Mongolie

La Mongolie est un pays d'Asie, enclavé entre la Russie au nord et la Chine au sud. Sa capitale et plus grande ville est Oulan-Bator, la langue officielle est le mongol et la monnaie le tugrik.


Catégories :

Mongolie

Définitions :

ulus (mn)
Монгол Улс (mn)
Mongol Uls (mn)
Mongolie (fr)
Drapeau de la Mongolie Armoiries de la Mongolie
(Drapeau de la Mongolie) (Armoiries de la Mongolie)
carte
Langue officielle Mongol
Capitale Oulan-Bator
47°55'0"N, 106° 55'0" E
Plus grande ville Oulan-Bator
Forme de l'État République
 - Président
 - Premier ministre
Tsakhiagiyn Elbegdorj
Sükhbaataryn Batbold
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 19e
1 564 116 km2
Négligeable
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 134e
3 041 142 hab.
1, 94 hab. /km2
Indépendance
 - Déclarée
 - Confirmée par référendum
De la dynastie Qing
29 décembre 1911
20 octobre 1945
Gentilé mongol, mongole



Monnaie tugrik² (MNT)
Fuseau horaire UTC +7
Hymne national Hymne de la Mongolie
Domaine internet . mn
Indicatif
téléphonique
+976

(1) (démission le 8 novembre 2007)
(2) (100 möngös), nommé en russe tughrig.

La Mongolie (mongol : Монгол улс, Monggol ulus.svg, Mongol Uls) est un pays d'Asie, enclavé entre la Russie au nord et la Chine au sud. Sa capitale et plus grande ville est Oulan-Bator (mongol : Улаанбаатар, Ulaanbaatar), la langue officielle est le mongol et la monnaie le tugrik.

La Mongolie fut le centre de l'Empire mongol au XIIIe siècle, elle fut ensuite gouvernée par la dynastie mandchoue Qing de la fin du XVIIe siècle à 1911, date à laquelle l'indépendance de la Mongolie fut proclamée en profitant de la chute de l'Empire chinois. Conservant officiellement son indépendance au cours de la période soviétique, la République populaire mongole est cependant strictement alignée sur la politique de Moscou. Après la fin de la Guerre froide et la chute du communisme en Mongolie en 1990, le pays adopta une constitution démocratique en 1992.

Son territoire est immense, mais possède particulièrement peu de terres arables, le pays étant montagneux et couvert de steppes dont l'aridité croît en allant vers le sud (désert de Gobi). Près de 30 % des 2, 8 millions d'habitants sont nomades ou semi-nomades. La religion principale est le bouddhisme tibétain et la majorité des citoyens (80 %) sont d'origine mongole. Il existe néanmoins des minorités turcophones, les Kazakhes et Touvains en particulier à l'ouest . Près d'un tiers des habitants vit dans la capitale Oulan-Bator.

La Mongolie a la plus faible densité de population au monde (1, 9 hab/km²).

Histoire

Article détaillé : Histoire de la Mongolie.

Au cours de l'histoire énormément d'ethnies ont peuplé le territoire actuel de la Mongolie. La majorité étaient nomades, et formaient des confédérations plus ou moins puissantes.

Durant la préhistoire, dans les plaines du nord de la Mongolie, de mystérieuses représentations de créatures cornues à bec d'oiseau semblent grimper le long de monolithes de granit nommés «pierres de cerf». Ces stèles dont certaines atteignent 4, 5 m de hauteur, montrent aussi des ceintures équipées de flèches, de haches et d'outils de l'âge du bronze. Selon les spécialistes qui tentent de déchiffrer ces monuments, ils ont été érigés entre 1100 et 800 av. J. -C.. «Ce sont des hommages à des chefs ou à des guerriers, peut-être tombés au combat», avance l'anthropologue William Fitzhugh. Pour lui, ces créatures mi-cerf mi-oiseau devaient montrer le chemin vers l'au-delà. Quelle que soit leur signification, déclare Fitzhugh, elle était forte, car, pour chaque stèle, plusieurs chevaux ont été sacrifiés. Leurs têtes ont été enterrées en cercle autour des monolithes, le museau pointé vers le soleil levant. On a déjà retrouvé plus de 600 pierres en Mongolie, au Kazakhstan et en Russie.

