussi par l'Occident, lorsque, au XXe siècle, la prose a commence à faire son apparition dans la littérature locale.
Le premier poète connu dans les émirats est Ibn Majid, né entre 1432 et 1437 à Ras Al-Khaimah. Issu d'une prospère famille de marins, Ibm Majid a laissé 40 compositions. Au XVIIe siècle le poète Ibn Dahir pratiquait la poésie populaire dite Nabati qui utilisait le dialecte quotidien au contraire de la poésie arabe classique. Moubarak al-Owais (1887-1959) et Ahmed bin Sulayem (1905-1976) ont été les plus grandes figures littéraires des émirats au XXe siècle, surtout dans le domaine de la poésie arabe classique. Trois autres poètes de Sharjah, connus sous le nom de Hirah Group, ont aussi exercé leur talent au cours du XXe siècle : Khalfan Musaba (1923-1946), Sheikh Saqr al-Qasimi (1925-1993), ancien dirigeant de Sharjah, et Sultan bin Ali al-Owais (1925-2000), qui reprend en particulier le style de la poésie populaire dite Nabatie, une forme vernaculaire particulièrement répandue depuis le XVIe siècle. [48]

Musique et danse

Oud

Comme la poésie, la musique et la danse tiennent une grande place dans la culture arabe. À cause de nombreuses relations commerciales que la ville entretenait avec l'étranger, les instruments de musique respectant les traditions, qu'on peut découvrir au cours des célébrations publiques ou privées sont ici les mêmes que ceux utilises dans tout le reste du golfe persique. Et dans un premier temps l'oud, l'un des principaux instruments arabes, assez proche d'une mandoline ou d'une petite guitare. Son corps est fait d'un bois solide mais flexible (oud veut dire d'ailleurs «bâton flexible»), comme l'acajou par exemple. Autre instrument original mais particulièrement populaire le habban ou la cornemuse arabe, fait d'un corps en peau de chèvre surmonté de deux pipes (l'une pour souffler l'air dans le sac et l'autre pour produire un son). Parmi les percussions : le manior, une ceinture en coton ornée de sabots de chèvre produisant des cliquetis au gré des mouvements du danseur ; ou encore le taba, un tambour empruntant différentes tailles et formes… Tous ces instruments sont faits dans des matériaux locaux et disponibles sur place tels que peaux de bête, sabots, ossements, bois, etc.
Les nombreuses danses folkloriques respectant les traditions sont toujours pratiquées lors des mariages ou des manifestations festives. Reflétant les modes de vie ancestraux et leurs rites, elles rythmaient le quotidien comme les événements principaux. Ainsi, avant d'attaquer un autre clan, les bédouins entamaient les danses al-ayaala, dans l'objectif de réveiller le courage des guerriers. Pourvus de bâtons ou de sabres, les hommes, rangés sur deux lignes face à face, se déhanchaient et chantaient tour à tour en célébrant l'unité de la tribu. Un film consacré à cette danse du courage et de la bataille peut être visionnée au musée de Dubaï.
Le liwa, au tempo bien plus rapide ressemble plus à une danse africaine à la rythmique particulièrement soutenue. Importée par les marchands du continent africain, cette danse est restée particulièrement populaire à Dubaï. Les travailleurs des navires perliers, qui partaient quelquefois pour de longs et complexes mois en mer, s'encourageaient aussi à la tâche avec mélopées. Danse et musique rythmaient aussi les mariages ou célébraient les épreuves de la vie du prophète Mahomet mais aussi ses bienfaits.

Musées et galeries d'art

De nombreux émirats ont construit des musées connus, surtout l'émirat de Sharjah avec son Heritage District qui abrite 17 musées[49], et qui était la capitale culturelle du monde arabe en 1998[50]. La fondation culturelle d'Abou Dabi est aussi un lieu important pour l'exposition d'art autochtone et étranger. A Dubaï, dans le quartier d'Al Quoz, on trouve de nombreuses galeries d'art[51]. Abou Dabi a pour ambition de devenir un centre d'art à renommée internationale en créant un lieu réservé seulement à la culture sur l'île de Saadiyat. Six grands projets vont voir le jour sur cette île : le musée national de Sheikh Zayed conçu par Foster + Partners, un musée d'art moderne Guggenheim Abu Dhabi qui sera conçu par Frank Gehry, un musée classique, le Louvre Abou Dabi conçu par Jean Nouvel, un musée maritime conçu par Tadao Ando, un centre de spectacles conçu par Zaha Hadid, et un parc Biennale avec 16 pavillons[52]. Dubai a aussi pour projet de construire un musée Kunsthal et un quartier seulement réservé aux galeries d'art ainsi qu'aux artistes[53].

Sports et loisirs

Tiger Woods au Dubai Desert Classic

Les Émirats, qui jouissent déjà d'une solide réputation sur la scène sportive internationale, accueillent de nombreuses rencontres de premier plan dans des disciplines sportives particulièrement diverses, allant du hippisme à la course automobile en passant par le golf, le tennis, le football, le rugby, le cricket, la voile, les courses d'hors-bord et presque l'ensemble des autres sports de compétition.

En dehors des événements du circuit international, les E. A. U. bénéficient d'un excellent environnement sportif local, de nombreux Émiriens adhérant à des clubs et établissements divers. Les sept émirats se rencontrent régulièrement lors des matches de championnats nationaux organisés dans diverses disciplines, sous la tutelle d'instances dirigeantes spécialisées. Grâce aux installations sportives de grande qualité que possède le pays (en intérieur comme en extérieur) et au climat favorable, les activités se poursuivent pendant l'hiver.

Le sport joue un rôle de plus en plus important dans les efforts déployés par les E. A. U. pour développer le secteur du tourisme. La majorité des hôtels offrent déjà d'excellentes installations, mais on est en train d'en rénover un grand bon nombre et d'en aménager de nouvelles. Les terrains de golf tout à fait entretenus et les installations équestres de classe internationale ne sont que deux des éléments qui attirent les visiteurs en grand nombre.

Baignés par le golfe d'Arabie à l'ouest et par l'océan Indien à l'est , les E. A. U. sont un lieu de prédilection pour les amateurs de sports nautiques. Les émirats de la côte du Golfe sont pourvus de longues plages de sable, où on peut pratiquer des sports tels que la voile, le jet-ski, le surf, la natation ou encore le kitesurf. Le snorkelling et la plongée sous-marine sont aussi des passe-temps particulièrement populaires : sur la Côte Est des Émirats, on peut admirer toutes sortes de poissons exotiques mais aussi des récifs coralliens. Parmi les sites favoris des plongeurs figurent la fameuse «Snoopy Island» et la zone localisée au nord de Dibba.

Résidents et visiteurs peuvent profiter des nombreux parcs et terrains de loisirs du pays, où sont organisés des matches de football, de basket et de cricket, alors que les zones désertiques et montagneuses voisines des grandes villes offrent un cadre parfait pour des activités plus aventureuses. Il serait particulièrement complexe de dire quel sport n'est pas pratiqué aux Émirats, car de nouveaux clubs, centres ou associations se créent constamment dans la région. [54]

Golf

Dubaï est depuis quelques années la destination préférée des amateurs et professionnels de golf. Avec d'avantage de 12 parcours signés par de grands architectes internationaux, Dubaï s'est bâti une réputation mondiale dans le domaine. Qui plus est , depuis 1989, Dubaï organise le Dubaï Désert Classic, premier tournoi de golf au Moyen Orient. De nombreux joueurs internationaux participent à ce tournoi, qui est membre du Tour Européen depuis sa création en 1989. Le joueur a renommée internationale Ernis Els a gagné le tournoi trois fois. Ce tournoi a le plus souvent lieu à l'Emirates Golf Club. [55]

Courses de chameaux

Chameaux dans le desert

Les courses de chameaux sont un sport respectant les traditions important aux Émirats arabes unis qui trouve son origine dans les déserts de la péninsule Arabique, de l'Afrique du Nord et du Moyen Orient. Les chameaux ont toujours joué un rôle vital dans les vies des bédouins, leur offrant transport, nourriture et bien davantage. En effet, les chameaux ont depuis longtemps été utilisés pour les compétitions, les festivals et les célébrations importantes. Des courses étaient organisées lors de ces événements entre les différents propriétaires. Malgré l'avènement de la technologie et de la modernité, les chameaux ont gardé un rôle symbolique important dans la culture des Émirats arabes unis. Des courses de chameaux sont organisées l'ensemble des ans, financées entièrement par le gouvernement. Elles ont lieu d'octobre à avril les jeudi, vendredi et samedi et l'entrée est libre. Il est interdit de parier sur les chameaux, car cela est contraire aux croyances musulmanes. Cependant, les gagnants reçoivent de généreuses sommes d'argent, le prix le plus convoité étant le King's Cup à Dubaï. [56]

Courses équestres

Les chevaux arabes sont connus pour leur intelligence et leur endurance.