Vers -245 apparaissent les Xiongnu, ils deviennent les principaux ennemis de la Chine pour les siècles qui suivent, et la Grande Muraille de Chine fut construite en partie pour se protéger de leurs incursions. Certains historiens pensent que les Huns descendent des Xiongnu.

Après la disparition des Xiongnu, apparaissent les Ruanruan, qui sont à leur tour supplantés par les Köktürks (ou Turcs bleus) qui dominent la région du VIe au VIIIe siècle.

Au VIIIe siècle apparaissent les ancêtres des Ouïghours, puis les Khitans et les Jurchen. Vers le Xe siècle le territoire est peuplé de Mongols qui seraient une branche du peuple Xianbei. À cette période le pays est divisé en plusieurs tribus liées par des alliances et en guerre perpétuelle.

Au XIIIe siècle, un chef appelé Temudjin unifie les tribus mongoles, prend le nom de Gengis Khan et crée un empire, œuvre poursuivie par ses successeurs Ögödei, Güyük, Möngke et Khubilai. La Chine est dominée par les Mongols à partir de la seconde moitié du XIIIe siècle (dynastie Yuan). Cet empire commence à s'effondrer en 1368, avec la perte de la Chine. Au XVIe siècle, sous le règne d'Altan Khan, les Mongols se convertissent au bouddhisme tibétain. Un siècle plus tard, ils tombent sous la domination des Mandchous et les soutiennent pour la conquête de la Chine. Leur pays est transformé en deux provinces chinoises, la Mongolie intérieure et la Mongolie extérieure.

Après l'invasion russe de la fin du XVIIe siècle, la Mongolie du nord (la région du lac Baïkal) est annexée par la Russie impériale. Le Bogdo Gegen du Monastère de Gandantegchinlin aurait cherché l'appui de la Russie pour se libérer de l'emprise politique chinoise. Profitant de la révolution chinoise de 1911 et l'éviction du dernier empereur mandchou, Puyi la Mongolie proclama son indépendance le 1er décembre 1911 comme Mongolie autonome. Le Bogdo Gegen prit la direction politique du pays avec le titre de Bogdo Khan.

Une révolte populaire menée par Damdin Sükhbaatar se produit en 1921. Un Parti populaire mongol fut créé sous l'impulsion de la nouvelle URSS en 1921 et un gouvernement provisoire fut appelé le 11 juillet 1921. Après la mort de Damdin Sükhbaatar en 1923 et celle du Bogdo Khan en 1924, la République populaire mongole fut proclamée le 26 novembre 1924. La capitale du pays est baptisée Oulan-Bator «la ville du héros rouge» en référence à Damdin Sükhbaatar [1].

Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, les alliés soviétiques ont défendu la Mongolie face à l'Empire du Japon. Durant la guerre frontalière soviéto-japonaise de 1939, l'URSS défend la Mongolie contre le Japon. Les forces mongoles participent à l'offensive soviétique contre les forces japonaises en Mongolie Intérieure en août 1945. Sur fond de menace russe d'une reprise de la Mongolie Intérieure par la Mongolie, la République de Chine accepte de reconnaître l'indépendance de la Mongolie à la condition d'un référendum. Le 20 octobre 1945, un référendum est organisé et les Mongols votent pour l'indépendance (97, 8 % d'oui ; 98, 4 % de participation[2]) sous le contrôle de l'Armée rouge. Après l'établissement de la République populaire de Chine, les deux pays se reconnaîtront mutuellement le 6 octobre 1949.

Ainsi, la République populaire mongole fut reconnue à la fois par la République de Chine et la République populaire de Chine. Le pays s'est cependant rapproché des Soviétiques après 1958 et a abrité de nombreuses bases soviétiques au cours de la Guerre froide. La Mongolie a rejoint les Nations unies en 1961.

En 1990, le parti communiste a relâché son contrôle sur le gouvernement. En 1992, la république populaire a été abandonnée et a été remplacée par un État hybride, entre dispositif parlementaire et dispositif présidentiel.

Géographie

Le désert de Gobi est entouré de hautes barrières montagneuses, au sud le plateau tibétain, à l'ouest l'Altaï et les monts Célestes, à l'est les monts Khingan.
Article détaillé : Géographie de la Mongolie.

La Mongolie (1 566 500 kilomètres carrés) possède un territoire grand comme trois fois la France. La Mongolie se situe sur un vaste plateau montagneux incliné d'ouest en est dont 80 % des espaces se situent à plus de 1 000 mètres d'altitude. Le climat de la Mongolie fait partie des plus continentaux du globe : les températures descendent régulièrement autour de -40 °C en hiver dans la majorité des régions et peuvent dépasser +40 °C en été dans le désert de Gobi.

Reliefs et écosystèmes

Carte topographique de la Mongolie

D'un point de vue écologique, la Mongolie occupe une région charnière en Asie centrale. De par sa position centrale en Asie et sa continentalité, la Mongolie est à la croisée de cinq grands écosystèmes asiatiques : la steppe herbeuse dans la partie centrale n'occupe pas moins de 20 % du territoire national, le désert et la steppe désertique du Gobi au sud pour un même pourcentage d'espace, viennent ensuite les hautes montagnes et milieux de type alpins, la steppe semi boisée et , au nord, la taïga constituée de vastes forêts denses de mélèzes et pins.

À l'extrême ouest domine la haute chaîne montagneuse de l'Altaï aux sommets de plus de 4 300 mètres où vivent surtout des Kazakhs (unique peuple musulman d'une Mongolie bouddhiste). Le centre du pays, plus fertile, est traversé par les monts Khangaï. Il forme un territoire riche en pâturages pour les nomades. C'est une région de volcans éteints atteignant pour certains plus de 3 000 mètres d'altitude. Le désert de Gobi occupe au sud un territoire aussi vaste que la France.

Une partie du pays est constituée de steppes. La désertification touche 140 000 des 1 565 500 km²[3]. Le Désert de Gobi recouvre une partie du sud du pays, tandis qu'au nord ainsi qu'à l'ouest , se trouvent des régions montagneuses aux forêts abondantes. Le point culminant du pays est le Nayramadlin Orgil (Huyten Orgil) à 4374 m.

Climat

Le désert de Gobi, Parc national Gobi Gurvansaikhan.

Le climat est chaud en été et extrêmement froid en hiver, avec des températures pouvant descendre jusqu'à -40 °C. Le pays est aussi sujet au zud ou dzud. Les dzuds blancs correspondent à d'importantes chutes de neige empêchant l'accès aux pâturages. Les dzuds noirs, à l'absence de couverture neigeuse protégeant la terre, et provoquant la déshydratation du bétail. Oulan-Bator est la capitale du monde possédant la plus basse moyenne de température (-2 4 °C).

La totalité du pays reçoit particulièrement peu de précipitations : une moyenne annuelle de 200 à 350 mm dans le nord, qui décroît en allant vers le sud, l'extrême sud étant occupé par le désert de Gobi, où certaines régions ne reçoivent aucune précipitation durant des années. Le pays se trouve le plus souvent au cœur d'un dispositif de hautes pressions (anticyclone) qui font que le ciel est fréquemment dégagé (moyenne annuelle de 257 jours sans nuages). La Mongolie est d'ailleurs quelquefois surnommée «pays au ciel bleu».

Biodiversité

Grâce à la multiplicité de ses habitats et sa particulièrement faible densité humaine, la Mongolie accueille une quantité d'espèces importante, tant par leur adaptation que par leur rareté à l'échelle mondiale.

Au nombre des espèces animales, on peut noter l'hémione (âne sauvage), le mazaalai (ours du Gobi), la panthère des neiges, le saïga, le cheval sauvage de Przewalski, le chameau sauvage de Bactriane, le loup, et chez les oiseaux des rapaces et charognards et plusieurs espèces migratrices de grue. On remarque aussi la présence de petits mammifères : hérisson du désert à longues oreilles et de petits rongeurs comme le hamster du désert.

La flore n'est pas en reste, une grande partie de la flore alpine actuelle proviendrait d'espèces de la lointaine Asie centrale. L'espèce reine de la steppe est sans aucun doute l'armoise odoriférante (ce nom de plante n'existe dans aucune nomenclature) , alors que le roi en serait le saxaul, un petit arbre robuste du désert de Gobi. On trouve aussi en abondance l'edelweiss, l'ancolie, la matricaire, le lys martagon, le petit érythronium Dent-de-chien, la pivoine, la dryade à huit pétales, le trolle, l'anémone pulsatille, la gentiane, diverses Renoncules etc.

Divisions administratives

Article détaillé : Subdivisions de la Mongolie.