En 1985, les Émirats arabes unis ont rejoint la Fédération Équestre Internationale (FEI), puis ont constitué leur propre fédération en 1992 : la UÆ Equestrian and Racing Federation. Depuis, de nombreuses courses équestres ont lieu aux Émirats arabes unis l'ensemble des ans, qui ont propulsé le pays sur la scène équestre internationale. Les habitants des Émirats arabes unis, et surtout la famille régnante et les cheikhs, entretiennent depuis longtemps une relation passionnée avec les magnifiques chevaux arabes. Les purs-sangs arabes étaient jadis remarquablement bien entraînés par leurs maîtres bédouins comme chevaux de guerre, pour leur intelligence et leur invraisemblable endurance. Ils sont aussi incontestablement reconnus pour leur beauté et leur comportement doux envers l'homme.
Des courses de chevaux sont régulièrement organisées à Abou Dabi, les plus populaires chaque année étant la «Coupe de Son Altesse le Président», la «Coupe de la fête nationale» et le «Championnat des Émirats». Des concours de saut d'obstacles ont aussi régulièrement lieu au Centre équestre d'Abou Dabi ou l'ADEC. L'ADEC possède 2000 mètres de pistes d'entraînement au sein de l'hippodrome et plus de 250 écuries climatisées abritant les chevaux de course mais aussi des chevaux de spécifiques. L'école d'équitation de l'ADEC dispose de plus de 90 chevaux, mais aussi de moniteurs diplômés pouvant enseigner aux cavaliers débutants ou confirmés. Qui plus est , la UÆ Equestrian and Racing Federation organise chaque année une course d'endurance, où les participants concourent sur des distances allant jusqu'à 160 kilomètres. La première course d'endurance moderne a eu lieu en 1993 et depuis, les organisateurs remportent de plus en plus de succès. Les concurrents de la course annuelle d'endurance incluent des membres de la famille régnante et de la famille royale, des habitants des Émirats arabes unis, des cavaliers expatriés et même des touristes étrangers. La saison des courses d'endurance à Abou Dabi commence normalement en novembre et dure jusqu'en mai de l'année suivante. [57] En outre le Sheikh Mohammad Bin Rashid Al Maktoum, est un grand éleveur de chevaux et participe à de nombreuses compétitions internationales.

Fauconnerie

Fauconnerie dans le désert à Dubai

Au même titre que celle du dromadaire, l'image du faucon perpétue l'attachement du peuple des Émirats arabes Unis à ses traditions bédouines. La fauconnerie est une activité sportive respectant les traditions, pratiquée surtout par Sheikh Mohammed, le prince héritier de Dubaï. Un centre national entièrement consacré à la fauconnerie se trouve à Dubaï et peut se visiter sur la route qui mène à l'hippodrome.

Divers

Capitale : Abu Dhabi
Population des Émirats arabes unis : 4 041 000 habitants (en 2005)  ; 0-14 ans : 28, 86 % ; 15-64 ans : 68, 74 % ; +65 ans : 2, 4 %
Frontières terrestres : 867 km (Oman 410 km ; Arabie saoudite 457 km)
Littoral : 1 318 km
Extrémités d'altitude : 0 m > + 1 527 m
Espérance de vie des hommes : 74 ans (en 2001)
Espérance de vie des femmes : 72 ans (en 2001)
Taux de croissance de la population : 1, 59 % (en 2001)
Taux de natalité : 18, 11 ‰ (en 2001)
Taux de mortalité : 3, 79 ‰ (en 2001)
Taux de mortalité infantile : 16, 88 ‰ (en 2001)
Taux de fécondité : 3, 2 enfants/femme (en 2001)
Taux de migration : 18, 11 ‰ (en 2001)
Indépendance : 2 décembre 1971 (ancienne colonie britannique)
Lignes téléphoniques : 915 223 (en 1998)
Téléphones portables : un million (en 1999)
Postes de radio : 820 000 (en 1997)
Postes de télévision : 310 000 (en 1997)
Utilisateurs d'Internet : 400 000 (en 2000)
Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 1 (en 2000)
Prix moyen pour 20h de connexion : 10 euros
Routes : 4 835 km (la totalité goudronnée) (en 1998) dont un très important réseau autoroutier gratuit à 4 ou 8 voies éclairées
Voies ferrées : 0 km
Voies navigables : 0 km
Nombre d'aéroports : 40 (dont 22 avec des pistes goudronnées) (en 2000)
mais aussi 32 internationaux

Codes

Les Émirats arabes unis ont pour codes :

Notes et références

  1. Site officiel du ministère français des Affaires étrangères
  2. Revue annuelle des Émirats arabes unis, 2009
  3. http ://www. uæinteract. com/french/heritage/#2
  4. http ://www. uæinteract. com/history/e_walk/con_3/con3_60. asp
  5. http ://www. globalsecurity. org/wmd/world/iran/abu-musa. htm
  6. http ://www. uæ. gov. æ/Government/oil_gas. htm
  7. http ://www. arabmediawatch. com/amw/CountryBackgrounds/SaudiArabia/SaudiUÆdisputes/tabid/174/Default. aspx
  8. La consommation d'électricité d'un américain moyen était d'environ 12.500 kWh/hab/an en 2007 aux US
  9. Bulletin ADIT Allemagne n°444 daté du 2009/07/09
  10. «La proportion d'Émiriens aux Émirats» dans Courrier international du 25-02-2008, [lire en ligne]
  11. Abdel Bari Atwan, «Émirats arabes unis. L'intifada des travailleurs indiens», cité dans Courrier international du 02/11/2007, [lire en ligne]
  12. Revue annuelle des Émirats arabes unis
  13. (en) David C. King, The United Arab Emirates, Marshall Cavendish, 2008, 144 p. (ISBN 0761425659) [lire en ligne], p.  34 
  14. Egypt State Information Service - Egypt and U. A. E Relations
  15. Pakistan Observer - Newspaper online edition - Editorial, 2008-11-26
  16. Business New | Pakistan Observer Newspaper online edition, 2008-09-06
  17. Embassy of India, UÆ - India-UÆ Bilateral Relations
  18. UÆ Government : Foreign policy, 2008-01-01
  19. UÆ Confirms Discussions With France On Purchase Of Rafale - Page 3 - Defence Talk Forum
  20. url=http ://www. lexpress. fr/actualite/monde/sarkozy-aux-emirats-pour-des-accords-sur-le-nucleaire-civil_469280. htm|titre=L'express
  21. Gulfnews : UÆ and France sign landmark nuclear cooperation agreement, 2008-01-16
  22. Japan-United Arab Emirates Relations Ministry of Foreign Affairs of Japan
  23. http ://www. indembassyuæ. org/induæ_bilateral. phtml
  24. http ://www. uæ-embassy. org/uæ-us-relations
  25. http ://www. diplomatie. gouv. fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/pays_12191/emirats-arabes-unis_12240/index. html
  26. (en) Naomi Sakr, Arab media and political renewal : community, legitimacy and public life, I. B. Tauris, 2007, 208 p. (ISBN 1845113276) [lire en ligne], p.  58 
  27. UÆ yearbook 2009. Mis en ligne le 15 juillet 2009
  28. Dh16 billion allocated for infrastructure development of Northern Emirates. Mis en ligne le 15 juillet 2007
  29. UÆ Ports. Mis en ligne le 15 juillet 2009
  30. Dubai airport passengers top 37m
  31. Dubai world's sixth busiest airport
  32. Airports UÆ United Arab Emirates. Mis en ligne le 15 juillet 2009
  33. Scheduled Passengers Carried
  34. Welcome to Zawya. Mis en ligne le 15 juillet 2009
  35. Welcome to Zawya. Mis en ligne le 15 juillet 2009
  36. UÆ nuclear plans revealed - Energy. Mis en ligne le 15 juillet 2009
  37. http ://www. telecompaper. com/news/SendArticle. aspx?u=True
  38. UÆ telecom market grows with competition | Mobile telecomms report. Mis en ligne le 15 juillet 2009
  39. UÆ reports high website censorship - The National Newspaper. Mis en ligne le 15 juillet 2009
  40. http ://www. halcrow. com/html/our_projects/projects/grand_mosque. htm
  41. (en) Bureau of Democracy, Human Rights, and Labor, «International religious freedom report 2009», US Department of State, 26 octobre 2009. Consulté le 16 aout 2010
  42. United Arab Emirates International Religious Freedom Report, Bureau of Democracy, Human Rights, and Labor
  43. http ://archive. gulfnews. com/uæ/about_uæ/more_stories/10203234. html
  44. Official holidays in UÆ
  45. UÆ Culture, 2000-06-01
  46. Clothing in the UÆ
  47. Blame Europeans for topless displays, British women say
  48. Welcome to Abu Dhabi - Literature and Pœtry, 2009-07-01
  49. Sharjah Museums Department
  50. http ://www. sharjahtourism. æ/en/category/about-sharjah/
  51. http ://www. dubaifaqs. com/art-galleries-in-dubai. php
  52. http ://www. saadiyat. æ/en/#cultural
  53. http ://www. arabianbusiness. com/558467-dubai-eyeing-new-fashion-design-district
  54. http ://uæinteract. com/french/sports/
  55. http ://www. dubaigolf. info/dubaigolfhistory. html
  56. http ://www. uæ. gov. æ/Government/sports. htm
  57. http ://www. visitabudhabi. æ/fr/what. to. do/sports/wquestrian. riding. aspx

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes


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