La Mongolie est divisée en 21 provinces ou aïmag et 1 municipalité (khot) avec statut de province.

Les aïmag sont eux-mêmes subdivisés en 315 districts ou sum.

Politique

La Mongolie a un exécutif bicéphale, avec à la tête de l'État un Président élu ainsi qu'à la tête du gouvernement un Premier ministre. Le Parlement, nommé le Grand Khoural, comporte 76 sièges.

Le parti dominant en Mongolie est le Parti révolutionnaire du peuple mongol (PRPM) constitué par les anciens communistes mongols après la Guerre froide. Le principal parti d'opposition est le Parti démocratique qui a contrôlé une coalition au pouvoir entre 1996 et 2000. En 1999, une femme devient Première ministre pour un court mandat Nyam-Osoryn Tuyaa. Cette coalition, n'ayant réussi ni à maintenir sa cohésion ni à régler les problèmes économiques du pays, a été particulièrement lourdement sanctionnée par les électeurs en 2000 : ils ont donné la victoire au PRPM avec une écrasante majorité. Durant les élections législatives du 27 juin 2004, le PRPM et l'opposition ont obtenu un nombre égal de sièges. Pour que le développement de la Mongolie ne soit pas entravé par des crises politiques, ils ont décidé d'élaborer un programme commun et de former un gouvernement d'union nationale. Tsakhiagiyn Elbegdorj, issu du Parti démocratique, a été appelé Premier ministre, tandis qu'un communiste est devenu président du Grand Khoural.

À l'issue de l'élection présidentielle du 22 mai 2005, l'ancien Premier ministre Nambaryn Enkhbayar, candidat du PRPM, a été élu président de la République avec 53, 4 % des suffrages exprimés. Son principal adversaire, Mendsaikhanin Enkhsaikhan, candidat du Parti démocratique, a obtenu 20 % des voix. Enkhbayar a débuté son mandat à la fin du mois de juin 2005 en remplaçant le président Natsagiyn Bagabandi, lui aussi issu du PRPM, qui ne s'était pas représenté au mandat suprême.

Le 11 janvier 2006, le PRPM décidait de quitter la coalition gouvernementale avec le Parti démocratique arguant de la mauvaise gestion économique et de la forte inflation du tugrik. Le Parti démocratique considérait que le départ du PRPM était dû à la lutte contre la corruption lancée par Elbegdorj. Conséquence du retrait du PRPM de la coalition, les 10 ministres du PRPM quittaient le gouvernement. Le 13, Elbegdorj démissionnait de son poste de premier ministre et le gouvernement était dissous par le Grand Khoural. Le PRPM formait une nouvelle coalition avec des petits partis et le secrétaire général du PRPM Miyeegombo Enkhbold était investi premier ministre le 24 janvier.

Religions

Article détaillé : Bouddhisme en Mongolie.

Le bouddhisme tibétain apparu au XIIIe siècle devient religion d'État de l'Empire mongol au XVIe siècle après la visite du 3e Dalaï Lama, Sonam Gyatso[4], [5]. Sous couvert de modernisation, le bouddhisme subit les foudres d'un régime athée proche de Joseph Staline dans les années 1930[6]. S'il n'est plus religion d'État, le bouddhisme tibétain reste la religion de 90 % des Mongols[7].

Démographie

Article détaillé : Démographie de la Mongolie.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Bien que la majorité de la population soit d'origine mongole, il existe une forte minorité de Kazakhs, Touviniens, Bouriates et Toungouses. Le taux d'accroissement de la population est estimé à 1, 54 % (recensement de 2000). Près des 2/3 de la population est âgé de moins de 30 ans et 36 % de moins de 14.

Environ 50 % des Mongols sont bouddhistes tibétains, 40 % athées, 6 % chamanistes ou chrétiens, et 4 % musulmans.

La population est de plus en plus urbanisée, près de la moitié vivant dans la capitale et les centres provinciaux. La vie semi-nomade reste prédominante dans les campagnes où les familles vivent dans des villages durant le rude hiver et dans des gers durant l'été.

Économie

Article détaillé : Économie de la Mongolie.

Les ressources naturelles de la Mongolie sont constituées par les minéraux (cuivre, molybdène, fluorine, tungstène) et les pierres précieuses et semi-précieuses, mais aussi de métaux précieux tel que l'or. On trouve aussi du charbon, mais aussi du pétrole dans une moindre mesure, mais qui n'est pas exploité par manque d'infrastructure. Tous ces produits représentent, en valeur, les deux tiers des exportations mongoles. Durant les 6 premiers mois de 2004, 287 000 tonnes de minerais concentrés de cuivre ont été exportés, pour la somme de 138 millions de dollars US. C'est presque la moitié du total de l'ensemble des exportations (307 millions de dollars pour cette même période). Cette situation rend la Mongolie vulnérable aux variations des cours des matières premières ainsi le prix des minerais de cuivre a chuté de 54, 3 % entre 1995 et 2001. Il a ensuite augmenté de plus de 100 % entre 2005 et 2006 et continue d'augmenter, soutenu par la croissance de la consommation chinoise des métaux non ferreux.

Environ la moitié de la population loge dans des yourtes. Un tiers des Mongols sont de purs nomades, qui vivent de l'élevage de petits chevaux, de moutons, de chèvres, de bovins (yacks, vaches) et de chameaux. Grâce à eux, la Mongolie est exportatrice de produits d'origine animale : viande, laine et poils d'animaux, dont le cachemire (1er producteur mondial; 2e ressource nationale après le cuivre). L'élevage de chèvres à cachemire pose malheureusement des problèmes écologiques. Jusque dans les années 1970, avant la mise en service de mines comme celle d'Erdenet, l'élevage et les industries qui leur étaient liées formaient de loin la première ressource du pays.

L'industrie textile intervient pour un quart des exportations, mais 85 % des usines sont à capitaux étrangers (en particulier chinois) ou mixtes. Elles utilisent des matériaux importés, comme le coton.

Malgré la pratique de l'élevage et la culture du blé, la Mongolie ne peut pas subvenir à ses besoins en nourriture, à cause d'un changement culturel. Ceci contribue au déficit chronique de sa balance commerciale ainsi qu'à son endettement.

Après des décennies d'économie planifiée, ce pays a effectué une complexe transition vers l'économie de marché. L'inflation a atteint 325 % en 1992, après l'effondrement du régime communiste, mais elle a ensuite été maîtrisée. En 1998, on estimait que le taux de chômage était de 15 % de la population active et qu'il atteignait 30 % en zone urbaine. En 2002, le salaire mensuel moyen n'était que de 75 500 tugrigs (soit à peu près 68 euros). Quoique le chômage sévisse en particulier en ville, le revenu moyen y est plus élevé qu'à la campagne.

Le pays a une dette énorme de 11 milliards de dollars vis-à-vis de la Russie. La Mongolie a rejoint l'Organisation mondiale du commerce en 1997.

Communications et transports

Culture

Article détaillé : Culture mongole.

Le romancier Galsan Tschinag, mongol mais écrivant en allemand est particulièrement connu. Neuf de ses ouvrages sont déjà traduits en français.

Sports

Les activités sportives respectant les traditions sont la lutte mongole, le tir à l'arc et les courses de chevaux. Elles sont mises à l'honneur lors du Naadam, une célébration respectant les traditions devenue fête nationale les 11 et 12 juillet. Le judo est lui aussi populaire, le judoka Naidangiin Tüvshinbayar étant surtout l'unique champion olympique mongol de l'histoire.

Le football mongol possède un championnat de huit équipes (la plupart basées à Oulan-Bator, comme le club de Selenge Press). L'équipe de Mongolie de football regroupe les meilleurs joueurs du pays.

Codes

La Mongolie a pour codes :

Notes et références

  1. Modern Hystory
  2. David Butler et Austin Ranney, Referendums : a Comparative Study of Practice and Theory (Washington : American Enterprise Institute for Public Policy Research, 1978), 240.
  3. Greener Pastures : To Stop Dust Bowl, Mongolia Builds'Great Wall'of Trees The Wall Street Journal 24 octobre 2006
  4. MONGOLIE
  5. Françoise Pommaret, Lhasa, lieu du divin : la capitale des Dalaï-Lama au 17e siècle, p 193
  6. Ole Bruun, Ole Odgaard, Mongolia in transition
  7. Jacqueline Thevenet, La Mongolie «Même s'il n'est pas religion d'État, le bouddhisme tibétain reste la religion déclarée de 90 % des Mongols»

Bibliographie

Monographies

Récits locaux

Récits de voyage

Voir aussi

Liens externes

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